Fièvre romaine

Quand il lit par hasard une petite annonce dans le Spectator, Stephen Glennard y reconnaît de suite une manière de se fabriquer une nouvelle vie ainsi de prendre le coeur de la belle Alexa Trent. Il se trouve que des lettres que le grand auteur défunt Margaret Aubyn lui a écrit il y a plusieurs années sont en sa possession. Tout ce qu'il doit faire, c'est de mettre sa mauvaise conscience au rancard et de trouver un éditeur lui proposant un bel à-valoir. La publication de la Correspondance de Mrs Aubyn est un grand succès, le livre un best-seller et le sujet de conversation de la société bourgeoise new-yorkaise. La fascination (avec son aspect répulsif) des lecteurs se retrouve dans l'anonymat de l'homme qu'Aubyn a aimé ainsi.

La pierre d'achoppement

Un homme hagard, devenu l'ombre de lui-même, est déboussolé, envoûté par la visite quotidienne d'une morte-vivante... Une maison maudite, à l'aspect lugubre, où le nombre de morts croît dans des proportions inquiétantes.Un couple de vampires affamés, en quête de sang frais. 
Vampires, vous avez dit vampires ? 
Trois histoires de vampires, trois nouvelles sanglantes de trois grands maîtres de la littérature fantastique et de la science-fiction.

Histoires sanglantes / bloody tales

On a January evening of the early seventies, Christine Nilsson was singing in Faust at the Academy of Music in New York.

Though there was already talk of the erection, in remote metropolitan distances "above the Forties, " of a new Opera House which should compete in costliness and splendour with those of the great European capitals, the world of fashion was still content to reassemble every winter in the shabby red and gold boxes of the sociable old Academy. Conservatives cherished it for being small and inconvenient, and thus keeping out the "new people" whom New York was beginning to dread and yet be drawn to; and the sentimental clung to it for its historic associations, and the musical for its excellent acoustics, always so problematic a quality in halls built for the hearing of music.

It was Madame Nilsson's first appearance that winter, and what the daily press had already learned to describe as "an exceptionally brilliant audience" had gathered to hear her, transported through the slippery, snowy streets in private broughams, in the spacious family landau, or in the humbler but more convenient "Brown coupe."

The Age of Innocence

Edith Wharton adorait la France et aimait aussi beaucoup les voyages en voiture. Avec son mari Teddy, entre 1906 et 1907, c'est dans une Panhard et Levassor 15hp achetée d'occasion à Londres qu'ils effectuent ce "tour de France", parfois accompagnés de Henry James. Evidemment, les Wharton ne conduisent pas eux-mêmes, ils ont un chauffeur, et leurs bagages arrivent par chemin de fer, avec quelques domestiques, aux étapes les plus importantes. On voyage avec style ! Les Wharton sont des francophiles extrêmement cultivés et des touristes avertis. Partis de Boulogne, ils filent vers Amiens, Beauvais, puis Rouen. Ils continuent vers la Loire et l'Indre, puis font étape à Nohant sur les terres de George Sand. Paris, Poitiers, les Pyrénées, la Provence, l'Est. Rien ne les arrête ! En route, ils admirent tout, les cathédrales, bien sûr, les paysages, les villages, mais aussi les Français, leur civisme, leur élégance, leur bonne humeur et leur façon intelligente de profiter de la vie. Avec ce récit en forme de carte postale, Edith Wharton nous fait revisiter et redécouvrir lieux et monuments avec une chaleur et un enthousiasme communicatifs. Publié aux Etats-Unis en 1908 avec succès, La France en automobile n'avait jamais été traduit en français jusqu'à aujourd'hui.

La France en automobile

Originally published in 1907, this little known novel by the author of The Age of Innocence and Ethan Frome was considered controversial for its frank treatment of labor and industrial conditions, drug addiction, mercy killing, divorce, and second marriages.John Amherst, an idealistic middle manager in a New England textile mill, is committed to improving the deplorable working conditions of the laborers in his charge. But upper management, whose only concern is maximizing profits, frustrates his efforts. When Amherst eventually marries Bessy Westmore, the widow of the former mill owner, he is able at last to initiate an ambitious project of reform.But happiness for John and Bessy proves to be short-lived. It becomes quickly clear that Bessy does not understand and cannot share her new husband's passion for just labor conditions and industrial reform. She even resents the time he devotes to his work and the way in which his expenditures impact her extravagant lifestyle.Complicating the situation is the strong friendship that Bessy's old friend, Justine, develops with Amherst. Employed as a live-in tutor for Bessy's daughter, Justine eventually finds herself in an untenable position. How she reacts under pressure has lasting consequences for herself and those around her.In The Fruit of the Tree, Wharton has created a gripping tale full of psychological insights, deft social portraiture, and profound ethical questions that remain challenging even today.

Le fruit de l'arbre

"Il était caractéristique de sa part de garder de ses échecs un souvenir aussi aigu que de ses triomphes, et un désir passionné de les "rattraper", qui comptait toujours parmi les motifs obscurs de sa conduite. Elle avait enfin ce qu'elle voulait - elle avait conscience de posséder "ce qu'il y avait de mieux" ; et parmi les autres sensations, plus diffuses, l'adoration de Ralph lui procurait le plaisir raffiné qu'aurait pu connaître une reine guerrière portée en triomphe par les princes vaincus, et lisant dans les yeux de l'un d'eux la passion qu'il n'eût pas osé exprimer". Ondine Spragg s'ouvre les portes de l'aristocratie new-yorkaise grâce à son mariage avec Ralph Marvell. Son ambition l'amène à divorcer et à se lancer à la conquête des hommes susceptibles de lui apporter tout ce qu'elle désire, c'est-à-dire l'amusement mais aussi la respectabilité. Si elle échoue face au banquier Peter Van Degen, elle va trouver une nouvelle victime en la personne du Marquis de Chelles, grâce à qui elle va - espère-t-elle - trouver une place de choix dans le monde du Faubourg Saint-Germain. Mais c'est vers Elmer Moffatt, un ami d'enfance auquel elle avait été mariée secrètement, qu'elle finira par revenir et en compagnie duquel elle trouvera le bonheur. Les qualités d'analyse de la grande Edith Wharton font merveille dans cette vaste fresque qui dépeint une classe à l'agonie dans ce monde du XXe siècle en pleine formation, et tracent avec une talentueuse audace le portrait d'une femme moderne.

Les beaux mariages

Trois récits, parmi lesquels Beatrice Palmato, un fragment érotique inédit retrouvé en 2001. A sa lumière, les deux nouvelles qui complètent ce recueil, L'ermite et la sauvageonne et Le prétexte, révèlent une nuance rare, comme si depuis toujours l'écriture de Wharton avait langui d'évoluer dans l'éclat aveuglant des enchantements charnels.

Béatrice Palmato - Fragment érotique et autres textes

A moving portrayal of the struggle between desire and duty in nineteenth-century New York high societyNewland Archer, an eligible young man of the establishment is about to announce his engagement to May Welland, a pretty ingénue, when May's cousin, Countess Olenska, is introduced into their circle. The Countess brings with her an aura of European sophistication and a hint of scandal, having left her husband and claimed her independence. Her sorrowful eyes, her tragic worldliness and her air of unapproachability attract the sensitive Newland and, almost against their will, a passionate bond develops between them. But Archer's life has no place for passion and, with society on the side of May and all she stands for, he finds himself drawn into a bitter conflict between love and duty.

Fièvre romaine

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