De belles mortes ressuscitent par amour : des portraits, des tapisseries, des momies s'animent soudain pour venir perturber ou égayer l'existence d'innocents jeunes gens ; les époques, les morts et les vivants communiquent mystérieusement... Rêve ou réalité ?

La morte amoureuse et autres nouvelles

Été 1852. A l'instar de nombreux écrivains du XIXe siècle, Théophile Gautier s'embarque à Marseille sur le Léonidas et file vers Constantinople. Envoyé par La Presse d’Émile de Girardin, il va composer des tableaux saisissants sur ce monde oriental qui s'offre enfin à lui. Sur les traces de son ami Nerval, il découvre les marchés, les mosquées, les cafés et tous ces lieux qui nourrissent son vagabondage émerveillé. Sa prose étincelle. Mais le texte étonne aussi par sa modernité, son souci du présent et de ce qui, au cœur de la société turque, se transforme. Déjà il s'interroge et regrette souvent l'occidentalisation, qui envahit même la vieille ville. Aussi, à l'écart des sentiers battus et des touristes, s'enfonce-t-il dans le dédale de l'" Istanbul miséreux et délaissé ". On retrouvera ici tout Gautier, le poète et le romancier, le chroniqueur sensuel et le voyageur ironique, que notre temps redécouvre. Sa Constantinople nous aide à mieux comprendre et aimer l'Istanbul d'aujourd'hui. La présente édition est préfacée par Stéphane Guégan, chef du service culturel du musée d'Orsay, qui prépare actuellement une biographie de Théophile Gautier.

Constantinople

Une femme vampire, Une mère de famille de la haute société, Un forçat, Un musicien virtuose, Un aventurier blasé, Un joueur de flûte solitaire, Une jeune veuve...

Mais que diable peuvent-ils bien avoir en commun ?

Les grands auteurs nous content... l'amour fatal

Le roman de la momie

Nach dem 1836 erschienenen Buch 'La Morte Amoureuse' (die liebende Untote) von Théophile Gautier. Lafcadio Hearn hat dieses Werk unter dem Titel 'Clarimonde' vom Französischen ins Englische übertragen und im Jahre 1908 erneut veröffentlicht. Letztere Version liegt der Übersetzung zugrunde.

Der Vampir, ein ungeklärter Begriff aus dem slawischen Sprachraum, ist keine literarische Erfindung, sondern hat seinen Ursprung im Volksglauben in Sagen und Märchen unterschiedlicher Kulturkreise. Bereits aus der Antike sind blutsaugende Wesen in vielen Religionen bekannt.

Die Vampirgeschichten der Neuzeit, in unseren Breiten vornehmlich ab dem 19. Jahrhundert entstanden, dienen dagegen häufig als Projektion für menschliche Urängste und für geheime und unterdrückte sexuelle Wünsche. Man findet starke erotische Elemente, welche die Reglementierung von Sexualität durch religiöse und gesellschaftliche Moralvorstellungen außer Kraft setzen und somit ein Ventil für sexuelle Fantasien darstellen.

Unsere Clarimonde verführt einen Priester namens Romuald, das Buch reflektiert aber zugleich die allgemeinen sexuellen Zwänge. Sie war eine Vorläuferin der Carmilla von Sheridan Le Fanu, der im Jahre 1872 eine lesbische Vampirin schuf. Aus diesen und anderen blutsaugenden Verführerinnen des Grauens wurden Objekte der Begierde, die in der Literatur und im Kino nicht mehr wegzudenken sind.

CLARIMONDE - Die Vampirin

De l'originalité en France ; des préfaces à Albertus et aux jeunes-France

Octave de Saville avoue au docteur Balthazar Cherbonneau qu'il meurt d'amour pour la comtesse Prascovie Labinska qu'il a rencontrée à Florence. Fidèle à son mari, le comte Olaf, elle a repoussé ses avances. Mais le médecin et thaumaturge pense que «la comtesse Prascovie serait bien fine si elle reconnaissait l'âme d'Octave de Saville dans le corps d'Olaf Labinski...»

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Excerpt from Les Beaux-Arts en Europe, 1855Vous voyez r'uni ce qui 'tait dispers' dans beaucoup de contr'es et de villes, chez des particuliers et des artistes sou vent inaccessibles ou inconnus aux voyageurs Vous pouvez comparer d'un coup d'oeil les productions les plus diverses, et de leur rapprochement tirer des lecons utiles. Un grand enseignement pour tous r'sultera de ce concours dont la France a eu l'initiative.

Les Beaux-Arts En Europe, 1855

Gautier a écrit une trentaine de contes et nouvelles, pour la plupart de nature fantastique. Extrait : Et nous commençâmes à valser. Le sein de la jeune fille touchait ma poitrine, sa joue veloutée effleurait la mienne, et son haleine suave flottait sur ma bouche. Jamais de la vie je n'avais éprouvé une pareille émotion ; mes nerfs tressaillaient comme des ressorts d'acier, mon sang coulait dans mes artères en torrent de lave, et j'entendais battre mon coeur comme une montre accrochée à mes oreilles. Pourtant cet état n'avait rien de pénible. J'étais inondé d'une joie ineffable et j'aurais toujours voulu demeurer ainsi, et, chose remarquable, quoique l'orchestre eût triplé de vitesse, nous n'avions besoin de faire aucun effort pour le suivre. Les assistants, émerveillés de notre agilité, criaient bravo, et frappaient de toutes leurs forces dans leurs mains, qui ne rendaient aucun son.

La morte amoureuse et autres nouvelles

Résumé

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