Tome II. Cet ouvrage a pour champ d'exploration ce que la Révélation nous dit de l'homme. D'où son contenu : la création, le péché originel, la justification et la grâce, les fins dernières et les fondements doctrinaux de l'éthique chrétienne. Le période de référence va du Ve siècle au XVIIe siècle, en débordant en amont et en aval.

Histoire des dogmes Tome 2 ; l'homme et son salut

Cet ouvrage est le fruit d'un engagement de plus de vingt ans de son auteur au Groupe des Dombes et dans diverses commissions officielles de dialogue oecuménique en France et au plan international. Toutes les contributions qui le composent appartiennent à ce territoire et sont nées de la dynamique concrète du dialogue doctrinal poursuivi par les théologiens des trois confessions chrétiennes depuis le Concile de Vatican II. Toutes sont donc, chacune à sa manière, des textes d'action. Et toutes entendent garder une dimension immédiatement pratique, car elles veulent contribuer à lever les obstacles qui demeurent encore aujourd'hui sur la route de la pleine communion entre les chrétiens. La réconciliation des Églises ne peut être que le fruit d'une conversion, telle est la conviction qui habite ces pages et leur donne leur unité d'inspiration. Mais la conversion à la charité, pour essentielle qu'elle soit, ne peut suffire. Elle doit commander la conversion de l'intelligence et des mentalités, à commencer par la mentalité théologique. À cette unité d'esprit et d'intention répond une unité de contenu. Ces divers écrits, d'époques différentes, abordent les points les plus fondamentaux du contentieux oecuménique contemporain, principalement entre les Églises séparées d'Occident : ce qui concerne le mystère de l'Église (avec le problème récemment soulevé de la " différence " ou de la " divergence " fondamentale) ; les sacrements, en particulier l'eucharistie et les ministères ; enfin la Vierge Marie, sur laquelle le dialogue oecuménique commence à se pencher sérieusement. Cet ouvrage invite tout lecteur, qu'il soit catholique ou non, à avancer sur les voies de l'Unité. Il veut être une contribution catholique à la pleine communion entre les Églises.

Pour une théologie oecuménique

Ce livre se présente comme le second tome de " Croire. Invitation à la foi catholique pour les femmes et les hommes du XXIe siècle ", paru en 1999 (Éd. Droguet et Ardant), proposition fraternelle et témoignage rendu à la foi en direction de tous ceux, catholiques, chrétiens, croyants ou incroyants, qui s'intéressent à son sens autant qu'à son contenu. Après une analyse de l'expérience humaine et de l'acte de croire, l'ouvrage abordait les grandes affirmations du Symbole des apôtres. Le manque de place avait conduit à réduire le traitement des sacrements à une vingtaine de pages, ce qui était manifestement insuffisant. Ce second tome entend combler cette lacune en présentant l'économie sacramentelle dans l'Église. La méthode comme les destinataires visés restent les mêmes, dans un monde où la pratique sacramentelle connaît non seulement une forte baisse, mais aussi une réelle contestation. Le livre prend son point de départ dans la signification anthropologique du rite. Il fonde ensuite les sacrements dans la personne du Christ, premier sacrement de Dieu, et montre comment les sacrements font l'Église. Il décline alors le septénaire classique : baptême, confirmation, eucharistie, réconciliation (ou pénitence), onction des malades, ordre (ministères) et enfin mariage. Chaque sacrement est présenté en fonction de son originalité propre et dans la sphère de l'expérience humaine concernée (l'eau et la vie, la nourriture et le repas, la démarche humaine de réconciliation, la maladie et la mort, l'autorité, et enfin le mariage comme institution), compte tenu des difficultés actuelles qui s'attachent à sa pratique. Le contenu doctrinal du sacrement est exprimé à la lumière de l'histoire, car les sacrements appartiennent à la fois à la parole et à la pratique de l'Église, et complété par des réflexions d'ordre pastoral. Le but de l'ouvrage est de proposer des sacrements " séduisants ", à la fois crédibles et désirables. -- This book is the second volume of 'Croire. An invitation to the Catholic faith for 21st century men and women', published in 1999 (Éd. Droguet et Ardant), a fraternal offering and testimony to Faith intended for all readers, be they Catholic, Christian, believers or non-believers, who take as much interest in its meaning as its content. After an analysis of the human experience and the act of believing, the major assertions of the Apostles' Creed are treated. A shortage of space had resulted in the treatment of the Sacraments being confined to twenty-odd pages, which was clearly insufficient. This second volume repairs that shortcoming by presenting the sacramental organisation in the Church. The method, and the intended audience, remains the same; in a world where sacramental observance is not only undergoing a steep decline, but is also being called into question. The book's point of departure is the anthropological significance of the rite. It then merges the sacraments into the person of Christ, the first sacrament of God, and shows how the sacraments make up the Church. After that, it lists the classic seven sacraments: baptism, confirmation, the Eucharist, reconciliation (or penance), the anointing of the sick, holy orders and lastly marriage. Each sacrament is presented according to its own specificity and the sphere of human experience it concerns (water and life, nourishment and the meal, the human approach to reconciliation, sickness and death, authority, and lastly marriage as an institution), taking into account the difficulties involved in its practice today. The doctrinal content of the sacrament is expressed in the light of history, for the sacraments belong both to the word and to the practice of the Church. Reflections of a pastoral nature round off the book. The author's aim is to set out sacraments that are 'appealing', both credible and desirable.

