Des héritiers sans passé - Essai sur la crise de l'identité culturelle européenne
Antonin Artaud ou la fidélité à l'infini
Publié par Pierre-Guillaume de Roux, le 20 février 2014
430 pages
Résumé
Un être "abyssal et lumineux", disait d'Antonin Artaud (1896-1948) un de ses contemporains. Des abîmes explorés par le "suicidé de la société" n'a-t-on pas déjà tout dit ? Nul destin ne fut il est vrai plus cruel que le sien, mais peu de vies aussi intenses en dépit de la maladie, d'une exaltation avoisinant souvent la folie, et d'un internement qui dura neuf ans. De la lumière irradiant ses écrits par contre il reste d'autant plus à dire qu'on ne la sépare pas de l'ombre d'où elle tient son éclat à nul autre pareil. Ni les blasphèmes ni les reniements dont est ponctuée cette oeuvre hors du commun n'en altèrent l'unité et le chant profond. Aujourd'hui intégralement publiés, les écrits d'Artaud montrent l'insistance d'une unique préoccupation: comment guérir la vie, malade de ses doubles vampiriques ? En remettant les formes contrefaites au creuset pour en extraire les forces encore vives, n'a cessé de répondre Artaud. Mais c'est dans les Cahiers de Rodez qu'est engagé le terrible corps à corps d'un homme seul avec Dieu et sa Création, qui allait donner au "corps" artaudien sa puissance de frappe et sa jubilation. Nul besoin d'évoquer la folie pour en entendre le message, adressé aux hommes d'un temps qui est plus que jamais le nôtre.
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