Les jumeaux vénitiens

Les vingt dernières années de la vie de Goldoni, à Paris, donnent naissances à de subtiles comédies de caractère et d'intrigue, proches de la fable romanesque. Composé au plomb.

Le bon genie et le mauvais genie a trompeur, trompeur et demi ou les faceties du

Les vingt dernières années de la vie de Goldoni, à Paris, donnent naissance à de subtiles comédies de caractère et d'intrigue, proches de la fable romanesque. Composé au plomb.

Les annees francaise t.5 ; le bourru bienfaisant l'avare fastueux

Goldoni fait l'éloge d'un étonnant personnage : beau parleur mondain, le "chevalier" sait aussi être un gestionnaire rigoureux. Aristocrate à la fortune modeste, il mène en secret des affaires commerciales. Amateur de femmes, il les séduit mais, paradoxalement, ne jouit que de leur compagnie.

Le Chevalier de bon goût

Ottavio, riche négociant de Vérone, prend de l’âge. Béatrice, sa seconde épouse, manigance pour écarter de la succession Florindo, le fils d’Ottavio, au profit du sien, le stupide Lélio, et convainc son mari de le chasser de la maison. Mais Coraline, leur fidèle et astucieuse servante, dévouée à Florindo, va déployer des trésors de ruse et d’audace pour rétablir la situation afin que ce dernier reprenne ses droits légitimes. Florindo, reconnaissant, lui propose alors de l’épouser…--La création de La Serva amorosa a eu lieu le 17 septembre 2009 au Théâtre Hébertot dans une mise en scène de Christophe Lidon et avec la distribution suivante : Clémentine Célarié (Coraline), Robert Hirsch (Ottavio), Claire Nadeau (Béatrice), Denis Berner (Arlequin), Benjamin Boyer (Florindo), Émilie Chesnais (Rosaura), Manuel Durand (Lélio), Thierry Monfray (Maître Agapito), Guilhem Pellegrin (Pantalon), Pierre Zaoui (Brighella)--Genre: ComédieNombre de personnages: 7 Homme(s) / 3 Femme(s)Durée: 02:00:00(L'Avant-Scène Théâtre n° 1271)

La Serva Amorosa

Carlo Goldoni (1707-1793), le "Molière italien" , a écrit : "On ne peut nier que je sois né sous l'influence d'une étoile comique, puisque ma vie même a été une comédie". Ses Mémoires, rédigés directement en français et publiés à Paris en 1787, relatent cette "comédie" . Son existence riche en épisodes picaresques fait entrer de plain-pied dans la folle et fascinante société vénitienne du XVIIIe siècle, puis à la cour de Louis XV et de Louis XVI. Homme curieux de tout, observateur avisé et malicieux, Goldoni évoque les coulisses des théâtres, les cabinets de diplomates ou les champs de bataille, pénètre chez les grands seigneurs comme chez les petites gens et rapporte, en passant, un entretien avec Vivaldi à Venise ou avec Rousseau à Paris.

Mémoires de M. Goldoni pour servir à l'histoire de sa vie et à celle de son théâtre

L'école de danse

Le regard porté sur Venise est riche d'enseignement ; les moeurs croquées par Goldoni - ainsi le manque d'honneur, le non-respect de la parole donnée ou encore la misogynie de certains protagonistes - sont toujours les nôtres. Et Le Vieux Boute-en-train peut ainsi agir comme un instrument d'optique qui nous montrerait, grossis et par là même drôles et peut-être curables, nos travers.

Le vieux boute-en-train

Un des plus originaux et des plus grands auteurs comiques européens, Goldoni, devait figurer dans la Bibliothèque de la Pléiade. Le volume qui lui est consacré contient dix- huit pièces qui ont été choisies avec soin parmi les plus significatives et les plus représentatives des divers aspects de son talent, Le Valet de deux Maîtres, Le Café, La Locandiera, Les Amoureux, Les Rustres, la trilogie de La Villégiature, Barouf à Chioggia, L'Éventail, etc.

Les jumeaux vénitiens

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