Elle est la

In occupied France, an adolescent boy, pushed into a closet as his family is taken by Nazi soldiers, accidentally escapes the death camps. As an adult, "Federman," at once the novelist himself and a literary character, wonders what it means to re-tell this experience, if it can be re-told, or if the reduction of one's story or life to a single moment isn't the greatest of all horrors. Since its initial publication in 1979, The Voice In The Closethas been hailed as one of the great experiments of prose ficiton: a single sentence, concrete recit of wrenching emotional impact. The new bilingual edition of the text features French and English versions newly revised by the author, with an introduction by Gerard Bucher and an end note by Theodore Pelton.

La voix dans le cabinet de débarras / The voice in the closet

It's a strange place one you would prefer not to be in but it's too late / C'est un endroit étrange où nous aurions préféré ne pas aller mais il est trop tard.

Future concentration - Edition bilingue français-anglais

"Ah, qu'est-ce que j'ai pu travailler dur dans cette ferme pendant ces trois longues années. Oui, j'avais que 13 ans quand mes parents ont été arrêtés. J'étais un petit garçon de la ville timide qui avait jamais vu une vache ou un cochon de près, qui savait pas comment plumer un poulet mort, ou comment les animaux se montent dessus pour forniquer. Et me voilà dans le fumier jusqu'au cou, à traire les vaches, à cultiver la terre avec une paire de bœufs attachés à une charrue, à nourrir les cochons, les poules, les lapins, les oies et les chèvres. Tous les jours j étais assailli par la mort et la fornication. La mort et la baise, c'est la vie dune ferme, et moi j apprenais les lois de la mort et les lois du sexe... " Retour au Fumier: Raymond Federman, raconteur déplacé, poursuit ici son travail de mémoire avec une gravité toujours distanciée et une nostalgie sans cesse contrecarrée par un humour salvateur.

Retour au fumier - Récit nostalgique pour mon vieux chien Bigleux

Fiction. Jewish Studies. "Shhh, murmured my mother. And the first thirteen years of my life vanished into the darkness of that third floor closet." On a July morning in 1942, Raymond Federman's childhood ended, as his parents and two sisters were arrested by collaborationist French police and sent to their deaths at Auschwitz, with Raymond alone evading capture. In SHHH, his final novel, Federman reconstructs this childhood out of fragments, speculations, and doubtful recollections--the stories of a lost life, enmeshed with a history that can never be forgotten. "Federman is inarguably one of the most significant vanguard writers of the second half of the twentieth century and first years of the twenty-first"--Lance Olsen.

Chut: histoire d'une enfance

Amer Eldorado, 2/001: récit exagéré à lire à haute voix assis, debout, ou couché

L'histoire de deux enfants séparés par la guerre et qui, des années plus tard, toujours sur fond de guerre et de violence, entreprennent de se retrouver en tentant de reconstruire l'absence. Un texte grave tout en nuances pour dire la guerre, la séparation, l'histoire et ses atrocités, la vie dans sa proliférante beauté. Après trente-cinq ans de séparation, Sarah attend son cousin qui, comme elle, a survécu à la grande rafle qui lui a volé sa famille, et reconstruit sa vie.
« Voilà comme je vois cette histoire... D'un côté, une terre de fausse représentation où le cousin de Sarah vit depuis trente-cinq ans. De l'autre, une terre de fausses promesses, un morceau de désert plein de mirages, où Sarah vit son propre exil depuis le même nombre d'années. Et, entre les deux, comme mis entre parenthèses, le pays où les deux cousins sont nés et où s'est commise une impardonnable atrocité durant la guerre... »
Effaçant dates et noms de lieux, le narrateur tâtonne à la recherche du récit le plus simple et le plus vrai possible.
Dépouillement du récit, traitement à la fois ludique et poignant du temps du souvenir et des lieux de mémoire, le tout raconté par un narrateur qui dans sa quête créatrice cherche le consentement d'un interlocuteur fantôme:
À qui de droit est un lamento polyphonique où un homme qui se dit « cinglé, toxicomane du mot » tente sans relâche d'écrire l'indicible, de donner une réalité verbale à l'absence.

à qui de droit

Raymond Federman (1928 – 2009) est né à Paris, dans une famille ouvrière juive. En 1942, ses parents et ses soeurs sont enlevés dans la rafle du Vél d’Hiv et meurent à Auschwitz. Caché dans un placard par sa mère, l’enfant survit miraculeusement. Il passera le reste de la guerre à la campagne. Après la guerre, il se décida à partir aux Etats-Unis où, poussé par la faim, il se porta volontaire pour aller se battre en Corée. Il entama ensuite une double carrière d’universitaire et de romancier.

Elle est la

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