La Vie Sexuelle

Ernst Lanzer est obsédé par l'image d'un supplice chinois qui consiste à ligoter un homme et à l'asseoir sur un pot dans lequel se trouve un rat. La bête, affolée, n'a d'autre moyen que de rentrer dans l'homme. L'issue en est la mort pour les deux parties. On ne livrera pas ici « la solution de l'idée aux rats » pour ne pas gâcher le plaisir de la fin au lecteur. On peut simplement dire que le rat, charriant la peste comme dans la légende allemande du joueur de flûte, est pour Freud une part archaïque de la psyché d'Ernst Lanzer, qu'il combat et qui cherche à réintégrer à tout prix sa psyché. Le rat est son refoulé, son enfer quotidien, qui agglutine le plaisir à la souffrance, le châtiment à la jouissance. Freud précise à cette occasion les concepts de culpabilité et de masochisme. En parlant, Ernst Lanzer fait sortir le rat au soleil, et celui-ci, d'abord aveuglé et apeuré, finit par s'humaniser, en une métamorphose bouleversante. L'Homme aux rats est aussi l'histoire d'une guérison. Cette guérison n'est possible que par l'alliance extraordinaire entre le médecin et son malade. Nous sommes en 1909. Freud complète sa théorie de la névrose en écoutant attentivement Ernst Lanzer, cerne le concept d'ambivalence, promis à un grand avenir, comme chez Melanie Klein. Réciproquement, le médecin explique à son malade sa théorie, s'identifie à lui (écrivant à Jung « Je suis plutôt du type obsessionnel ») et affine ainsi le concept du contre-transfert. Cette identification permet aussi l'identification du lecteur, qui chemine ainsi entre la théorie et la pratique de Freud, expliquée pas à pas, comme dans une bonne enquête. On sort éclairé de la lecture de ce livre. A l'une des obsessions d'Ernst Lanzer, la cure viendra répondre comme une torture libératrice. Soumis à la bienveillante question de Freud, obligé de réfléchir sur lui-même, le malade trouvera une issue inédite à sa maladie. Ce faisant, Freud permettra à oedipe d'échapper à son destin, après lui avoir fait reconnaitre la force terriblement contraigante du fatum. Ironie tragique, Ernst Lanzer, guéri, mourra quelques mois plus tard à la guerre. Qui est fou en fin de compte? Le malade ? La société ? Freud n'en dit rien, mais on peut penser que le futur auteur de Malaise dans la civilisation, décrivant les phénomènes de psychose collective comme la guerre ou le nazisme, avait gardé Ernst Lanzer dans un coin de sa tête. Les malades ne sont pas forcément ceux qu'on croit.

L'homme aux rats - remarques sur un cas de nevrose de contrainte. traduit de l'allemand par pierre c

Freuds Abhandlung "Das Unbehagen in der Kultur" (1930) beschäftigt sich mit den grundlegenden Anforderungen, die das gesellschaftliche Zusammenleben an den Menschen stellt. 

Die Überlegungen Freuds haben das Kulturverständnis der Moderne maßgeblich beeinflusst. Nicht nur für Studierende der Gesellschafts- und Geisteswissenschaften gehört der Aufsatz längst zur Pflichtlektüre. 

Für einen ungestörten Lesefluss wurden die Texte den aktuellen Rechtschreibregeln angepasst. Eine Einführung erläutert den historischen Hintergrund und Interpretationsansätze.

Das Unbehagen in der Kultur - Neue Ausgabe mit Einführung

Sigmund Freuds »Das Ich und das Es« von 1923 bietet eine Zusammenfassung aller Ideen der Freudschen Psychoanalyse. Sigmund Freud schließt das psychoanalytische Lehrgebäude mit »Das Ich und das Es« weitgehend ab. 

Das Hauptvermächtnis des Buches »Das Ich und das Es« ist das sogenannte Strukturmodell des psychoanalytischen Apparates. Das Strukturmodell ist eine Weiterentwicklung der stark vereinfachenden Aufteilung der Psyche in Unbewusstsein und Bewusstsein. Gemäß dem Strukturmodell besteht die Psyche aus dem Über-Ich, dem Ich und dem Es. 

Das Über-Ich ist die Werteinstanz des Menschen, die Moral, Gewissen, und Pflichtbewusstsein in die Entscheidungen einbringt. Das Über-Ich ist stark von den Eltern geprägt.

Das Ich organisiert das Bewußtsein, leistet die Wahrnehmung der Außenwelt und sorgt für Vernunft und Besonnenheit.

Das Es beinhaltet die Triebe, Leidenschaften, und tieferen Antriebe des Menschen.

Die von Sigmund Freud in »Das Ich und das Es« entwickelten Ideen prägen bis heute die psychoanalytische Diskussion.

Das Ich und das Es

In the manner of the eighteenth-century philosopher, Freud argued that religion and science were mortal enemies. Early in the century, he began to think about religion psychoanalytically and to discuss it in his writings. The Future of an Illusion (1927), Freud's best known and most emphatic psychoanalytic exploration of religion, is the culmination of a lifelong pattern of thinking.

L'avenir D'une Illusion

The Standard Edition of the Complete Psychological Works of Sigmund Freud - Volume 17 (1917-1919) An Infantile Neurosis and Other Works

Zweig est-il le fils que Freud aurait aimé avoir ? Il apprécie sa "modestie intérieure", il est séduit par l'écrivain proche d'Arthur Schnitzler qu'il considère comme son "Frère jumeau". Pendant trente ans, Freud et Zweig vont échanger des lettres dans lesquelles percent l'admiration et l'affection qu'ils ont l'un pour l'autre. Freud considère très vite Zweig comme un écrivain visionnaire, et Zweig est un des premiers à entrevoir le génie de son aîné.

Correspondance

Mémoire et répétition : ce nouveau recueil de Freud traite de deux thèmes centraux à la psychanalyse. Pourquoi répétons-nous toujours les mêmes erreurs, les mêmes actes ? Comment cette même compulsion à la répétition peut-elle nous permettre de sortir de ce cercle vicieux qu'elle semble pourtant dessiner ? Ce recueil complète «Anna O.» et contient notamment le célèbre essai « Remémoration, répétition, perlaboration » (1914), ainsi que « Sur les souvenirs-écrans » (1899) et « Note sur le "bloc magique" » (1925).

La répétition ; mémoire et compulsion

En octobre 1901, Freud reçoit une certaine Dora, une jeune fille de dix-huit ans que son père lui envoie dans l'espoir qu'il la guérisse de ses fantasmes sexuels et de ses lectures pornographiques.

La Vie Sexuelle

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