Classicisme et romantisme

Pendant l'âge baroque, de 1660 à 1770 environ, les arts plastiques et l'architecture furent les instruments privilégiés d'une mise en scène du monde organisée par le pouvoir. Le premier acte se joua à Rome, d'où l'art baroque se répandit à travers l'Europe. Les papes, ses principaux commanditaires, l'utilisèrent pour leur propre apothéose, mais aussi pour célébrer la gloire de Dieu et propager les dogmes de la Contre-Réforme. A la cour du Roi Soleil, l'art baroque soutient par sa grammaire symbolique la volonté de puissance centralisatrice de Louis XIV et idéalise avec faste un pouvoir qui se définit comme absolutiste et de droit divin. Face au reste de la France et aux États étrangers, Versailles affirme avec éclat une grandeur qui se veut insurpassable et qui s'imposera effectivement, durant la deuxième moitié du XVIIe et au XVIIIe siècle, comme le modèle politique et culturel dominant dans la plupart des cours européennes - qui adoptent parallèlement le français comme langue d'usage. A côté des régions et des Etats catholiques liés à la Contre-Réforme - hauts-lieux " naturels " de l'art et de l'esthétique baroques -, cet ouvrage aborde également l'art dans les pays de culture protestante et bourgeoise. L'exemple de la peinture hollandaise du XVII siècle, reflet réaliste de la vie sociale aux Pays-Bas, témoigne d'une autre forme, plus pragmatique, de transposition morale des aspects religieux dans l'art. Contrairement à la peinture, traitée pour l'essentiel dans le cadre du XVIIe siècle, l'étude de l'architecture et de la sculpture se prolonge largement au XVIIIe siècle, jusqu'au baroque tardif et au Rococo. Dès avant la fin de l'Ancien Régime et l'irruption de la Révolution française, en 1789, les feux de la fête baroque s'étaient éteints à peu près partout en Europe. A bout de souffle, l'envolée, l'excès, la passion et le pathos baroques avaient cédé le pas aux courants intellectuels et artistiques issus des Lumières.

L'Art baroque - Architecture, sculpture, peinture

Editeur : H.F. Ullman Date de parution : 2007 Description : In-8, 464 pages, souple, occasion, très bon état. Envois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l'ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci. Référence catalogue vendeur: X2728.

L'Art de la Renaissance italienne: architecture, peinture, sculpture, dessin

Métropole artistique, Vienne fait partie des villes les plus visitées d'Europe. Célèbre pour sa musique et son théâtre et riche en chefs-d'œuvre plastiques et architecturaux, la capitale autrichienne concentre ses trésors en un espace très réduit. À l'exception des palais du Belvédère et de Schönbrunn, ils se situent pour l'essentiel dans le quartier historique du Ier arrondissement. L'ancien centre-ville s'offre au regard tel un musée à ciel ouvert. Edifices romans, gothiques, baroques, rococo et classiques côtoient les diverses expressions de l'historicisme et de l'Art nouveau, sans oublier l'architecture contemporaine.
La principale mesure d'urbanisme du XIX siècle fut la destruction des vieux remparts qui étouffaient depuis longtemps la ville plus qu'ils ne la protégeaient. Elle permit l'édification de la somptueuse Ringstrasse et accéléra l'expansion de la cité en cercles concentriques. Quand les contours tant architecturaux que sociologiques de l'ancienne Vienne vinrent à s'estomper, la dynamique urbaine et démographique de la seconde moitié du XIXe siècle se traduisit par un bouillonnement culturel, du tournant du siècle à la fin de la monarchie danubienne en 1918. La " Vienne 1900 ", où se heurtèrent avec violence songe et réalité, où Sigmund Freud écrivit son Interprétation des rêves et élabora la théorie et la pratique de la psychanalyse, composa l'un des chapitres les plus palpitants de l'histoire artistique et culturelle européenne.
Les époques phares de l'art viennois sont successivement la période baroque et ses célèbres architectes Johann Bernhard Fischer von Erlach et Johann Lucas von Hildebrandt, l'ère du Ring avec les somptueuses constructions de l'historicisme, et enfin la Vienne des années 1900 à 1918. Otto Wagner, Josef Hoffmann et Adolf Loos s'y sont illustrés comme architectes, Gustav Klimt, Oskar Kokoschka et Egon Schiele comme peintres d'exception. En raison de leur importance, ces époques occupent la plus grande partie de l'ouvrage. Elles sont encadrées par deux chapitres : celui concernant l'architecture et les arts plastiques au Moyen Age et celui couvrant la période de 1945 à nos jours. Le texte traite essentiellement de la peinture, de la sculpture et de l'architecture, sans oublier de livrer un éclairage historique, politique et culturel plus général.
Deux tiers des photographies ont été réalisés spécialement pour cet ouvrage. Il s'agit surtout de nombreuses vues d'intérieurs - y compris de palais habituellement fermés au public - qui ont fait l'objet d'une préparation et d'un travail des plus attentifs.

