Mutations, permanences, ruptures dans le canton de Rougemont (Doubs) - 1789-1815

Cet ouvrage clôt une tétralogie consacrée à l'Ecole en Franche-Comté, par département, essentiellement au temps de Jules Ferry. Est-il besoin d'insister sur l'originalité du Territoire de Belfort ? Séparé du Haut-Rhin, conséquence de la guerre de 1870, il lutte pour se constituer une spécificité départementale. L'organisation des écoles s'inscrit dans ces démarches. En 1880, Belfort a une Ecole normale d'instituteurs. Non sans mal, car les projets foisonnent à cette époque où s'engagent des réformes fondamentales, et les départements du Doubs et de la Haute-Saône exercent une forte pression sur la petite entité. Les futures institutrices sont accueillies à Vesoul. La formation achevée, le quotidien de la classe remplit les journées avec son lot de bonheur et de tracas. Le respect des programmes, la pédagogie, la visite de l'inspecteur et l'examen du certificat d'études, mais aussi la politique, les tensions religieuses... rythment et brisent la monotonie des jours. Pour les élèves les plus brillants, quand les parents se sont laissé convaincre, s'ouvrent les écoles primaires supérieures et des perspectives de carrières. Dévoués, instituteurs et institutrices éduquent et instruisent avec souvent peu de moyens, mais avec la passion du devoir à remplir et l'amour des enfants qui leur sont confiés. Cet ouvrage plonge le lecteur dans le passé à travers un florilège d'anecdotes qui constituent autant de tranches de vie.

Ecoles et instituteurs dans le territoire de Belfort

Sur les pas de Clara et Lukas à Dijon

Le département du Doubs appartient à la région Bourgogne — Franche-Comté. C'est une terre de passage entre couloir rhodanien, Bassin parisien et vallée du Rhin, entre France et Suisse par la montagne du Jura. Il offre une grande variété de paysages. Les vallées, souvent nées de résurgences au fond des reculées, entaillent les plateaux. La montagne décline toutes les caractéristiques du relief jurassien : vaux, cluses, combes et crêts se succèdent entre pâturages, où paissent les vaches montbéliardes, et forêts de sapins. L'hiver fait le bonheur des skieurs ! Les deux principales villes se situent dans la vallée du Doubs : Besançon et Montbéliard. Pontarlier est aux portes de la montagne. Arc-et-Senans propose un remarquable témoignage de l'architecture industrielle. Le département du Doubs possède tout ce qui peut satisfaire les promeneurs : paysages pittoresques, architecture dans les villes et les villages, musées... Sans oublier la gastronomie...

A la découverte du Doubs

Jusqu'à ce jour, aucun ouvrage de grande diffusion n'a présenté le département de la Haute-Saône à la Belle Epoque. Pourtant, en dépit des difficultés économiques et sociales, s'amorce en ces années 1900 un véritable renouveau. Alors que régresse la métallurgie au bois, le nord-est du département diversifie ses industries, dynamisant un secteur rural trop routinier. Le sud-ouest, plus agricole, s'endort autour du port de Gray, mais déjà, véritable toile d'araignée, le chemin de fer apporte le progrès, désenclave les campagnes... et les paysans abandonnent une terre qui les nourrit mal. Pour faire revivre ce monde, l'historien Jean-Louis Clade, auteur de nombreux ouvrages régionaux, a su aller à l'essentiel pour se mettre à la portée du plus large public. Des cartes postales anciennes illustrent le propos. Ainsi, cette Haute-Saône des années 1870-1914 nous est-elle ici donnée autant à voir qu'à lire. Preuve du plaisir des lecteurs : il s'agit d'une deuxième et nouvelle édition.

La Haute-Saône autrefois - Images de la vie quotidienne

On ne commémore pas la guerre de 1870-1871. Ce fut en effet une défaite. Pourtant ces deux années, depuis longtemps oubliées, expliquent notre histoire. Elles fondent la IIIe République et annoncent la Grande Guerre, celle de 1914-1918. L'auteur évoque les souffrances des mobiles, soldats d'occasion. Leur courage est incontestable, mais les impérities des chefs, les incohérences de l'administration et surtout le froid rendent leur action vaine face à la discipline prussienne et à la compétence de son état-major. La Franche-Comté a été marquée par cette guerre. Elle assiste à une défaite, celle du général Bourbaki qui replie son armée vers une Suisse qui se montra une fois de plus accueillante pour des troupes françaises en déroute. Chronique d'une guerre oubliée ? On peut avoir une pensée pour ces "moblots", dont les monuments aux morts ne portent même pas les noms, au moment où l'on évoque la mémoire des poilus de la Première Guerre mondiale.

Chronique d'une guerre oubliée - La guerre de 1870-1871 en Franche-Comté

Le cours hotelier de besancon

Qui n'a pas admiré, au cours d'une promenade en été, les hampes majestueuses des gentianes jaunes qui peuplent à profusion les pâturages d'altitude ? Pourtant ce ne sont ni la majesté de la plante ni la beauté des. fleurs qui intéressent l'homme, mais sa partie cachée, la racine. Depuis des temps immémoriaux, cette racine a été reconnue pour ses propriétés thérapeutiques tant en Chine qu'en Orient ou en Europe. Progressivement, elle a quitté l'officine des pharmaciens pour conquérir le palais des gourmets avertis, offrant sa saveur inimitable aux liqueurs, apéritifs et digestifs, puis aux préparations culinaires. Mais, à aucun moment et quel que soit l'usage que l'on en fait, la gentiane n'a perdu ses vertus thérapeutiques. Mieux : la pharmacie et la médecine d'aujourd'hui confirment l'observation empirique des anciens et lui découvrent de nouvelles applications. Ce livre raconte l'histoire de la gentiane jaune, une plante mythique au même titre que l'absinthe, l'anis ou le quinquina. Elle est aussi un véritable phénomène de société intimement associée, depuis le milieu du XIXe siècle, au démarrage et au développement de la réclame, puis de la publicité dans toute l'Europe.

Mutations, permanences, ruptures dans le canton de Rougemont (Doubs) - 1789-1815

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