On ne présente plus Lawrence Block, romancier prolifique, créateur du privé Matt Scudder. Il nous propose sa vision du noir à travers des nouvelles d'auteurs célèbres (Russell Banks, Joyce Carol Oates, Bill Pronzini, Clark Howard) mais aussi d'écrivains moins connus qui ont été révélés par des revues, grands viviers de la fiction outre-Atlantique. Sous la houlette d'Otto Penzler et selon le même principe que l'année dernière, voici l'édition 2002 de Moisson noire qui comprend les vingt nouvelles élues par Lawrence Block. Un choix très éclectique, mais, toujours, des textes remarquables par leurs qualités stylistiques et leur atmosphère.

Moisson noire 2002

Sometime in 1953, I knew with unusual certainty what I intended to do with my life. I would become a writer. I was then 15 years old, and the next several years were to prove eventful. I went to college, I got a summer job at a literary agency and dropped out of college to keep it, I sold two dozen short stories and articles to national magazines, and I completed a novel. By the time I was 25, I had a wife and two daughters and a house in a suburb. I had published over fifty books. Most of these bore pen names, and for a time I resisted acknowledging my early pseudonymous work. Then, in one astonishing and feverish week in 1994, I recalled those early years in fifty thousand words of memoir. A publisher contracted to bring out my memoir once I'd completed it. Instead I put it on a shelf and never looked at it again, and after a few years I bought it back from the publisher. Early in 2020, I had a fresh look at A Writer Prepares. Then I went back to work. It would occupy me, off and on, for the balance of the year. By the time I was ready to stop, I'd written about my life as a writer well into 1966, when I'd completed The Thief Who Couldn't Sleep; it was the first of eight books I would write about a fellow named Evan Tanner. According to A Trawl Among the Shelves, Terry Zobeck's exhaustive bibliography of my work, 2020 also saw the publication of my 209th book, Dead Girl Blues. It has been a long life, and seems to have been a busy one. A Writer Prepares is, for better or for worse, an undeniably curious book. My wife, a casual student of hagiography, loves the story of the church officials who took a long-delayed inventory of their collection of relics. They were surprised to discover that they possessed not one but two heads of John the Baptist. How could this be? They considered the matter until the explanation became clear: one was John's head as a young man, the other his head as an old man. A Writer Prepares, an examination of the first quarter century of a writer's life, is the work of two writers. There's the middle-aged fellow who wrote about half of it at a blistering pace in 1994, and there's the octogenarian who finished the job another quarter century later. The older fellow brought less raw energy to the task, and his memory is a long way from infallible, but one can only hope he's offset these losses with a slight edge in judgment, in perspective, in maturity. (I was about to add wisdom, but that might be a bridge too far.) I suspect this book's natural audience consists largely of those of you who are already enthusiastic readers of my work. And it seems likely that the book will get a favorable reception from persons who are somewhere in the process of finding themselves as writers. But I'm happy to let the the book find its true audience.  A very comforting aspect of publishing A Writer Prepares now rather than twenty-five years ago is that I'm so much less invested in its reception.

A Writer Prepares

Cool, fiable et efficace, John Keller est le tueur à gages préféré de tous. L'épouse qui gêne, la star du sport vieillissante, l'associé en affaires véreux, aucune victime ne le fait reculer. Pour lui, il ne s'agit pas de liquider tel ou tel, mais de résoudre un problème, qui, évidemment, n'a rien de personnel. Un contrat après l'autre, Keller sillonne les États-Unis et travaille avec honneur. Mais, aussi bon soit-il, il n'en est pas moins homme et se sent parfois bien seul et en proie au doute. Tuer le psychologue, le chien, la femme... à la longue, c'est un peu lassant et la retraite semble attrayante. Jusqu'au jour où, hélas, il doit se faire une raison : la retraite coûtant cher, il faut gagner de l'argent... et donc recommencer à tuer, tuer et tuer. Intelligence des histoires, écriture d'une malicieuse férocité et humour à la hache, ce nouvel épisode de la saga Keller est tuant d'humanité.

Le blues du tueur à gage

Après Michael Connelly ou James Ellroy, c'est au tour d'Harlan Coben d'être invité par l'éditeur Otto Penzler à faire sa sélection des meilleures nouvelles policières américaines parues en 2013 dans la presse. Un voyage en vingt étapes mené à un rythme d'enfer par les routiers confirmés du polar et de jeunes seconds couteaux au talent prometteur. Au programme : des détectives privés sur le retour, des tueurs à gage sanguinaires, des escrocs à la petite semaine, des héros malgré eux et des histoires où se succèdent arnaques, meurtres froidement prémédités, coups de sang, vengeances… Insomniaques, s'abstenir.

Insomnies en noir - Les meilleures nouvelles policières américaines 2013

Tricheur professionnel, William Maynard quitte Chicago avec un pouce déboîté et des incisives abîmées, suite à une arnaque qui a mal tourné. Un dentiste l'introduit alors dans une partie de poker entre amis, chez le riche et très retors avocat Murray Rogers. Joyce, sa femme, qui veut retrouver sa liberté, repère Maynard et, belle comme un coeur, le séduit dans l'instant. Vite éperdus d'amour, les amants concoctent un plan destiné à écarter le mari le plus " légalement " qui soit. Et la fortune leur sourit, au moins au début, quand Rogers se voit inculpé du meurtre du mystérieux, et surtout introuvable, August Milani. Mais Rogers, qui n'est pas idiot, aide beaucoup la chance à tourner, les tourtereaux se retrouvant bientôt dans un pétrin sans nom et, beaucoup plus grave, devant le risque de plus en plus précis d'y laisser leur peau.

