The miro eye

La maison des peintres

Séjournant en Provence au début des années soixante, Natasha et son mari le poète Stephen Spender tombent sous le charme d'une ferme en ruine dans les Alpilles, près du village de Maussane. Quelques années plus tard, ils en deviennent propriétaires. Commencent alors la restauration du "mas Saint-Jérôme" et - surtout pour Natasha qui s'y consacre particulièrement - l'histoire d'un magnifique jardin qu'il faut concevoir, aménager, entretenir malgré la pauvreté du sol, le manque d'eau et la difficulté d'acclimater certaines plantes... Ce défi, Natasha Spender le relève avec patience, guidée par une intuition sûre et un engouement pour la Provence, encouragée par ses amis célèbres ou moins connus : gens du pays ou résidents, amateurs de jardins qui, aussi passionnés qu'elle, rivalisent d'imagination et d'enthousiasme. Nourri de souvenirs, de rencontres (Léonard Woolf, Iris Murdoch, Francis Bacon...), de documents anciens (archives de Stephen Spender) et de photographies contemporaines (Jean-Marie del Moral), le livre de Natasha Spender nous invite à pleinement entrer dans le bonheur de créer son jardin.

Un jardin anglais en Provence

Les Délices d'Asie nous font découvrir les saveurs parfumées du continent asiatique : un voyage gastronomique qui nous promène de l'Inde au Japon en traversant la Thaïlande, le Viêt-nam, la Malaisie, l'Indonésie et la Chine. Les épices, incontournables dans la cuisine asiatique, détiennent chacune leurs secrets, leurs histoires, elles accompagnent aussi les grandes fêtes religieuses qu'elles soient bouddhistes, hindouistes ou musulmanes. Chaque pays prête aux épices des vertus particulières, remèdes à toutes sortes de maux, pouvoirs aphrodisiaques... Maït Foulkes nous donne les clés pour connaître et comprendre toute la magie des épices.
40 recettes faciles à réaliser et regroupées par pays complètent ce livre : rouleaux de printemps chinois, agneau korma indien, gado gado indonésien, bœuf mariné à la coréenne, soupe de poulet à la citronnelle thaïlandaise, filets de canard teriyaki, sardines braisées à la japonaise...

Delices D'Asie. La Cuisine Des Epices

Giverny, un village impressionniste au temps de monet - illustrations, couleur

Retrouvez le vrai goût de l'Espagne en 50 recettes faciles et inventives, superbement illustrées.

Le vrai goût du monde : Espagne - 50 recettes

Les Délices d'Orient sont une invitation à découvrir le monde oriental et ses douceurs. De la Tunisie au Maroc en passant par la Turquie, l'Egypte et la Jordanie, les pâtisseries accompagnent la vie quotidienne et ponctuent les fêtes familiales. L'auteur, Mathilde Chèvre, nous ouvre grand les portes de cet univers de femmes qui se transmettent leurs secrets de mère en fille. Dans ces régions du monde, les pâtisseries sont bien plus qu'un dessert, elles détiennent des pouvoirs magiques et prodiguent chance, bonheur et abondance...
Ces croyances remontent à la nuit des temps : la figue par exemple assure la fécondité, la datte apporte la richesse et le lait la pureté.
40 recettes faciles à réaliser complètent ce livre : cornes de gazelles, doigts de la mariée, bouches de dames, turban du juge ou confiture de roses, autant de mets sucrés qui évoquent le rêve et la fête.

