Un château dans les Balkans, durant l'entre-deux-guerres. Une jeune veuve vêtue de noir, blonde et belle, insondable. Une commande de 35 cercueils à Belgrade... Un valet de chambre zélé... Dans la toute jeune Yougoslavie de 1934 où les Serbes et les Croates de s'entendaient déjà pas, les policiers, débordés par les attentats, négligent cette affaire. Et pourtant les exploits érotico-criminels de la veuve noire ont tous les ingrédients d'un grand roman... noir.

La veuve de Belgrade

Francine n'a pas su, ou pas voulu, s'opposer à la volonté des ses parents. Pour elle, par son mariage forcé avec Joseph, ce sera une vie à Lyon, sans gloire, sans panache, perdue dans la grisaille de la quotidienneté, ne recevant qu'un écho lointain du monde qui bouge. Agathe, son amie, a choisi de vivre ce monde en pleine mutation. Elle a fui la province pour Paris, où les événements se font. À Gênes, en Italie, Edmondo participe d'une autre manière, moins personnelle, plus sociale. Syndicalisme, socialisme, face à la montée du fascisme. Trois lieux, trois styles de vie, modulant les personnalités, les sentiments, ponctués des grandes figures du début du siècle, Jaurès et Mussolini, des grandes inventions, le cinéma, l'automobile, l'aviation. Mais tous seront touchés par la guerre. Les personnages mènent des vies parallèles qui se rencontreront. "Les dieux familiers" est une vaste saga familiale. Qui sont-ils, ces ancêtres, aussi méconnus et inaccessibles que des dieux, et pourtant familiers ?

Les dieux familiers (1)

Jeune, belle, riche, Josepha Chauffour a tout pour devenir une ravissante bourgeoise lyonnaise, si ce n'est son refus de cette condition. L'amour, oui ; le mariage de raison, non. Première contestation de l'autorité paternelle. Un père adulé qui ne va pas tarder à basculer quand Josepha s'apercevra qu'il exploite les ouvriers de la soie. La découverte d'une corporation, celles des canuts ; d'un milieu fermé et bourgeois : les soyeux. Des grèves, des combats sanglants dans les rues de Lyon. Le premier mouvement ouvrier groupant plusieurs corporations. Josepha en fuite, seule, perdue. La ville aux mains du pouvoir ouvrier. Mathieu, un canut, un homme comme Josepha n'en a jamais vu dans les salons de son père. L'amour... L'amour ou le désir ? L'aime-t-il vraiment ou n'est-elle pour lui qu'un jouet merveilleux ? Des personnages secondaires captivants : Florent Servanti, le bourgeois déchu, aux idées libérales mais sans courage. Armande, la tante bannie de la famille, riche de souvenirs, animée d'une haine farouche. Josepha, seule face à son père, dans Lyon ayant retrouvé le calme et l'ordre, luttant à armes égales avec lui, poussée par le besoin de s'affirmer, de prouver qu'elle n'est pas un pion qu'on déplace au gré de ses intérêts. Confrontation de deux générations, amour, déception, luttes, sabotages, assassinats, événements historiques d'une grande importance pour le monde ouvrier. Une héroïne moderne dans un cadre historique. L'action se situe en 1831, lors des insurrections lyonnaises de novembre.

Les lauriers de la liberté

Enfin libérée des cruautés de son mari, Étienne Davray, celui-ci ayant été tué par son cousin Joseph (voir Chère Élise), notre héroïne se voit brusquement privée de l'amour du beau Valentin de Brihon... Hélas ! Élise n'a pas fini d'entendre parler de Davray. Deux de ses hommes lui demandent des comptes. Aidée de sa servante Nicette, elle tue un de ces hommes et va jeter son corps dans la Seine alors que l'autre s'enfuit. Mais le destin n'en reste pas là, Élise, en proie au découragement se laisse courtiser par Fleury de Chaboulon qui lui offre une vie luxueuse. Secrétaire de l'empereur, ce dernier fait confier à Élise une mission délicate auprès de l'impératrice Marie Louise en Autriche... Accompagnés de Nicette, les voici sur les routes d'Alsace. Là haut sur le siège du cocher. René Belmont, l'homme de Davray qui est réapparue. Le défunt Davray lui avait demandé de veiller sur Élise. Faudra-t-il donc toujours qu'elle soit sous la coupe de cet homme ? Dénoncée à la police Autrichienne - par le prince de Talleyrand, pense-t-elle elle est arrêtée et jetée en prison. De cette prison dans la quelle elle croupit. Élise ne pense jamais en sortir. Qui les sauvera ? Dès son retour à paris. Élise se retrouve plongée dans une conspiration, réussira-t-elle à dominer la situation ?... Mais cette vie mouvementée ne la satisfait pas. Seul l'amour de Valentin de Brihon la préoccupe. Waterloo... La chute de l'Empire... Les désolations et les peines qui en découlent... Élise sera-t-elle sauvée par l'amour ? Un empereur pour Élise est le récit de la désillusion politique d'un jeune femme qui cherche désespérément à redonner un sens à sa vie. Par ce trait, par la liberté morale de l'héroïne, c'est un roman moderne dans un cadre historique.

Un empereur pour Élise

3 mai 1817... La calèche du roi Louis XVIII, tirée par huit chevaux blancs, entre dans Paris pavoisé pour accueillir son nouveau souverain. Napoléon, empereur des Français, a fui la France pour devenir le souverain d'opérette d'un royaume minuscule : l'île d'Elbe. Dans une France divisée, à la recherche de son chef dans une ambiance de complots, de trahison, de perquisitions de police, à travers la faune étrange et cupide du Palais-Royal, les fastueuses réceptions à l'hôtel Hamelin, Élise est une jeune fille de notre temps, bravant tout, même son amour, pour son idéal politique. Comme les jeunes filles de 1984, elle a son idole : l'Empereur.

Chère Élise

Il y a celles que l'on voit en chandelles au coin des rues. Celles que l'on devine à travers les petites annonces. Celles qui se cachent pour n'apparaître que dans lès scandales divulgués par les médias. Pourquoi se prostituent-elles ? Combien sont-elles ? Combien gagnent-elles ? Qui sont leurs clients ? Et les proxénètes, ce sont vraiment de méchants garçons ? Ce pourrait être un roman, leur roman à elles. C'est leur réalité.

La veuve de Belgrade

Résumé

Plus de livres de Giova Selly

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques