Nouvelles du monde

Mes profs de gym m'ont appris à penser

In this highly original and provocative book, Michel Serres reflects on the relation between nature and culture and analyzes the origins of the world's contemporary environmental problems. He does so through the surprising proposition that our cleanliness is our dirt. While all living beings pollute to lay claim to their habitat, humans have multiplied pollution's effects catastrophically since the Industrial Revolution through the economic system's mode of appropriation and its emphasis on mindless growth. He warns that while we can measure what he calls "hard pollution"—the poisoning of the Earth—we ignore at our peril the disastrous impact of the "soft pollution" created by sound and images on our psyches. Sounding the alarm that the planet is heading for disaster, Serres proposes that humanity should stop trying to "own" the world and become "renters." Building on his earlier work, especially that on hominization, he urges us to establish a "natural contract" with nature.Published with the assistance of the Edgar M. Kahn Memorial Fund.

Le mal propre: polluer pour s'approprier?

In this new work Michel Serres, France's foremost philosopher of science, explores how traditional images of angels in art and legend foretell the preoccupations of modern life. Divided, as between Heaven and Hell, into First and Third Worlds, our societies search for ways to make contact, both by means of the most basic interpersonal relations and high-tech communications. The role of the messenger, Serres argues, is as important now as it was in Biblical times, perhaps more, and yet we lack a philosophy which can explain this role - a philosophy of movement, of communication. Angels: A Modern Myth offers such a philosophy, showing how angels as message-bearers are still part of our modern world, our means of bringing together and understanding science, law, and religion, and perhaps also the means of satisfying our need for reason, justice, and consolation. Abundantly illustrated with an astounding breadth of images ranging from Renaissance paintings to film stills, satellite photographs, computer microchips, and medical microscopy, this thought-provoking book addresses some of the most crucial issues of our time and will make essential reading for anyone seeking to comprehend the new phase of human development engendered by the transformation of our world by information technology.

La legende des Anges

« Dix Grands-Papas Ronchons ne cessent de dire à Petite Poucette, chômeuse ou stagiaire qui paiera longtemps pour ces retraites : "C'était mieux avant." Or, cela tombe bien, avant, justement, j'y étais. Je peux dresser un bilan d'expert.
Qui commence ainsi : avant, nous gouvernaient Franco, Hitler, Mussolini, Staline, Mao... rien que des braves gens ; avant, guerres et crimes d'état laissèrent derrière eux des dizaines de millions de morts. Longue, la suite de ces réjouissances vous édifiera. » Michel Serres
Un coup de gueule plein de malice !
  
Un enregistrement d’anthologie avec toute la saveur de la lecture faite par l’auteur lui-même.
 
Durée : 01H45
(C) et (P) Audiolib, 2018 © Éditions Le Pommier / Humensis 2009, 2012, 2017

C'était mieux avant !

« En quittant le lycée, déclare Laurent Terzieff, je fuyais ma génération ». « Les classes vides, c’était mon royaume », confie de son côté Philippe Delerm. Abdou Diouf nous parle de son amour du latin, Juliette Gréco de sa détestation de l’école et des cours de gym « où l’on ne dansait pas ». Jacques Delors, lui, y a éprouvé un sentiment d’injustice qui ne l’a pas quitté et qui l’a conduit à faire de la politique. C’est en classe de 3e qu’Erik Orsenna a ressenti le souffle de l’histoire… Lilian Thuram, pour sa part, regrette que l’école ne nous rende pas plus critiques. Chaque témoignage, presque toujours très personnel et très émouvant, est accompagné d’un texte bref de Benoït Floc’h sur le point d’histoire évoqué (le port de la blouse, la mixité, l’apprentissage des langues mortes, etc.). Une mini-bio permet de resituer chaque personnalité. Mais, surtout, une photo des intéressés à l’époque des culottes courtes, des jupes plissées et des couettes illustre les témoignages ! L’ordre choisi est alphabétique, pour ne froisser aucune susceptibilité.

Mon école

Michel Serres a consacré sa vie à essayer de décrire la formidable transformation du monde présent. Dans ce livre, parfois un peu nostalgique, il se souvient du monde qu'il a connu dans sa jeunesse : la drague et les paysans d'Agen, le rugby, les paysages et les chemins, Garonne ! Mais aussi les pays qu'il a découverts ensuite et aimés, le Queyras, la mer... le monde ! Au travers de ces évocations, il nous fait réfléchir sur les transformations auxquelles nous avons assisté : l'évolution de la ville et la campagne, ce que signifie émigrer, les potentiels extraordinaires du corps, l'encyclopédie et l'enseignement, et, toujours, le rugby !

Adichats !  adieu !

Voilà le carnet d'un voyage pas comme les autres, à la découverte des instruments fascinants qui nous permettent de comprendre l'univers. Cécile Léna, illustratrice, Michel Serres, philosophe et historien des sciences, et Pierre Léna, astrophysicien, reviennent sur la naissance des observatoires astronomiques sur les cinq continents et sur le rapport ; des hommes à l'univers qui les entoure. Mais au-delà de faire avancer les sciences et de montrer la complexité de l'équilibre du monde, les observatoires nous révèlent aussi toute la beauté de l'univers. Aujourd'hui, ils nous font voir le passé et nous permettront peut-être un jour de remonter le temps pour percer le mystère de nos origines.

Ciel ! mon étoile - Un voyage dans les observatoires

Interférence peut se lire inter-référence. Rien n'existe, rien n'est pensé, nul ne perçoit ni n'invente s'il n'est un récepteur mobile plongé dans un espace de communication à une multiplicité d'émetteurs. Espace où circulent des messages, que le bruit remplit, où durent des stocks. Espace dont l'encyclopédie est une figure.

Interférence est une image. Elle donne à voir ou à entendre des zones d'ombre et de lumière, d'éclat sonore et de silence. Les sciences interfèrent multiplement : l'épistémologie balance entre le savoir aveuglant et les plages noires de l'insu. Après le livre des clartés, il faudra écrire, parmi le bruit, son complément ténébreux : l'article de la mort.

Nouvelles du monde

Plus de livres de Michel Serres

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques