La Ville et autres proses de jeunesse

In un isolato villaggio di montagna, un centro terapeutico costruito verso la metà dell'Ottocento è il teatro in cui Dürrenmatt fa muovere i personaggi della sua "commedia". Durante l'estate il centro "Casa della Povertà" è usato come luogo di riposo dai milionari stanchi della loro ricchezza e desiderosi di cambiar pelle per un breve periodo, mentre d'inverno diventa ospedale e rifugio di gangster costretti dalla loro famigerata celebrità a cambiare i connotati. Il Grande Vecchio senza barba, rovescio pagano del Dio del Vecchio Testamento, manovra gli eventi e i personaggi del mondo paradossale e insensato di Dürrenmatt, in cui positivo e negativo si equivalgono e si sovvertono di continuo, i crimini più orrendi avvengono con estrema naturalezza e tutto e tutti sono intercambiabili. E questo universo non è una "valle di lacrime", bensì nient'altro che una "Valle del Caos", dominata dal principio dell'assurdo. Con il linguaggio graffiante che gli è peculiare Dürrenmatt colpisce la società con una satira amara e grottesca, condotta sul filo di una tensione sempre incalzante, che si risolve in un finale grandioso e apocalittico.

Val Pagaille

Le collaborateur - Suivi de Réflexions et récits sur les personnages et le théâtre

La Mission ou de l'Observateur qui observe ses observateurs - Récit en vingt-quatre phrases - Occasion

In The Visit (original title Der Besuch der alten Dame), Claire Zachanassian, now a multimillion heiress and an older woman, returns to the impoverished town of her youth with a dreadful bargain: in exchange for returning the town to prosperity through her vast wealth, she wants the townspeople to kill the man who jilted her. 

From its subtle exploration of parochial politics to its horrific climax, The Visit shows a population willing to sacrifice loyalty and scruples in the pursuit of riches. It is a drama of the absurd that reduces human nature to its most ridiculous depths.

Durrenmatt was one of the most important figures of modern European drama and The Visit remains both a powerful critique of twentieth century civilisation and an outstanding piece of experimental theatre.

THE VISIT

Dans les environs de Zurich, la petite Gretl Moser vient d'être assassinée à coups de rasoir. Le commissaire Matthias fait à sa mère la terrible promesse de trouver le meurtrier. La police arrête un potentiel coupable, qui avoue avant de se suicider, mais Matthias est persuadé que le véritable meurtrier court toujours. Acharné et obsédé par cette affaire, il décide de traquer seul le criminel et lui tend un piège aux conséquences tragiques. Une promesse est une promesse, mais la fin justifie-t-elle toujours les moyens ?

La promesse

Qui est le Grand Vieux ? Le chef invisible et tout puissant d'un syndicat de tueurs aux ramifications mondiales, ou bien le Créateur non moins redoutable du Ciel et de la Terre, qui se joue des hommes à plaisir, ridiculisant leurs calculs et leurs passions, leurs rêves de puissance et de justice. " Dieu a créé le monde en beaucoup moins de sept jours et trouvé que la plaisanterie était bonne " ; ce pseudo-verset biblique imaginé par l'auteur illustre à merveille un récit cruel, sardonique, aussi drôle qu'angoissant, aussi solide que vertigineux, mélange parfait et monstrueux de Genèse et d'Apocalypse. Le Grand Vieux a tellement aimé la plaisanterie du monde qu'il nous a donné Dürrenmatt pour le chanter et le magnifier avec cette inquiétante bonhomie et cette convaincante folie qui n'appartiennent qu'à lui.

Val pagaille - Occasion

Librement inspirée de la Danse de mort de Strindberg, Dürrenmatt transforme le drame suédois, qui plongeait le spectateur dans une crise classique de ménage bourgeois, en une comédie grinçante, et met à distance l'oeuvre de son prédécesseur, dégraissée de tout sentimentalisme. Strindberg nous amenait sur un récif perdu, lieu idéal pour concentrer les difficultés du vivre ensemble. Le capitaine Edgar et sa femme Alice mariés depuis vingt-cinq ans souffrent l'un de l'autre, sans possibilité d'évacuer leur frustration par le biais d'autres personnes. Jusqu'à la visite de l'ami Kurt qui, à l'époque, avait aidé le couple à se former.

Chez Dürrenmatt les trois acteurs échangent leurs méchancetés devant un rideau de velours noir. En mettant l'accent sur l'essentiel, à savoir l'impossibilité de vivre ensemble et en supprimant l'ambiance que l'on trouve chez Strindberg, le jeu prend davantage d'importance. La pièce devient un ring pour acteurs et sa cruauté devient presque drôle.

Traduit de l'allemand par Hélène Mauler et René Zahnd.

Play Strindberg

Drame apocalyptique aux allures de comédie, Les fous de Dieu est la première pièce jouée de Friedrich Dürrenmatt, jusqu'alors inédite en français dans sa version originale de 1947. Elle provoque un vrai scandale à sa création mais lance la carrière du dramaturge. Au XVIe siècle, des anabaptistes extrémistes, déterminés à établir le royaume de Dieu sur terre, s'emparent du pouvoir dans la ville de Münster en Allemagne et y font régner la terreur. Dürrenmatt part de cet épisode historique et relate avec cocasserie l'échec total de l'entreprise fanatique, miroir d'autres folies collectives au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Avec une ironie acerbe et une troublante lucidité, il nous met en garde contre les dérives totalitaires en tout genre.

La Ville et autres proses de jeunesse

Plus de livres de Friedrich Dürrenmatt

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques