A l'occasion de l'anniversaire du procès de réhabilitation de Dreyfus (1906), ce volume propose deux oeuvres essentielles de Jean-Denis Bredin: L'Affaire et Bernard Lazare, ce dernier journaliste ayant été le plus clairvoyant (et le plus efficace) des défenseurs de Dreyfus dans le monde intellectuel.

Dreyfus, un innocent - l'affaire - bernard lazare

L'écrit judiciaire est d'abord un écrit efficace il doit convaincre.
Et pour convaincre, il faut non seulement savoir organiser ses idées, faire preuve de sens tactique mais également séduire par la qualité de son style. Comment comprendre un dossier, mener une discussion pertinente et préparer le travail du juge, afin qu'au terme des argumentations, une solution légale et juste, satisfaisante pour le client, vienne se confondre à la vérité judiciaire.
A toutes ces questions l'ouvrage tente d'apporter des réponses concrètes.
Cette troisième édition est complétée de nouveaux exemples d'actes et par un index synoptique des textes officiels et de la jurisprudence.
Au début de chaque chapitre, sont rappelés les textes de loi applicables, les principales solutions jurisprudentielles et les références aux œuvres doctrinales correspondant aux thèmes abordés.
Le petit traité de l'écrit judiciaire, est un manuel de référence pour les acteurs du débat judiciaire.
Il aidera les futurs, jeunes ou récents avocats à acquérir rapidement la technique de l'écrit judiciaire et de parvenir à la rédaction de requêtes, assignations et conclusions claires et convaincantes.

Petit traité de l'écrit judiciaire

Sept portraits de mère, intimés, lucides, émouvants, anecdotiques, cruels et tendres. Mère aimée ou rejetée, distante ou possessive, mais toujours présente, bien que disparue. "Quelle vérité sur sa mère, l'homme/fils cache t-il derrière l'écrit ou la pellicule ? Comment ne pas être tentée d'entraîner des écrivains ou des cinéastes contemporains sur un tel sujet, parfois tabou et toujours sensible et de leur demander : "Parlez-moi d'elle" ?" Béatrice Clerc Bastide

Parlez-moi d'elle - Ils parlent de leur mère

Cet ouvrage nous fait revivre un épisode de l'Histoire de la Révolution souvent oublié, qui devait être évoqué à l'approche de son bicentenaire : le débarquement à Quiberon d'un corps d'Émigrés, venus d'Angleterre et d'Allemagne, pour vaincre la République au nom de Dieu et du Roi ; comment cette opération fut vouée à l'échec par une accumulation d'erreurs et de fautes ; comment un plan bien conçu fut exécuté dans le désordre, l'incohérence, l'indiscipline des troupes et la division des chefs ; comment tout cela se solda par la mort au combat, par la noyade, ou l'exécution de 3000 Émigrés ou Chouans. C'est ce que l'auteur nous fait découvrir, au fil d'un récit passionnant.

Le drame de Quiberon, 27 juin-22 juillet 1795

Christian Ranucci a été guillotiné le 28 juillet 1976. Il avait vingt-deux ans. Il n'avait cessé, lors de son procès en Cour d'assises, d'affirmer son innocence. Ses derniers mots, avant qu'il soit livré au bourreau, furent à l'adresse de ses avocats : « Réhabilitez-moi. » Ses dernières lettres à sa mère criaient son innocence, lui demandant de poursuivre jusqu'au bout la révision de l'injuste condamnation qui l'envoyait à la mort. Ce combat fut conduit pendant près de vingt ans. En vain. Innocent, Christian Ranucci ? Sans doute. Mais déclaré coupable au bénéfice du doute, Ranucci a été condamné et guillotiné parce qu'il fallait qu'il le fût. Il fut d'abord suspect, puis présumé coupable, puis coupable à tout prix, puis mis à mort parce que l'opinion publique et l'exemple l'exigeaient. Christian Ranucci a tragiquement résumé sa vie, constatant avant de mourir qu'à la loterie de la vie il avait « tiré le gros lot du malheur ». Mais au-delà de ce destin terrible, l'affaire Ranucci illustre, de manière exemplaire, les mécanismes qui conduisent à l'erreur judiciaire, qui font un suspect, qui font un coupable et qui envoient des innocents à la prison ou à la mort. À quoi sert-il de mener ce combat, de travailler à ce qu'un jour peut-être l'injuste condamnation soit enfin révisée ? Ranucci a été guillotiné. Nulle réparation n'est possible. Sa maman mourra, ayant vécu son calvaire, sans avoir entendu proclamer la vérité. Pourtant ce combat sera poursuivi. Parce qu'avant de monter à l'échafaud Christian Ranucci l'a demandé. Parce qu'il n'est pas possible de se résoudre à l'injustice. Et parce que l'affaire Ranucci porte exemple, et que la lutte est celle de tous ceux qu'a broyés l'erreur.

