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Le Printemps des pierres | Michel Peyramaure
Le Printemps des pierres | Michel Peyramaure

Le Printemps des pierres

Publié par Robert Laffont, le 20 mars 2014

368 pages

Résumé

Le temps de l'exaltation est venu. L'ouvre a jailli de terre et révélé ses structures. Les premiers murs, les premières colonnes ont surgi dans un printemps d'alléluias et de miracles. C'est le printemps des pierres. Il s'est installé partout en France. Dieu ne peut plus se perdre en ce pays : toutes ces églises, toutes ces cathédrales sont pour lui autant de repères. S'il était aveugle, il pourrait se guider en tâtant de ses grandes mains de nuage telle ou telle muraille qui sent encore le mortier frais, exhaussée au-dessus des toits des villes et des bourgs. Dieu est heureux ; il baigne dans ce printemps comme dans un lit de chaleur et de lumière et il écoute monter autour de lui ce silence des pierres qui n'est pas celui du désert, mais un tissu léger de cantiques. Ce temps exceptionnel où la France a pris son visage d'éternité, ces printemps ajoutés aux printemps où, en cette fin du XIIe siècle, la foi d'un peuple, et l'intelligence, et le savoir-faire de ses maîtres d'ouvre, de ses carriers, maçons, charpentiers, imagiers, verriers donnaient forme à la prière, Michel Peyramaure les fait surgir devant nous tels qu'ils furent, tumultueux, violents, à travers l'aventure de quelques hommes et de quelques femmes qui les vécurent dans la joie, la passion et le sacrifice. Le printemps de pierres est un roman. On y voit créer, construire, lutter, s'aimer, déchirer des êtres de chair et de sang. Des humbles et des grands, des fous et des truands, des utopistes et des putains, des hommes de pouvoir et des hommes de foi : tout le peuple de Dieu. On y voit s'élever, pierre après pierre, au prix de mille périls et de mille difficultés, le chour de Notre-Dame de Paris - il a fallut vingt ans, et il faudra un siècle encore avant que la cathédrale s'affirme dans toute sa grandeur. Maître Jean répétait à Vincent, son élève, que les passions souvent égaraient : " Seule compte l'ouvre... La mort n'existe pas. Nous nous survivrons dans notre ouvre. "

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