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Francophonie et démocratie - Symposium international sur le bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l'espace francophone | Gérard Conac • Collectif
Francophonie et démocratie - Symposium international sur le bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l'espace francophone | Gérard Conac • Collectif

Francophonie et démocratie - Symposium international sur le bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l'espace francophone

Publié par Pédone, le 01 décembre 2001

948 pages

Résumé

En adoptant, le 3 novembre 2000, la Déclaration de Bamako, les Ministres et Chefs de délégation des pays francophones ont fait franchir à la Francophonie une étape décisive dans l'affirmation de sa dimension politique et de son engagement en faveur de la démocratie et des droits de l'Homme. Ils répondaient en cela au souhait exprimé par les Chefs d'Etat et de Gouvernement des pays ayant le français en partage, qui, réunis, en septembre 1999, à Moncton, au Nouveau Brunswick (Canada), lors du 8ème Sommet de la Francophonie, avaient décidé d'organiser, en l'an 2000, conformément à la Recommandation émise à Bucarest, en décembre 1998, par la Conférence Ministérielle de la Francophonie, un Symposium International sur le " Bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l'espace francophone " afin " d'approfondir leur concertation et leur coopération autour de l'Etat de droit et de la Culture démocratique ". Durant les 10 années précédentes, en effet, la Francophonie, selon la doctrine progressivement forgée, de Dakar, en mai 1989, puis à Chaillot, Maurice, Cotonou, Hanoi et Moncton, à partir des décisions et résolutions pertinentes des Sommets successifs, s'est résolument impliquée dans l'accompagnement des processus émergents dans nombre de ses pays membres afin de promouvoir l'Etat de droit, la démocratie pluraliste et les droits de l'Homme. La Charte rénovée de la Francophonie, issue du Sommet de Hanoï, en novembre 1997, en consacrant ces démarches comme priorités pour la consolidation de la paix, a confirmé ces options premières et confié au Secrétaire général de la Francophonie des pouvoirs spécifiques en matière de prévention et de règlement des conflits, ainsi que dans le domaine de l'observation des élections. Elle a consolidé de la sorte, comme l'avait fait, déjà, la Déclaration adoptée au Caire, en novembre 1995, par les Ministres francophones de la justice, le corpus fondateur de cette action. En l'absence, aujourd'hui encore, d'un instrument international à valeur universelle, pour la démocratie, le défi majeur, tel que fixé par les Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Francophonie, résidait dans la capacité de pouvoir doter la communauté francophone d'un texte de référence consensuel, à la fois sur les principes constitutifs de la démocratie, ainsi que sur les paramètres permettant l'application effective de ces principes, comme de ceux relatifs aux droits de l'Homme, tels qu'ils résultent des conventions internationales et régionales en vigueur. Dans cette perspective, trois objectifs principaux étaient assignés à la tenue du Symposium de Bamako : dresser un état des lieux exigeant des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans les pays membres de l'espace francophone ; identifier les pratiques positives mises en œuvre pour répondre aux grands principes de la démocratie ; recommander, enfin, les adaptations nécessaires des actions de coopération conduites depuis de nombreuses années par la Francophonie en accompagnement des processus de démocratisation. A ces fins, la préparation et la tenue du Symposium se sont voulues, dans une totale liberté de ton et d'esprit, l'occasion d'un vaste mouvement de sensibilisation et de mobilisation de l'ensemble des acteurs et protagonistes du processus démocratique dans l'espace francophone. Celui-ci a impliqué non seulement les Etats et les gouvernements membres, les parlementaires de toutes tendances politiques, les maires, mais aussi les universitaires, les institutions de contrôle, de régulation et de médiation, les partis politiques, les syndicats, les médias, les organisations non gouvernementales et toutes les composantes de la société civile, de manière à mener une réflexion en prise directe avec les réalités, par un dialogue franc et ouvert. (extrait de la préface de Boutros Boutros-Ghali)

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