Christian Ranucci vingt ans après

« Je vais tenter, dans ce bref récit, de parler de mon enfance. Au fil des ans me sont souvent revenus des visages, des gestes, des scènes, parfois même des mots que je souhaiterais avoir assemblés avant que vienne la nuit. Ce n’est pas que mon aventure humaine, ma personne de petit bonhomme dans les immenses fourmilières de tous les temps me semble mériter intérêt ; j’ai l’impression de me divertir d’un sujet secondaire : nulle modestie dans cette indifférence, peut-être de l’ogueil d’abord déçu puis dispersé. Mais cet enfant triste, ce figurant pétri de bonnes manières, cet adolescent tourmenté, cet éternel patient sous toutes ses identités, ils ne me quittent guère. Peut-être les ai-je trop remués ? Peut-être m’a-t-on trop longtemps laissé seul avec moi ? Ce que je voudrais ici, c’est décrire les premières années d’un enfant trop éduqué, et, à travers lui, si je le puis, les sentiments, les mentalités, les rites qui dominaient encore une part de la bourgeoisie quand vint la guerre de 1939. Je voudrais tâcher de retrouver ceux que j’ai connus, aimés, et chez eux, toute la peine qu’ils se donnaient pour fabriquer des enfants très solitaires et parfaitement bien élevés […]. Excusez-moi, oui, excusez-moi, si je suis là, car je vous gêne. Si vous m’avez bousculé, c’est que je n’aurais pas dû me trouver sur votre chemin. Si vous êtes de mauvaise humeur, je dois y être pour quelque chose. Comment vivre, marcher, respirer, sans déranger ? Frapper avant d’entrer, s’effacer dans les portes, sourire, toujours sourire … Il ne suffira pas d’une vie entière pour se faire pardonner d’exister. » J-D. Bredin

Trop bien élevé

Éclats : fragments de l'étonnante aventure qui a fait de Nancy le haut lieu du théâtre mondial : garçons et filles venus, de tous les pays, jouer, parler, chanter, créer ensemble ; fragments de l'expérience de Chaillot, interrompue par le pouvoir, émerveillement brisé par le règne des faux semblants. scandales et bruits de ceux qui vivent vrai, chantent leur vie, délient leurs gestes et aussi des prisonniers, des écrasés, des opprimés de partout trouvant la force de crier leur révolte. lumières éparses sur l'espoir d'une autre culture, l'agonie de la vulgarité, la familiarité des choses belles, des hautes ambitions de plaisir et de fête. feux qui éclairent et réchauffent hommes et femmes libres, debout à la peine et à la joie.

Éclats

Condamné à quinze ans de réclusion par les assises de Nîmes, victime d'une erreur judiciaire, réhabilité par les assises de Lyon et indemnisé par le ministère de la Justice au terme d'un long combat éprouvant et exemplaire, Roland Agret se souvient. Pour nous, il se met dans la peau d'un prisonnier inconnu, anonyme, du jour de son incarcération à sa levée d'écrou. De longues années de vie quotidienne passées au laminoir des prisons : la solitude, l'attente, la peur, la maladie, le travail, la sexualité, la mort, les rêves, les liens perdus avec la femme aimée, l'enfant au-dehors, la fraternité et la promiscuité, la violence et la haine, le pardon et l'amitié, les matons, les médecins, les infirmières, les directeurs... De tous ces instantanés de la vie carcérale, Roland Agret parle et témoigne avec courage, pour une opinion publique qui sait souvent être indifférente ou hostile. Il ne fait pas le procès des prisons, il raconte la vie de M. Toulemonde en prison. Ça n'arrive pas qu'aux autres, on n'en guérit jamais.

Et si vous saviez ! - La prison au quotidien

M. Marc Fumaroli a été élu à l'Académie française à la place laissée vacante par la mort de M. Eugène Ionesco. Ce discours a été prononcé à l'occasion de sa prise de séance le jeudi 25 janvier 1996. Après la réponse de Jean-Denis Bredin, les allocutions prononcées à l'occasion de la remise de l'épée l'ont été par Jean d'Ormesson, Roland Mortier, René Pomeau et, in fine, Marc Fumaroli.

Dreyfus, un innocent - l'affaire - bernard lazare

Résumé

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