Une autobiographie où alternent souvenirs et réflexions.

Un siècle, une vie

Jean Guitton fait, à 87 ans, le bilan, d'une vie dominée par une foi inébranlable. A travers son récit, l'auteur découvre les facettes inconnues de personnages illustres: Teilhard de Chardin avec qui il a des entretiens philosophiques passionnés, Charles de Gaulle qui le reçoit, le dispute mais l'écoute, Georges Althusser, son élève préféré en khâgne ... Un "vécu" qui, en reprenant l'essentiel de l'itinéraire d'un homme, d'un intellectuel, d'un croyant, le complète par le plus surprenant: tout ce qu'il avait jusqu'ici hésité à confier à la postérité.

Edmond Giscard d'Estaing est un « humaniste et un homme d'action », dont Félix Bonafé, en écrivant la vie, dit « qu'il a vécu activement les grandes aventures qui ont bouleversé notre monde » : la création et la disparition de l'Empire français, le déferlement du bolchévisme, le drame hitlérien et la naissance de l'idée européenne pour laquelle il se passionna. Jean Guitton, le présentant dans l'introduction, confirme lui aussi que ce livre « donne l'image d'un homme de France à la Montaigne, en qui se reflète l'image de son temps ». Pour connaître la réalité profonde d'un être, on se réfère généralement soit à une biographie, soit à des mémoires. Dans ce livre, l'auteur et son sujet ont composé ensemble, en s'interrogeant et en se répondant, un portrait original et vivant. Ainsi, l'ouvrage vaut-il non seulement par ce qu'il apporte de la vision historique et philosophique de notre temps, mais par la méthode remarquable qui a été employée. Edmond Giscard d'Estaing aime à rappeler la phrase de Gothe, selon laquelle « la plus belle ouvre d'art qu'un homme puisse réaliser est la construction de sa propre existence ».

Edmond Giscard d'Estaing - Un humaniste homme d'action

Servie par un don d'observation exceptionnel et par une mémoire sans défaut, Renée Langloys, dans ses ouvrages précédents, a brossé - de l'Auvergne d'hier - une vaste fresque, dont on admire l'originalité et la couleur. L'ouvrage d'aujourd'hui nous introduit dans une catégorie sociale mal connue : celles des hardis négociants du siècle dernier qui, derrière leurs comptoirs d'une maison de gros, ou sous la charge hétéroclite du colporteur, servis par les maigres moyens de l'époque, ravitaillaient l'Auvergne et, tout particulièrement, les planèzes autour de Saint-Flour, cette capitale toujours vivante. Bourgeois de ville et paysans de terroir, penchés sur un travail exigeant, à pied, à cheval, ou grâce aux voies ferrées, qui s'insinuaient peu à peu dans nos montagnes, préparaient - par leur labeur - notre civilisation de l'abondance, de la voiture et des loisirs.

La Haute-Auvergne au bon vieux temps (4). Quand cheminait le colporteur - En Auvergne, 1840-1918

Cinquante vertus, de l'amour à la vérité en passant par le courage, le devoir, l'espérance, l'humilité, la justice, l'obéissance, la prudence, la pureté, la sagesse, le silence, sont passées ici au crible de la foi et de la sagacité de Jean Guitton, sous l'œil complice de Jean-Jacques Antier. Ni catéchisme moralisateur ni traité philosophique, il s'agit là d'un guide simple et concret permettant de s'attarder sur quelques valeurs fondamentales avec un regard qui n'est exempt ni d'humour ni de fraîcheur.

Le livre de la sagesse et des vertus retrouvées

Ce livre sur l'Académie, un Français n'aurait jamais pu l'écrire : il aurait été trop admiratif, ou trop ironique ; il n'aurait jamais su trouver le juste milieu, manquant de ce recul que donne l'espace. Il fallait un ami de la France, lointain et proche, capable de tout comprendre, et de mêler sans cesse une extrême tendresse et un certain sourire. En ce sens, M. Choucri Cardahi nous fait assister à la Comédie académique, qui est une des formes de la Comédie humaine. Feuilletez ce livre, vous y trouverez des précieux ridicules, des génies imaginaires, des misanthropes surtout : le lion, la belette, l'agneau, le renard. Mais aussi, vous y trouverez le sens constant de la grandeur, de la noblesse, de la profondeur, allié à l'intelligence, le goût de l'universel, - et cette tradition humaniste qui fait que l'on peut exposer les problèmes les plus divers et les plus difficiles, dans la langue commune, que l'on peut faire dialoguer le stratège et le poète, le politique et le religieux, l'homme de théâtre avec le philosophe, que dis-je ? que ce dialogue constant de chacun avec chacun est la loi suprême de cette société, qui n'a pas son analogue, sauf chez les morts. Et ce sont des vivants.

Regards sous la Coupole - Histoire et petite histoire de l'Académie française

Mon petit catechisme

Le Probleme De Jesus Divinite Et Resurrection

En 1976, l'écrivain Paul Morand, alors âgé de 88 ans, disait - dans une interview radiodiffusée à FR3 le 22 août 1988 : « Le dernier bonheur, c'est la mort. » Le propos est d'une saisissante beauté mais, au regard des souffrances physiques et morales dont s'accompagne souvent l'agonie, il est permis de le juger scandaleux ou suicidaire. En fait, il ne se justifie que si l'on pense, avec Thérèse de l'Enfant Jésus : « Je ne meurs pas, j'entre dans la Vie. » Alors, les perspectives s'inversent et, dans l'attente de cette aurore à venir, la peau de chagrin de l'existence s'ouvre, se dilate, et s'agrandit au lieu de se rapetisser. Pénétré du caractère bienfaisant de telles pensées, Patrick de Ruffray, né en 1906, a jugé l'heure venue de donner son sentiment sur elles.

Un siècle, une vie

Résumé

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