Orson de Beauvais et l'écriture épique à la fin du XIIe siècle : traditions et innovations

Le 18 octobre 1918, dans le secteur de Vouziers, deux soldats français quittent leurs positions pour effectuer une liaison, sous le feu de l'ennemi. Ils appartiennent tous deux au 340e RI, un régiment de réservistes du Dauphiné. Ils sont originaires du Trièves, comme beaucoup de leurs camarades. L'un d'entre eux tombe en chemin, victime parmi tant d'autres de la grande tuerie. Pourquoi, dès lors, ce drame anonyme et tristement banal entraîne-t-il, de génération en génération, des déchaînements d'une implacable violence? Pourquoi l'adjudant-chef Grelier, qui commande la brigade de Clelles, se trouve confronté à une série de décès d'autant plus suspects qu'ils sont annoncés par an mystérieux corbeau? Delle est la nature réelle de la compétition qui oppose Ophélie Arnaud, substitut du procureur chargée de l'enquête, et Adélaïde Regard, jeune et talentueuse journaliste, dont le discernement conduit les investigations vers les plus inimaginables conclusions? Sur cette terre où la montagne et la plaine s'affrontent en un éternel combat, où la burle s'épuise parfois à contenir le vent du midi, où la peine des hommes n'en a jamais fini avec la force des choses, le passé n'est jamais tout à fait passé et se rappelle parfois au souvenir de ceux qui prétendaient l'exclure.

Temps obstiné

Il est ici question de l'endroit où l'on vit. La maison, l'appartement ; le toit que l'on a, ou que l'on n'a pas. Notre habitation parle de nous, de notre mode de vie, de nos choix ou de nos renoncements, de nos envies. En Bretagne, des parpaings avec vue sur mer. À Madison, des bardeaux de bois. En Provence, de la pierre éclaboussée de soleil.

Une histoire de la meridienne 1666-1827

La curiosité a mauvaise réputation. Loin d'une passion triste et voyeuriste, Jean-Pierre Martin l'envisage surtout comme une vertu, un élan salutaire.Avec l'étonnement ou le doute - sources de l'activité philosophique -, la curiosité provoque la rencontre d'un objet inattendu, jusque-là exclu de notre pensée. Elle va de question en question. Au désir de savoir, elle oppose une surprise. Elle va plus loin encore : elle s'insurge contre l'indifférence. Son étymologie (cura) nous dit qu'elle prend soin du monde. Invitant à une conversion du regard, elle est une manière de penser, mais aussi une raison de vivre.Jean-Pierre Martin est lauréat de la bourse Cioran 2019 pour cet ouvrage.

La curiosité ; une raison de vivre

« En ce temps-là, chacun étant retenu chez soi, il n'y avait plus d'excuse à formuler sur le fait que nous ne nous rendions pas visite les uns aux autres, sur le fait que nous remettions toujours à l'été d'après une rencontre toujours différée dont cependant nous ne cessions d'affirmer l'importance. »

Le Chemin (N°21) -Lettre sur l'amitié

L'entreprise est au XXIe siècle plus interdépendante que jamais de ses environnements.
Elle subit les contraintes fonctionnelles de l'environnement, dont le poids est renforcé par la rapidité des changements récents, dans la technologie, la finance, l'organisation des marchés et des institutions économiques. Elle a aussi développé son influence sur l'environnement macroéconomique, en légitimant son pouvoir, en imposant sa rationalité, en exploitant les savoirs et les cultures et en assumant de nouvelles responsabilités.
Après une présentation des relations évolutives entre l'entreprise et son environnement, cet ouvrage aborde successivement les deux dimensions de l'interdépendance. Dans les environnements de fonctions sont analysés le cadre et les conditions externes de l'activité opérationnelle de l'entreprise. Dans les environnements de références, sont étudiées les raisons d'être et d'agir, et les rapports de l'entreprise à la société.

L'entreprise et son environnement economique

Henri Michaux : Ecritures de soi, expatriations

« C'est un sujet inédit. L'amour contemporain. Ne riez pas. Ou plutôt les amours de rencontre. Les amours médiologiques, corrélés à une technologie, suivez-moi bien. On n'a encore jamais vraiment réussi à parler de ça au sens où je l'entends moi : l'amour au temps du TGV, au temps du porno sur toutes les chaînes, l'amour comme force générale, cour et corps confondus, comme très grande vitesse de recherche éperdue de l'autre par tous les moyens. »Voici un roman de gestes, de voix et d'oreilles, un roman de portable et d'ipod, un roman de désir et d'inhibition, un roman à grande vitesse...

Les liaisons ferroviaires

Les vallées vaudoises formaient l'un des ultimes réduits des proscrits dans l'Europe du XVIIe siècle crispée dans l'intolérance, le fanatisme, le principe du " cujus regio, ejus religio " qui laissait si peu de place à la liberté de conscience. Nichées à l'extrémité du Piémont sous la domination de la Maison de Savoie, enclavées par les hautes murailles du Viso et de ses rejetons, elles ont servi de refuge à des communautés évangéliques persécutées pour leur croyance, et maintes fois contraintes de prendre les armes pour préserver leur existence. Aux heures graves de leur histoire, les Vaudois ont su trouver dans leurs rangs l'énergie qui leur permit de résister aux forces de l'oppression. Et le plus illustre de leurs combats demeure la Glorieuse Rentrée de 1689, faisant suite à la révocation de l'édit de Nantes et à l'exil forcé de la communauté. Jean-Pierre Martin nous fait revivre cet acte de résistance au cours duquel les combattants pour la foi tinrent tête aux armées coalisées du Roi Soleil et du duc de Savoie. L'énergie de Javanel, l'autorité du pasteur Arnaud, le courage de Samuel Renaudin, héros de fiction, leur foi en un Tout-Puissant qui ne pouvait consentir à laisser disparaître son fidèle peuple : tels sont les ressorts de ce roman historique captivant et riche d'enseignements. Des pages qui nous rappellent que liberté et dignité sont un combat et non un acquis.

Orson de Beauvais et l'écriture épique à la fin du XIIe siècle : traditions et innovations

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