VU à Paris

Les monuments ont été conçus pour frapper le regard tout autant que l’imaginaire. Proposant une évocation de la part de rêve attachée notamment aux châteaux et aux abbayes, cet ouvrage s’articule en deux parties nourries d’une riche iconographie. L’une présente les oeuvres installées par des artistes contemporains dans certains sites du Centre des monuments nationaux au cours de l’été 2012. L’autre propose une réflexion plus historique sur les représentations d’architectures rêvées, développée sous les voûtes de la Conciergerie. Toutes les facettes de ces imaginaires sont ainsi développées : des miniatures médiévales à Gustave Doré, de Victor Hugo au roman gothique anglais, des contes de fées aux jeux virtuels de Donjons et dragons.

Rêve de monuments

This photographer's work is imbued with a personal style that enables identification of her signature in every one of her images. It is based on research and exploration of the human body, first by a focus on dance and then through social commentary. The human geography, shown as art, reveals the worlds concealed behind skin and eyes. A daring, risk-taking reporter, Munoz has been awarded the World Press Photo Prize on two occasions (in 2000 for a photograph of the monks in the Shaolin Temple, and in 2004 for a photo from her series on the Surma people in Ethiopia). She received the Community of Madrid's Photography Prize in 2006 and the Merit in Fine Art Medal in 2010. A resident of Madrid, she has had numerous solo exhibitions since 1986 and is a very active photojournalist. The third volume of La Fabrica's Obras Maestras (Masterpieces) Collection tells the story of Isabel Munoz by reproducing more than 220 photographs that in many cases have never been published or are little known. It also includes a selection of photos from the features that she has published in Europe's major printed media, which were compiled from her archive specifically for this book. The anises art and life are revealed upon reading these 400 pages thanks to critical essays by Gérard Macé, Alain Mingam and Christian Caujolle, an excellent interview conducted by Eduardo Momene and a detailed illustrated chronology written by Lola Huete Machado.

Isabel Muñoz

A travers onze fictions ancrées dans les tourments du monde, onze Histoires comme autant de bains révélateurs, Christian Caujolle interroge notre rapport à la photographie, à l'imagerie, aux images et aux clichés - éminemment symptomatique de notre rapport à nous-mêmes.
Ni théoricien ni photographe, Christian Caujolle est d'abord, tout entier et passionnément, un regard sur la photographie contemporaine. L'un des plus pertinents, l'un des plus respectés, aussi. Depuis plus de vingt-cinq ans, à Libération d'abord puis à la tête de l'Agence VU', qu'il crée en 1986, il accompagne la photographie et ses auteurs dans la vitesse du présent jusqu'au temps de la réflexion.
Ces Circonstances particulières se déclinent dans un second volume, où Christian Caujolle revisite le cadre et les hors-champs de sa collection de Souvenirs en images et en mots.

Circonstances particulières Tome 1

Ce n'est pas un entretien ; à bâtons rompus, c'est un échange, une longue discussion sur la photographie, sur la vie, les valeurs, les influences, celles de Christer Strömholm, de Daydo Moriyama... L'essentiel dans le cas d'Anders Petersen est de restituer sa parole, avec ses hésitations, ses magnifiques doutes, ses convictions, son authenticité, sa détermination. Il se met généreusement à nu, sans esquive, butte sur un mot, éclate de rire, avale une gorgée de bière, puis affirme : "je suis chaotique. Mais c'est sans doute ce qu'il faut". L'ancien élève et ami de Christer Stromhölm reste comme toujours attaché à l'humain, à son énigme, à sa solitude et à la profondeur des sentiments complexes qu'il a su mettre en évidence aussi bien à l'hôpital psychiatrique qu'en prison. Pour aboutir à cette profonde "vérité", il vit avec ceux qu'il photographie. Il résume parfaitement le dilemme qui est le sien : "Je sais que pour faire de bonnes photographies, pour être à la distance juste, il faut que j'aie un pied dedans et un pied dehors. Mon problème, c'est que je finis toujours par avoir les deux pieds dedans !" Cela date du tout début, quand, en 1967, il s'installe pour trois ans dans un bistrot du port de Hambourg, le café Lehmnitz, hanté par les marins en goguette, les prostituées, les paumés et les alcooliques du quartier. Là, on boit, on danse, on s'aime, on pleure, on chante. Anders vit là, prend des photos au vol et dresse un portrait bouleversant d'une humanité en dérive qu'il aime profondément. Et il révèle, dans des situations de marginalisation, une intensité et une vérité rares des sentiments. Poète d'un monde souvent noir, raisonnable à sa manière parce qu'excessif, Anders Petersen est en constante prise de risque.

Anders Petersen

Joan fontcuberta

Marin Karmitz, cinéaste, producteur, créateur et animateur du réseau de salles MK2, est d'abord connu pour sa relation passionnée à l'image en mouvement.
On sait moins que celui qui fut également photographe au temps de son engagement politique militant a réuni, à côté d'une collection exceptionnelle d'oeuvres d'art, une collection photographique. Elle est constituée d'ensembles cohérents qui disent sa fidélité à des artistes dont il suit et accompagne passionnément la création, mais aussi de nombreuses oeuvres, acquises au fil du temps, échos de préoccupations esthétiques et éthiques, qui témoignent à la fois d'une curiosité, d'une liberté et d'un bel éclectisme.

Traverses ; la collection photographique de Marin Karmitz

Les photographies présentées dans ce livre au format de poche, sont des portraits de gens, aux visages tourmentés, voire perturbés, des gens qui visiblement ne sont pas dans la norme. Ils sont photographiés le plus souvent dans des endroits clos, un bar, une prison, un hôpital psychiatrique, une maison de retraite. Ces univers clos, Anders Petersen aime à en faire le tour, à les explorer, les montrer à l’extérieur. Il nous renvoie des images de mondes inhabituels, déroutants mais qui existent à proximité de nous. Il se fait témoin et passeur de visions d’un monde à l’autre. Il a pris également en photo un bonhomme de neige triste, un cheval, un chat et un chien. Ces deux derniers ressemblent beaucoup à un chat et à un chien saisis par le photographe japonais Daido Moriyama qu’il admire.

VU à Paris

Résumé

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