Pas perdus - Sur le passage de Guy Debord à travers une assez courte unité de temps
Une ombre dans les intempéries de l'oeil
Publié par Art3 Galerie Plessis, le 02 septembre 2019
160 pages
Résumé
Des raisons qui conduisirent le jeune Greco à quitter sa terre d'origine nous ne connaissons à peu près rien. On sait assurément qu'il est à Venise en 1567 et qu'à l'âge de vingt-six ans il reçoit le choc de la grande peinture vénitienne. Il y a alors déjà plus d'un siècle que Venise a pris la relève de Florence. A Florence, la Renaissance est accomplie. La ville entre dans son déclin. Elle s'éteint lentement dans les feux pâles et splendides des oeuvres du Pontormo. Venise et Rome sont les nouveaux centres. Le Titien s'est imposé à toutes les cours d'Europe. Ses deux prestigieux élèves, le Tintoret et Véronèse, tiennent Venise sous leur coupe. Le Greco prend la mesure de son retard. Première et terrible secousse. Pour lui, tout est à recommencer. Est-il encore temps ? Son art est en deçà de celui de Cimabue. Il lui faut assimiler tout à la fois Giotto, Masaccio, Fra Angelico, Piero della Francesca, Mantegna, Bellini, Raphaël, Michel- Ange, le Titien, Alberti, Brunelleschi, le Tintoret, Véronèse, Bassano, le Pontormo, le Rosso : autrement dit, plus de deux siècles d'intense créativité. Une fois passée la première sidération, le Greco entreprend la seule chose qu'il soit possible de faire : entrer dans l'imitation.
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