L'Égypte ancienne au Louvre

L'art égyptien est avant tout religieux et funéraire. Sa finalité est d'assurer la vie du défun dans l'au-delà et le beau n'y est qu'un moyen d'atteindre l'éternité. Médiateur de l'immortalité, l'art égyptien se caractérise par une certaine permanence des formes.

A travers 100 chefs d'oeuvre (tombes décorées, pyramides, statues, reliefs, textes des sarcophages, livres des morts, trésors, etc.) des origines à l'époque ptolémaïque, Christiane Ziegler et Jean-Luc Bovot montrent cette tension entre tradition et innovation. Ils abordent les différentes disciplines artistiques, en suivant les grandes étapes de l'histoire égyptienne :
- de la période de Nagada au temps des pyramides.
- le Moyen Empire ou l'âge du classicisme.
- le Nouvel Empire.ou le temps des conquêtes.
- la Basse Époque ou les derniers feux de l'art égyptien.

Des annexes fournies (chronologie des dynasties, carte, glossaire, bibliographie) font de ce livre un outil précieux pour tous ceux qui souhaitent s'initier à l'art égyptien ou approfondir leur connaissance d'une civilisation longue de plus de 4000 ans.

L'art égyptien

Auguste Mariette naît à Boulogne-sur-Mer en 1821, mais c’est sur les rives du Nil qu’il va laisser son empreinte.Pionnier à l’activité débordante, il découvre notamment, à Saqqara, le Sérapéum et la nécropole royale de l’Ancien Empire, et connaît alors honneurs et célébrité.Conservateur-adjoint au musée du Louvre, il n’aura de cesse de poursuivre l’œuvre de Champollion. Nommé directeur des Antiquités en Égypte par le vice-roi Saïd Pacha, il fondera le musée du Caire. Parcourons la terre des pharaons en empruntant l’itinéraire que Mariette pacha traça lui-même en 1878, pour y découvrir les plus belles pièces de l’art égyptien.

Des dieux, des tombeaux, un savant

Stèles d'Horus sur les crocodiles

Le Louvre - Les antiquités

Chef-d'œuvre incontesté du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre, le Scribe " accroupi " séduit le visiteur par la vivacité de son regard, mais, au-delà de la fascination qu'elle exerce, cette œuvre constitue un merveilleux exemple de la statuaire égyptienne de l'Ancien Empire. Les effigies de scribe, dont les plus anciennes sont attestées sous la IVe dynastie, éternisent une occupation des plus nobles. De caractère funéraire et symbolique, elles évoquent peut-être aussi l'activité des princes qui, à la IVe dynastie, formaient les cadres de la haute administration et du clergé. Fruit des fouilles que l'égyptologue Auguste Mariette mena au XIXe siècle sur le site du Sérapéum de Memphis, le Scribe " accroupi " n'a guère livré de réponses aux questions que nous pouvons nous poser : qui est-il ? à quelle époque exacte a-t-il vécu ? Retraçant l'histoire de cette statue, l'auteur a retrouvé de nouveaux éléments et nous propose dans cet ouvrage des hypothèses inédites sur ce personnage attachant et énigmatique.

Le Scribe Accroupi

La brillante civilisation qui se développe en Egypte durant l'Ancien Empire, vers 2700 à 2200 avant notre ère, atteint dans tous les domaines les plus hauts sommets. La pierre fait son apparition dans l'architecture. Les monuments funéraires que les rois se font construire sur le plateau de Saqqara et aux alentours prennent progressivement la forme de pyramides, témoignage le plus universellement connu de la splendeur de cette époque.
Jean-Pierre Adam et Christiane Ziegler ont conçu cet ouvrage comme une invitation à découvrir ce qu'est véritablement un complexe pyramidal, demeure d'éternité du pharaon et lieu du culte royal, en accordant une large place à l'architecture mais aussi au décor. Les statues, les parures, les bas-reliefs, encore sur place ou conservés dans les musées, sont autant d'occasions de présenter les hommes qui édifièrent ces monuments inégalés et l'activité débordante qui, bien après la mort du roi, animait ces lieux parmi les plus visités aujourd'hui en Egypte.

L'Égypte ancienne au Louvre

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