Delices D'Orient

Bonbons et sucettes du monde est né de la gourmandise et d’un voyage de plus de dix ans de Pierre Skira dans les rêves sucrés des pays du monde. Ce livre d’artiste rassemble des photographies de plus d’un millier de bonbons collectionnés au fil du temps, et des aquarelles réalisées spécialement pour cet ouvrage, comme un hommage à l’esprit d’enfance, à la rêverie, à l’imaginaire. Il s’agit là du premier ouvrage au monde qui rassemble ainsi, de manière presque exhaustive, les sucettes et les bonbons du monde, ce qui lui donne une dimension étonnamment ethnologique. L’ouvrage est structuré en treize chapitres qui découvrent l’imagination des hommes et les utilisations incroyables qu’ils font des sucres cuits. En effet, comment ne pas être impressionné par la sucette mexicaine en forme de tête de mort ou par celle de ces mères qui utilisent des cuillères ou fourchettes en plastique pour fabriquer la plus rudimentaire des sucettes, mais aussi la plus émouvante… De la sucette grenouille à béret (France) à la réglisse Pingouin Bätar (Suède) en passant par le bonbon au boeuf de Chine, ou la sucette translucide réalisée par le maître confiseur japonais, le lecteur découvre un univers alléchant, original, mystérieux : « Une guimauve fraise, qui sans cesse remet l'eau à la bouche. Le plaisir de sucer un coeur mou, mastiquer un ours brun, déglutir après le passage emporté d'un réglisse poivré. Le sucre acidulé remplace l'onctueuse bille au café, ou bien se sera l'orgie de Tagada, de menthe fondante, d'anis mélangés à l'eucalyptus, toutes les compositions possibles et imaginables, les plus extravagantes, les plus exotiques, tout un peuple à goûter, dévorer, sucer, les doigts collants, les lèvres noires ou bleues ou jaunes, le coeur apaisé. […] C'est un destin étrange pour une modeste friandise que de marquer les étapes d'une vie ». Loin du banal, Pierre Skira utilise les bonbons comme il utilise ses pastels, le goût en plus. Sa démarche a pris une dimension ethnologique au fil de ses découvertes, elle n’existait pas dans le projet de départ. A l’inventaire descriptif initialement pensé, l’auteur a finalement imaginé treize contes, comme autant de fantaisies et de rêves sucrés pour compléter les 300 photographies couleur de Jean-Marie del Moral qui constituent le coeur du livre. Avec l’ingénieuse maquette de Pascal Guth, qui s’est immédiatement enthousiasmé pour le projet, l’esprit d’enfance et la capacité d’émerveillement s’en trouvent d’autant plus magnifiés. Cet ouvrage s’adresse à tous : sept ou soixante-dix-sept ans, gourmand ou curieux, c’est un régal !

Rêves sucrés... - Bonbons et sucettes du monde

Depuis 1985, le photographe Jean-Marie del Moral est le témoin privilégié des processus de création d'un des artistes les plus importants de notre temps : Miquel Barceló. Peintre, sculpteur, créateur engagé dans toutes les formes d'expression, l'oeuvre de Barceló ne cesse de s'enrichir de nouveaux défis, telle la récente coupole de la salle des Droits de l'homme de l'onu à Genève, que certains ont qualifiée de Sixtine du XXe siècle.

Fils de républicains espagnols exilés en France, Jean-Marie del Moral a grandi dans la ferveur de l'idéal révolutionnaire défait et dans la conviction que l'art des plus grands était autant une forme de création que de résistance. Il fréquente assidûment les ateliers de Joan Miró, Antoni Tàpies, Antonio Saura, Robert Motherwell, Zao Wou Ki, Roy Lichtenstein, et devient l'un des meilleurs photographes du monde complexe et silencieux des théâtres de la création. Il noue avec Miquel Barceló, qu'il observe sans relâche, une intimité particulière et durable qui le conduit à Majorque, Paris, Barcelone, au Mali ou en Italie, «territoires» du peintre dont il explore peu à peu les modes de vie et de travail. Si Jean-Marie del Moral parvient à nous faire pénétrer au coeur d'une oeuvre qui se déploie, à nous la rendre familière, quotidienne, c'est qu'il a su percevoir et restituer la dimension singulière de l'atelier du peintre. Espace métaphysique en même temps que chantier industrieux, l'atelier est un périmètre sauvage qui n'obéit qu'aux règles et codes de l'artiste qui l'habite. La lumière qui y pénètre sert des fins précises ; les outils, fragments, objets accumulés qui s'y déposent sont tout à la fois des vestiges et des sources de l'oeuvre à venir. Les murs et étagères dressent le carnet de notes intime et ésotérique de l'artiste dont nous tentons de déchiffrer les signes. Dans l'objectif de del Moral se révèle aussi en creux la dimension physique, charnelle du travail de Barceló : corps à corps intense - voire brutal - avec la matière, les pigments, les toiles et les châssis.

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