Arrogance. Je n'ai jamais cessé d'aimer ce nom aux sonorités douces qui s'associent d'emblée pour moi à celles d'élégance, comme pour m'inviter à songer que l'insolence et le mépris signent, au fond, une certaine distinction de l'esprit.

Éloge de l'arrogance

Un jeune professeur de philosophie d’origine parisienne est affecté à Arras. Il y rencontre Jennifer, coiffeuse divorcée et mère d’un petit garçon. Tout les oppose : l'appartenance sociale et les ambitions, le langage et les goûts. Lors d’une réception, il ne la présente pas à ses collègues. Mais Jennifer rêve vacances et vie de couple. Le mépris et l’ennui se profilent à l’horizon et qui croit mener le jeu peut bien être joué…Une réflexion drôle et mélancolique sur le choix amoureux et l'absurde de l'amour.

Pas son genre - Occasion

L'autofiction est un genre littéraire à la mode, mais il souffre de deux écueils : c'est un genre difficile à définir - entre l'autobiographie et la fiction - et il regroupe des auteurs très différents - Serge Doubrovsky (l'inventeur de l'expression en 1977), Philippe Forest, Camille Laurens, Chloé Delaume...
De nombreux spécialistes de la littérature ont donc tenté de théoriser ce genre hybride, mais cela a produit des effets pervers selon Philippe Vilain : " La surthéorisation dont l'autofiction est l'objet joue en défaveur de sa compréhension théorique. " Bref, à l'hybridité des genres s'ajoute la confusion des idées. L'auteur, qui figure parmi les meilleurs romanciers de sa génération, propose une synthèse dont l'un des plus grands mérites est de s'appuyer sur sa propre pratique de l'autofiction.

L'autofiction en théorie ; deux entretiens avec Philippe Sollers & Philippe Lejeune

Après huit ans de mariage sans nuages, Pierre découvre que sa femme le trompe. Les messages lus presque par hasard sur son téléphone, adressés à un autre, sont sans équivoque. Quand d'autres hommes auraient sombré dans le désespoir ou la colère, Pierre ne dit rien. Il observe cette femme infidèle qui n'est plus tout à fait celle qu'il admirait. Le choix du silence est-il salvateur ? Derrière la peinture d'un amour adultère, c'est surtout le portrait d'un homme en proie à l'introspection, revenant sur ses sentiments, doutant de ses certitudes, que nous donne à voir Philippe Vilain.

La femme infidèle

Elle a trente ans, elle est professeur de littérature. Lui enseigne la sociologie. Elle est française, solitaire et passionnée. Lui est américain, désinvolte et mystérieux. Ils se rencontrent à l'université, à Paris. Alors que tout les oppose, ils tombent amoureux, se marient, ont un enfant. Une vie de couple heureux. Banalité ? Bonheur ? Un jour, Dan disparaît. Quinze ans après, le souvenir de sa disparition s'étant émoussé, leur fille ayant grandi, d'autres hommes étant entrés dans sa vie, elle tente de comprendre l'inexplicable. Peut-on vivre avec un, fantôme ?

Un matin d'hiver

«Il y a huit ans, j'ai eu une liaison avec une femme. Elle était divorcée et travaillait comme vendeuse dans un grand magasin. Après toutes ces années, je me demande parfois ce qu'elle est devenue, si elle est plus heureuse maintenant. Les circonstances de la vie nous ont séparés, il est improbable qu'elles nous réunissent un jour. L'écriture est un moyen de la retrouver.»

Le Renoncement

Paris, place du Châtelet, un après-midi d'été. Un homme aborde une femme, grande, mince, des lunettes de soleil dans les cheveux. Elle rayonne. Sa beauté s'impose comme une évidence. Ils deviennent amants, par jeu, sans bien savoir s'ils s'aiment. Pourtant, Flore Jensen est mariée, apparemment heureuse dans son couple. Avec cet amant-là, ce n'est plus son mari qu'elle trompe, c'est l'ennui. Ou une blessure plus profonde encore...Extrait:«Je trompe mon mari pour mieux l'aimer», me disait-elle avec le plus grand sérieux. L'adultère était pour elle une preuve d'amour innocente, mais pour moi qui m'en faisais le complice, seulement un jeu, une manière de passer le temps. Mon insouciance surprendra peut-être si j'avoue n'avoir jamais éprouvé le moindre remords de cette complicité, elle choquera si j'ajoute ne m'être à aucun moment soucié des conséquences que notre liaison aurait pu entraîner dans la vie privée de cette femme. Enfermé dans mon égoïsme, je ne m'apercevais de rien. Sans doute les dangers dont nous devons triompher, les obstacles qu'il nous faut surmonter pour vivre dignement les amours que la société réprouve nous cachent-ils en partie la réalité de ce que nous vivons, sans doute pimentent-ils aussi davantage nos expériences quand à l'intensité de moments volés se mêle le plaisir de prouver l'inanité d'une institution respectée.Je l'avais abordée place du Châtelet. Grande, blonde, mince, habillée à la mode, lunettes de soleil dans les cheveux, elle avait l'allure d'une actrice de cinéma. Tout le monde la regardait. Les belles femmes paraissent inaccessibles à l'homme ordinaire, pas au timide pour lequel toutes les femmes sont un défi. Mon audace lui plut.

Paris l'après-midi

Paris, place du Châtelet, un après-midi d'été. Un homme aborde une femme, grande, mince, des lunettes de soleil dans les cheveux. Elle rayonne. Sa beauté s'impose comme une évidence. Ils deviennent amants, par jeu, sans bien savoir s'ils s'aiment. Pourtant, Flore Jensen est mariée, apparemment heureuse dans son couple. Avec cet amant-là, ce n'est plus son mari qu'elle trompe, c'est l'ennui. Ou une blessure plus profonde encore...
?	Paris l'après-midi présente un regard inattendu sur l'adultère : alors que, d'habitude, il est observé du point de vue de la femme, c'est ici l'amant qui le raconte. Et qui, finalement, devient objet à la place de la femme.
?	Eminemment contemporain, Paris l'après-midi nous montre un type d'homme ballotté et indécis. Mais c'est un indécis qui sait ce qu'il veut. Dans les affaires d'amour, toutes les ruses sont permises si on veut arriver à son bonheur.
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Dans ce livre tout à la fois essai et analyse psychologique intime, Philippe Vilain tente de cerner la timidité dans les rapports complexes qu’elle entretient avec la pudeur, la crainte et la honte. À travers un large éventail d’exemples, personnels et littéraires, il développe l’idée que la timidité est bien plus qu’un trait de caractère subi, une prison que le timide a acceptée, une fatalité qu’il s’est créée. De la banale timidité sentimentale à celle, maladive, des grands pudiques, il fait ressortir toutes les nuances et les manifestations les plus variées et inattendues de ce phénomène désigné, mot à la signification trop vague. En interrogeant la psychologie, la philosophie et la littérature, et en ne s’épargnant pas lui-même dans une analyse parfois douloureuse, Philippe Vilain interroge ce qui est pour lui le « nouveau Mal du Siècle ».

Éloge de l'arrogance

Résumé

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