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Essai sur les femmes | Arthur Schopenhauer
Essai sur les femmes | Arthur Schopenhauer

Essai sur les femmes

Publié par Kinoscript, le 28 novembre 2012

Résumé

Selon Arthur Schopenhauer, plus une chose est noble et accomplie, plus elle se développe lentement. C'est ainsi que la raison et l'intelligence de l'homme atteignent leur développement plus tardivement que chez les femmes qui demeurent puériles, futiles et bornées toute leur vie durant. « Une sorte d'intermédiaire entre l'enfant et l'homme » dites-vous ? Si l'auteur s'en était arrêté là, les femmes du monde entier auraient sans doute approuvé, tout du moins cherché à comprendre. Pourtant il n'en fut rien : la raison débile de la femme ne participe ni à ces ses avantages, ni à ces ses inconvénients  ; elle est affligée d'une myopie intellectuelle qui lui permet, par une sorte d'intuition, de voir d'une façon pénétrante les choses prochaines  mais son horizon est borné, ce qui est lointain lui échappe. Selon lui, la femme ne serait de surcroît pas plus destinée aux grands travaux de l'intelligence qu'aux lourdes tâches corporelles. Elle paierait sa dette à la vie non par l'action mais par la souffrance, par les douleurs de l'enfantement entre autres.  Elle ne serait ni faite pour les peines ni pour les plaisirs excessifs et se devrait seulement d'obéir à l'homme qui, contrairement à elle, serait doté d'équité et de droiture. Les femmes auraient par ailleurs comme défaut capital la dissimulation, directement issu de leur manque de bon sens et de réflexion. Afin de les protéger de leurs nombreuses faiblesses, la nature leur aurait en effet donné la ruse et le mensonge comme armes contre la force masculine. Il serait donc très ardu de rencontrer une femme sincère dénuée de fourberies, d'intérêts et de mauvaises intentions en général. De ce défaut fondamental seraient donc nées la fausseté, l'infidélité, la trahison et l'ingratitude. Plutôt cru concernant l'intelligence des femmes, c'est en termes élogieux que Schopenhauer nous apprend que sans elles, le commencement de notre vie serait privé de secours, le milieu de plaisirs, et la fin de consolation.. Ces « esprits limités » seraient donc tout de même capables d'aller droit au but tout en faisant davantage preuve de pitié, d'humanité et de sympathie que les hommes. Connu pour sa grande misogynie, Arthur Schopenhauer reste l'un des plus grands représentants du courant pessimiste du 19ème siècle. Publié en 1851, son « Essai sur les femmes » en témoigne tandis qu'il cumule les critiques envers la gente féminine qu'il n'a de cesse de rabaisser pour mieux l'élever au rang de muse. Sa philosophie du mariage et de l'homme supérieur était ceci dit en accord avec les mours du siècle en question, consistant en l'infériorité des femmes qui se devaient d'obéir sans ne jamais protester. Misanthrope par extension, ce philosophe allemand pensait en effet que l'Homme devait trouver refuge dans la solitude tant le monde n'était pour lui que douleur, misère et ennui. L'auteur affirmait également que l'être humain n'était pas maître de son destin, pas plus de ses choix que de ses décisions. Ainsi maintenus sous contrôle du sort, ainsi dépossédés de tout libre-arbitre pour être seulement soumis aux humeurs de Dame nature, l'Homme n'a qu'à bien se tenir ! L'Homme avec un grand H oui, les hommes et les femmes confondus donc, « les faibles » et « les forts » aussi. Dans « Essai sur les femmes », le célibataire endurci défend les conceptions les plus rétrogrades de la femme pour justifier la domination masculine. L'ovale d'un visage jaunie encadré d'un rouge passion, un faux air de la Joconde sublimé d'un rose poison. Frondeuse, la femme arque le sourcil. Gracieuse, elle sourit légèrement, gênée, respectueuse de l'homme qui la photographie. Respectueuse ? Devrait-elle seulement sourire, cette muse du désir ? Avant lecture, une pensée plutôt acide d'un auteur plutôt amer : Les femmes donc, à cause de la froideur et de l'humidité de leur sexe, ne peuvent atteindre à aucune profondeur d'esprit. Manipulatrices, toutes s'attacheraient donc aux hommes par nécessité d'avoir un maître. C'est ainsi que les jeunes femmes prennent un amant et les plus vieilles un confesseur.  Á méditer. Mais qui aurait le cour suffisamment accroché pour lire Schopenhauer ? Les hommes désireux de se prémunir contre la sombre entreprise des mantes religieuses et autres veuves noires peuplant la planète peut-être ? Ce noir dessein étant d'écraser l'homme pour mieux régner, les femmes en quête d'identité et/ou les féministes nées pourraient également se pencher sur l'essai.De tout temps perçues comme le sexe faible, il serait effectivement grand temps pour les femmes de ne plus chercher un moyen de conquérir l'homme, par leurs atouts physiques, par leurs manipulations et/ou économies, dans le cas où la nature ne les aurait pas gâtées, en plus de les condamner à ne rien contrôler.

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