Heureux au jeu

"Dunkel und kalt wie die Rückseite des Monds, aber mit einer Prosa, so schlank wie ein Model, ist DEAD GIRL BLUES wie eine Leiche, von der man den Blick nicht abwenden kann. Ich konnte das Buch nicht mehr weglegen - und wollte es auch nicht. Ein düsteres Meisterwerk der Erzählkunst."Joe R. Lansdale "Das Buch ist so düster, dass es ins Ultraviolette dreht. Aber es ist auch furchtlos und tut, was Kunst tun soll. Wenn Sie bereit sind, sich von dem, was Sie sehen, und von den Augen, durch die Sie es sehen, schockieren zu lassen, wird Ihnen Lawrence Block vielleicht den DEAD GIRL BLUES singen."Warren Moore "DEAD GIRL BLUES lässt mich nicht los. Es ist wie eine Retardtablette, die mich unwiderruflich in die Schuhe eines anderen hat schlüpfen lassen und mir bis zum Schluss den Magen umgedreht hat. Vielleicht Lawrence Blocks bestes Buch - was einiges heißen will."Tom Straw "Es ist lange her, dass ich etwas so Schockierendes und zum Nachdenken Zwingendes gelesen habe. DEAD GIRL BLUES ist waghalsig originell, schockierend und großartig erzählt."David Morrell "Manchen Lesern wird DEAD GIRL BLUES bestimmt sauer aufstoßen, aber ich finde das Buch großartig. Es ist meisterhaft geschrieben, perfekt im Ton, gleichzeitig tröstlich und verstörend. Wenn Sie Noir-Fan sind, ist dieses Buch genau richtig für Sie."Lee Goldberg "Ein erstaunliches Buch, die tiefgründigste Untersuchung und Ausweidung von Identität, die mir seit Jahrzehnten untergekommen ist. Ein atemberaubendes und zutiefst beunruhigendes Buch."Barry N. Malzberg versöhnlichen Geschichte eines Mannes entwickelte, der möglicherweise mit Schlimmerem als einem Mord davonkommen wird, hat mich das zugegebenermaßen überrascht. Ich hätte nicht gedacht, dass eine solche Wandlung so überzeugend sein könnte - und derart spannend. Es ist dieses beklemmende Nichtvorhersehenkönnen, das die Qualität dieses höchst ungewöhnlichen Buchs ausmacht. Kommen Sie wegen der Gewalt. Bleiben Sie wegen des Ausgangs der Geschichte."Kevin Quigley

Dead Girl Blues — Deutsche Ausgabe

Quand Kenan Khoury reçoit un coup de fil anonyme exigeant une rançon s'il veut revoir sa femme en vie, il n'hésite pas une seconde à payer. Mais c'est dans le coffre d'une voiture et sous forme de pièces détachées sanguinolentes que notre homme la retrouve. Le problème est que Khoury, dealer notoire de Brooklyn, veut rester loin du regard de la police. C'est donc tout naturellement qu'il fait appel au célèbre détective privé et ancien flic alcoolique Matt Scudder. À l'aide d'acolytes hauts en couleur comme Manhattan en regorge - un apprenti rappeur, de jeunes hackers, sans oublier la belle Elaine -, Matt se jette corps et âme dans une enquête qui fait rapidement surgir de nouvelles pièces d'un puzzle macabre, bien plus complexe que prévu. Et lorsqu'une autre femme disparaît, c'est une course contre la mort qui s'engage.

Balades entre les tombes

À l'heure du numérique, difficile de gagner sa vie avec une modeste boutique de livres anciens et d'occasion sur la 11e Rue Est de New York... Heureusement, Bernie Rhodenbarr a d'autres atouts dans sa manche. Cambrioleur chevronné, on fait souvent plus volontiers appel à lui pour ses talents de crocheteur de serrures que pour ceux de bouquiniste. Mais lorsque "M. Smith", un mystérieux collectionneur, lui propose une petite fortune pour plusieurs vols (incluant aussi bien le manuscrit de L'Étrange Histoire de Benjamin Button de F. Scott Fitzgerald que d'inestimables cuillères en argent), Bernie ignore dans quelle histoire improbable il met les pieds. 

Car, pendant ce temps, une riche vieille dame a été retrouvée morte à son domicile, apparemment terrassée par une attaque lors d'un cambriolage qui aurait mal tourné. Toutefois les raisons de son décès ne sont pas si évidentes, et l'expertise de Bernie est également requise par son meilleur ennemi, le policier Ray Kirschmann, afin de l'aider dans son enquête... 

Voleur rémunéré et détective amateur, notre (anti-)héros trouve en outre des messages rageurs sur la porte de la librairie qu'il est bien obligé de délaisser... Y aurait-il encore des gens qui lisent ?

Moisson noire 2002

Résumé

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