Invitation à Croire

Comprendre l'Eucharistie

Comment le croyant peut-il se représenter la personne de l'Esprit dans le concert de la Trinité ? Celui-ci n'est qu'à peine le partenaire d'une prière dans la liturgie, qui ramène tout au Père, tout en faisant la concession de certaines prières adressées au Fils. Les prières de l'Eglise adressées à l'Esprit sont tardives : Veni Creator Spiritus ! ou Veni Sancte Spiritus ! Cette difficulté est révélatrice d'un problème théologique. L'Esprit Saint est révélé et enseigné comme la troisième " personne " de la Trinité. Mais si nous voyons bien en quoi le Père et le Fils peuvent être des " personnes ", des partenaires vivants de notre foi et de notre prière, nous nous trouvons démunis à l'égard de l'Esprit. Que dit-on vraiment quand on affirme que l'Esprit est une personne ?

L'Esprit sans visage et sans voix

" Hors de l'Eglise, pas de salut.
" Comment comprendre un tel adage, se demande le théologien Bernard Sesboüé ? Ne constitue-t-il pas l'expression la plus achevée d'une attitude d'exclusion vis- à vis de tous ceux qui ne partagent pas la foi catholique ? La formule, qui visait au départ ceux qui étaient tentés de quitter l'Eglise a été spontanément et massivement étendue à tous ceux qui, dans l'espace de l'Europe et du monde méditerranéen restaient matériellement en dehors de l'Eglise.
Mais alors, comment l'appliquer aux Indiens du Nouveau Monde, découverts à l'aube des temps modernes qui n'avaient pas reçu l'annonce de l'évangile et auxquels on ne pouvait imputer aucun refus de l'Eglise ? Le choc de ces découvertes conduira l'adage à une récession lente et prudente mais continue. On insistera au XIXè siècle sur le fait que la formule ne vaut qu'en cas de refus coupable de l'Eglise.
Mais il faudra attendre le XXè siècle, avec les travaux d'Henri de Lubac et l'apport du concile Vatican II, pour voir intervenir un changement décisif de perspective : le salut n'est plus envisagée de manière individuelle comme une obligation qui incombe d'abord à chaque être humain ; il constitue d'abord et avant tout une responsabilité communautaire de toute l'Eglise. L'expression ancienne peut alors faire place à une nouvelle : " le salut par l'Eglise ".
Il n'y a aucune exclusion, mais une proposition faite à tous, qui passe par la médiation du Christ et la mission de l'Eglise. S'ouvrent alors bien des chemins de dialogue et une nouvelle perception de l'acte de croire. C'est l'étude de ce renversement copernicien que propose ici Bernard Sesboüé, à travers un passionnant parcours théologique et historique. L'auteur s'intéresse également à la difficile question de l'interprétation des formules dogmatiques.

Hors de l'Eglise, pas de salut : Histoire d'une formule et problèmes d'interprétation

Sauvés par la grâce De la controverse à la réconciliation Les débats sur la justification du XVIe s. à nos jours La justification par la grâce au moyen de la foi est le thème symbolique du conflit qui a séparé catholiques et luthériens au moment de la Réforme.

D'innombrables débats se sont succédé, d'abord dans un climat grandissant de confrontation (Première partie) avant de redevenir, au XXe siècle, l'objet d'un dialogue (Seconde partie) inscrit dans une bienveillance mutuelle retrouvée, et mené dans un espoir de réconciliation entre les Églises. Ces efforts aboutiront en 1999 à la ratification de la Déclaration commune luthéro-catholique sur la justification, véritable événement, puisqu'il a recueilli la signature officielle des représentants des Églises confessant ensemble la justification par la foi. Avec lucidité, Bernard Sesboüé en souligne aussi les limites.

En des prises de position personnelles, l'auteur reprend le détail de cette longue histoire, très documentée, depuis les thèses de Luther en 1517, les premiers dialogues entre luthériens et catholiques au XVIe siècle, le Concile de Trente, jusqu'aux dialogues théologiques du XXe s. - avec les débats entre Karl Barth, Hans Küng, Henri Bouillard et Louis Bouyer pour la première fois rassemblés dans une même étude.

Avec cet ouvrage, l'histoire relue à la lumière des toutes récentes évolutions ouvre des perspectives neuves : que signifie pour le chrétien d'aujourd'hui le message de la justification ? Comment l'annoncer ?

Un précieux instrument de travail qui permet au lecteur de poursuivre sa propre réflexion.

Sauvés par la grâce ; les débats sur la justification du XVI siècle à nos jours

Yves de montcheuil (1900-1944) - precurseur en theologie

Aux lendemains du concile Vatican II, les exposés de la foi chrétienne ont abondé. Les ouvrages, qui revisitaient le Credo à la lumière des débats conciliaires, s'adressaient à un public baigné par une culture encore fortement christianisée à l'aube du XXIe siècle, alors que la culture ambiante a largement perdu ses références judéo-chrétiennes, un exposé de la foi catholique ne peut plus se contenter de "mettre au goût du jour" les formulations de la foi sans d'abord en "mettre en examen" les principales affirmations. C'est à cette tâche que s'attelle Bernard Sesboüé dans cet ouvrage. Sans simplification mais dans un vocabulaire compréhensible par tous, il affronte toutes les questions, toutes les objections et toutes les accusations d'une société sécularisée en proie au doute et au soupçon. Ensuite et ensuite seulement, il développe dans un style fluide et délié un exposé dense, cohérent et organique de la foi catholique reçue des Apôtres.Eminent théologien, Bernard Sesboüé nous donne à un ouvrage de référence, indispensable aussi bien pour les incroyants qui souhaitent penser la foi catholique en toute connaissance de cause, que pour les croyants qui veulent progresser dans l'intelligence de leur foi afin de mieux la vivre.

Histoire des dogmes Tome 2 ; l'homme et son salut

Résumé

Plus de livres de Bernard Sesboüé

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques