TOTEM

Le Chant de la phalène (oraison) fait rejouer, à travers un ensemble de photographies, dont certaines réhaussées à la mine graphite, une expérience sensible du paysage. Anne-Lise Broyer livre ici le travail qu'elle a développé au cours d'une résidence au Domaine de Kerguéhennec. Elle y observe la vie dans ses moindres reliefs et dans son mouvement le plus infime, le plus délicat. Cette approche de la nature est aussi une façon de se tenir dans un monde abîmé, un monde où "rien ne chante plus et tout est bien chantage" (Bernard Lamarche-Vadel), où les moineaux sont éteints par les corbeaux, les choucas. Il s'agit de rendre à nouveau le bruissement audible, comme un chant contre chant et ce chant contiendrait toute la beauté du monde mais aussi sa perte.

Le chant de la phalène (oraison)

S'ils réussissent, elle se mettra à bouger et même à tourner, la table astronomique de la plus grande aberration, en longitude et latitude des étoiles fixes.

La plus grande aberration

tu dois jouer pour devenir sérieux celui-là improvise à la fenêtre un enfant bien avisé qui s'amuse avec son pipeau antique c'est un joli jeu solitaire une partie en maniaque

Rien à cette magie

Quelque chose cloche

«Une bulle a été soufflée par un jeune homme assisté de son cadet et son mouvement est comme rien ou comme une ritournelle.»

comme celui qui le traverse, le paysage se transforme, les perspectives se défont - des images fantômes. Des épreuves supposées, une initiation au terme de laquelle on ne sait rien de plus ni de moins

Le pré est vénéneux

Le 29 juin de chaque année le passé revient, si rien ne l'arrête il devient une habitude, avec le masque de l'araignée et celui de la stupeur.

TOTEM

Résumé

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Critiques

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