Outland rock

André Breton disait du Mexique qu'il est "le seul pays au monde instinctivement surréaliste". Rien ne sert de vouloir l'expliquer, il suffit simplement d'y croire, comme l'Italien Pino Cacucci, connu en France pour ses romans noirs. En une trentaine d'histoires couvrant tout le Mexique dans l'espace et le temps, il nous guide dans un pays d'un millier d'ethnies, un pays qui depuis plus d'un siècle sert de refuge aux vaincus de toutes les guerres civiles, un pays qui n'est pas seulement pauvreté lancinante ou richesse obscène. On croisera au détour de ce livre de singuliers personnages, des mécaniciens philosophes et des vendeurs de pneus anthropologues, des éleveurs de coqs et des nageurs d'Acapulco, une modeste logeuse dépositaire de légendes millénaires, et jusqu'à Octavie Paz, prix Nobel de littérature.

Poussières mexicaines

Gino Mastruzzi est un détective privé, façon de parler. Oui, de temps en temps, on lui confie une affaire à résoudre, mais ses enquêtes finissent toujours par la découverte d'une réalité qui ne peut pas - qui ne peut plus - " se résoudre ". C'est la réalité urbaine du marginalisme et du racisme, des poches de pauvreté et de la délinquance dans le cadre d'une ville " civilisée " et opulente comme Bologne. Plutôt qu'enquêteur, Mastruzzi - bourru, donquichottesque - est une sorte d'assistante sociale. Il se jette à l'eau partout où il flaire l'injustice et finit ainsi par démasquer une ville faite également d'arrogance, de pouvoir occulte, de personnages intouchables... Gino Mastruzzi a beaucoup d'amis parmi les vagabonds et les S. D. F., les gitans et les immigrés, les mendiants et les chômeurs et, partageant leur lutte quotidienne contre les moulins à vent, il ne triomphe jamais. Toutefois, il se sort de chaque nouvelle entreprise hasardeuse, conservant le seul bien précieux à ses yeux : la dignité.

Mastruzzi Enquete. Petites Histoires De Bolognais Tres Civils Dans Une Bologne Incivile Et Barbarisee - Occasion

Renouant avec son amour pour le Mexique, Pino Cacucci arpente la Basse-Californie, du Sud au Nord, de La Paz à la frontière de Tijuana. Son récit est un plaidoyer pour le respect de la nature et des baleines, qui ont pris l'habitude d'affluer dans cette région, véritable sanctuaire où elles trouvent refuge.

Pino Cacucci nous invite à un voyage rythmé par des descriptions et des anecdotes inoubliables. Sur les traces de Steinbeck, qui y séjourna dans les années 1940, il redécouvre les légendes des amazones et des perles géantes, rassemble des histoires de pirates et de trésors ensevelis, de Jésuites et de missions abandonnées, d'Indiens et de voyageurs perdus.

Ce que savent les baleines

Thriller politique, enquête journalistique, dénonciation d'un crime de masse. Ce roman de Pino Cacucci est tout cela à la fois. Mais c'est aussi le passionnant récit d'aventures humaines dans un pays immense et bariolé, avec ses paysans, ses Indios, ses révolutions avortées, ses riches corrompus : le Mexique. Un Mexique asphyxié par la pollution, exploité, ravagé par la violence, asservi et pillé par des hommes à la solde d'un pouvoir, occulte, mais organisé par les nantis qui l'entourent. Quant aux héros, ils sont épiques : un journaliste, reporter-télé, utopiste ; un jeune boxeur réaliste qui cherchera à comprendre comment et pourquoi son frère, médecin des pauvres, a été assassiné par la pieuvre américaine ; et un aventurier ex-capitaine des marines recyclé dans la sécurité privée, cynique et blasé mais lucide. Pino Cacucci modèle ses paysages et ses actions dans le moindre détail, façonne ses vérités, sculpte ses personnages avec des mots simples, dénonce les impostures d'une société rongée par l'égoïsme et l'argent. En effet, si son livre peut être appréhendé comme un violent pamphlet contre l'hégémonisme américain, le style incisif de Cacucci sait aussi se fait tendre lorsqu'il parle des déshérités et de leur soif de bonheur.

Demasiado Corazón

Tina Modotti

Secondo la mitologia azteca, il Mictlán era il livello inferiore del mondo sotterraneo, l'aldilà abitato dai signori della morte. La leggenda lo situava a nord e per raggiungerlo bisognava percorrere un cammino irto di ostacoli scandito in nove tappe. La prima era la Terra e l'ultima "Il luogo di ossidiana, dove non ci sono finestre, né fori per il fumo". Questo è il viaggio di Makina, la protagonista del romanzo. Sua madre Kora le ha chiesto di andare a nord in cerca del fratello partito molti anni prima senza fare mai più ritorno. Makina attraverserà città e fiumi senza nome, chiederà consiglio ai duri della Cittadina, tratterà con i capi clan e consegnerà un pacchetto di cui ignora il contenuto. Segnali che precederanno la fine del mondo procede con il ritmo di una favola e ci fa varcare il confine impalpabile tra ciò che sta scomparendo e quello che ancora non è nato.

Segnali che precederanno la fine del mondo

Polvere e sole. Silenzi. Pochi spiccioli guadagnati per la strada offrendo rime in cambio di pietà. Perché Lupo ha un talento: sa come trasformare in musica ciò che vede. Un giorno incontra un Re, entra a far parte della sua corte e acquista un ruolo: diventa l'Artista. Canta corridos per il suo Signore e con la Bimba scopre l'amore che fino ad allora aveva conosciuto solo per sentito dire. Ma a poco a poco i suoi occhi si abituano allo sfarzo del Palazzo e iniziano a intravedere gli orrori e la corruzione che si celano dietro ai potenti facendo nascere in lui un profondo desiderio di libertà e indipendenza. La ballata del re di denari, è uno degli esordi letterari più dirompenti degli ultimi anni. Utilizzando lo stile caratteristico e affascinante della favola, Yuri Herrera mette a nudo i meccanismi che ordinano il mondo dei narcotrafficanti e ci regala una tragedia shakespeariana ambientata in Messico.

Outland rock

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