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Toussaint Dubreuil | Dominique Cordellier
Toussaint Dubreuil | Dominique Cordellier

Toussaint Dubreuil

Publié par 5 continents, le 06 mai 2010

83 pages

Résumé

Peintre du roi sous Henri III et Henri IV, merveilleux luthiste, passionné d'équitation comme on peut l'être quand on est l'enfant d'un sellier, capable de jouter à la lance aussi bien qu'un fils de famille et soucieux de convivialité au point de mourir d'avoir couru la poste pour recevoir quelques amis, Toussaint Dubreuil semble avoir eu dans sa vie ces nobles manières qui donnent de l'assurance au bonheur. Son art doit être lu h la lumière de cette maîtrise du corps qui fait de la vie sociale un engagement physique et de cette virtuosité musicale qui, en accompagnant le chant, conduit à la poésie. Ses contemporains, qui l'appréciaient, parlent de ses "beaux tableaux"; ils l'estimaient "singulier en son art". Ceux qui redoutaient son talent soulignaient son ambition "d'inventer & peindre ansamble" comme l'avait fait Primatice à Fontainebleau. Ils l'ont vu disparaître jeune, en 1602, Agé de quarante et un ou de quarante-quatre ans, laissant derrière lui l'image d'un peintre "exceptionnellement intelligent et savant notamment quant au dessin et aux nus". En vingt ans, il avait fait siennes les meilleures expériences des artistes maniéristes actifs en Italie (Michel-Ange, Tibaldi, Passcrotti) ou en France (Primatice, Nicolò dell'Abate, Antoine Caron) et, non content d'être leur brillant héritier, il s'était imposé, avant Martin Préminet et Ambroise Dubois, comme le maître incontesté de la seconde école de Fontainebleau, créant en France, par la virtuosité, l'emphase et l'énergie de son dessin l'équivalent exact de l'art d'un Colttius ou d'un Cornelisz. sari Haarlem. A la fin de sa brève carrière, sans doute informé de la réforme artistique conduite par les Carrache à Bologne, il a su trouver une expression nouvelle, claire et éloquente, qui ouvrait la voie au classicisme français de La Hyre, Vouet et Poussin. Ce livre, le premier consacré à ce Malherbe de la peinture, présente cinquante-sept de ses dessins qui sont parmi les plus beaux et les plus méconnus de l'art français.

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