Vienne - Art et architecture

L'art roman est la première époque artistique qui embrassa toute l'Europe médiévale. On le voit prendre naissance aux alentours de l'an mil et - si l'on tient compte des formes tardives qui se manifestent en Allemagne et en Italie - il ne s'achève que vers le milieu du XIIIe siècle. Remontant les siècles, quelques chapitres du présent ouvrage incluent également l'art carolingien et l'art ottonien - ce dernier en pays germanique. Pourquoi " roman " ? Certainement parce que cet art reprend certaines formes typiques de l'architecture romaine, en particulier l'arc en plein cintre, peut-être aussi par référence à la notion de " langues romanes ". Mais bien plus que romain, ou antiquisant, l'art roman est profondément imprégné de l'esprit du christianisme, plus encore, il est dans son essence même un art sacré chrétien. La quasi-totalité des œuvres architecturales, sculpturales et picturales traitées dans cet ouvrage ne peuvent être comprises qu'en référence à cet univers chrétien. Et ici, tout particulièrement, la civilisation monastique, à laquelle l'introduction accorde une place privilégiée.
L'abondance des reproductions photographiques - originales, à quelques exceptions près - révèle à l'observateur la richesse inouïe du langage des formes romanes. Les textes d'accompagnement et un petit précis d'architecture qui recense et explique les différentes formes sont là non seulement pour commenter ces illustrations mais aussi pour enrichir
le catalogue courant de critères (arc en plein cintre, murs massifs et pesants, etc.) par lequel on identifie habituellement le " style roman ". Les images auront-elles le don de suggérer l'atmosphère si particulière qui se dégage d'une église médiévale ou d'une abbaye ? Réussiront-elles à évoquer un univers dont nous sommes si loin à certains égards ? Indissociable de l'architecture, et fascinante, la sculpture est la clef d'une mentalité où se côtoient des peurs et des espérances qui ne sont plus les nôtres. Enfin l'histoire de l'art ne saurait se concevoir sans les apports essentiels de disciplines complémentaires telles que l'histoire des idées ou celle des civilisations. Ce sont toutes ces informations que le présent ouvrage s'est efforcé de rassembler, avec l'ambition de faire revivre à ses lecteurs ce très grand art qu'est l'art roman.

L'art roman - Architecture, peinture, sculpture

De l'Antiquité à nos jours, l'art du jardin européen a joué un rôle essentiel dans la culture occidentale. Élevé au rang de discipline artistique à part entière, l'art paysager atteint son apogée à la Renaissance et à l'époque baroque ainsi qu'en témoignent les jardins de la Villa d'Este à Tivoli, le parc du château de Versailles ou encore le Hortus Palatinus de Heidelberg. La brillante diversité des jardins créés à différentes époques de l'histoire de l'art en Europe est admirablement retracée par des textes précis et documentés, ainsi que par de nombreuses photographies. Des sujets spécifiques font l'objet d'un éclairage particulier : la conception des jardins anglais aux XVIIIe et XIXe siècles, ou l'oeuvre de A J Dézallier d'Argenville, par exemple. Un livre à mettre entre les mains de tous les amoureux de l'art des parcs et des jardins.

Parcs et jardins en Europe - De l'Antiquité à nos jours

Le monachisme romain occidental et oriental a largement contribué à la civilisation et aux arts de l'Europe. Aujourd'hui encore, le visiteur est frappé par l'atmosphère de recueillement qui règne dans les anciens sites monastiques. Entrez dans l'histoire du monachisme, depuis son apparition à la fin de l'Antiquité jusqu'à nos jours, en passant par son apogée au Haut Moyen Age. Initiez-vous aux ordres et à leurs particularités, découvrez abbés et abbesses, moines érudits. L'architecture des abbayes et leur configuration faisant appel tant à l'art qu'au savoir-faire artisanal sont bien entendu aussi au coeur de cet ouvrage, de même que le quotidien de la vie monastique, l'enluminure médiévale ou les jardins monastiques.

Ordres et monastères - Christianisme : 2 000 ans d'art et de culture

POTSDAM - Kunst, Architektur und Lanscaft / Art, Architecture, and Landscape / Art, architecture et paysage (Multilingual)Potsdam est à Berlin ce que Versailles est à Paris, et Windsor à Londres. Résidence des rois et empereurs de Prusse pendant plus de deux siècles, Potsdam fourmille de palais, villas, parcs et jardins qui témoignent du génie artistique et culturel de l’Allemagne des siècles passés. Cet ouvrage présente plus de 100 monuments à découvrir à Potsdam et dans ses environs.

POTSDAM

La Renaissance italienne appartient aux époques les plus brillantes de la culture européenne. L'intérêt que les historiens de l'art et le grand public portent aux trecento, quattrocento et cinquecento, si extraordinairement riches au regard de la création artistique, ne s'est jamais démenti. Les importants travaux de restauration menés dans la chapelle Sixtine, de 1980 à 1994, sont venus confirmer cet attrait, tout en révélant sous un jour nouveau les fresques de Michel-Ange. Autour de quatre thèmes majeurs l'architecture, la sculpture, la peinture et le dessin, le présent ouvrage invite le lecteur à une promenade culturelle dans les grands centres de la Renaissance que sont Florence, Rome ou Venise. Les nombreuses illustrations et les analyses détaillées se conjuguent pour offrir une présentation complète des œuvres et l'on appréciera le soin pris par les auteurs à replacer les créations dans le contexte historique et spirituel de l'époque. Ainsi l'on apprendra que certaines évolutions décisives, communément attribuées à la Renaissance, remontent, en fait, au bas Moyen Age. L'ouvrage passe en revue les artistes qui ont donné les impulsions majeures et met l'accent sur l'étendue réelle des innovations. En ceci, il s'éloigne d'une image idéalisée de la Renaissance, forgée au XIXe siècle. Mais pour apprécier et admirer les œuvres du Rinascimento, il n'est nullement besoin de croire au miracle culturel.

Classicisme et romantisme

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