Mon silence te parlera

Peut-il y avoir une spiritualité sans Dieu ? A l'heure où la religion est synonyme de violence, la spiritualité serait-elle cet oasis serein où l'être humain, débarrassé des dogmes et des vindictes, pourrait enfin méditer sur le sens de sa vie ? Est-il possible de faire retour sur soi, de s'ouvrir à l'autre, de percevoir le sens d'un ailleurs, sans pour autant avoir recours à Dieu ? Que l'on puisse dissocier foi religieuse et spiritualité est un bouleversement récent, observe d'abord Alain Houziaux. Encore faut-il, souligne Jacqueline Costa-Lascoux, que les athées et les agnostiques ne soient plus présentés comme " des matérialistes aveugles aux mystères de la vie et à l'infini de l'univers ". Pour Ivan Levaï, même une spiritualité sans Dieu a besoin de l'apport des religions pour enrichir son legs humaniste. Enfin, Paul Lombard établit une distinction : dans la Bible, c'est Dieu qui sanctifie l'homme et fait de lui un disciple. Dans la spiritualité sans Dieu, l'homme est glorifié par sa propre angoisse, et elle fait de lui un solitaire.

Peut-il y avoir une spiritualité sans Dieu ?

Christianisme et politique, un couple qui ne semble pas toujours faire bon ménage ? on connaît la distinction de jésus : " rendre à césar ce qui est à césar et à dieu ce qui est à dieu ", qui fonde la séparation du spirituel et du temporel.
 Mais ici le propos de l'auteur est davantage de secouer une certaine torpeur, le manque d'engagement des chrétiens dans le domaine politique et économique.  pour lui, le christianisme implique une conviction politique qui prend au sérieux la radicalité du message biblique.  à partir de trente questions impertinentes, alain houziaux s'attaque aux problèmes les plus actuels : le droit de s'enrichir, jusqu'oú ? l'aide au tiers monde, à qui profite t elle ? faire la guerre, à quoi ça sert ? la croissance est elle une nécessité perverse ?
Un livre courageux, lucide et bien documenté.

Christianisme et conviction politique

L'épisode de Job se lamentant sur son tas de fumier est célèbre. Mais si de nombreux théologiens ont lu ce texte, rares sont ceux qui ont osé affronter les questions qu'il pose.
Alain Houziaux met les pieds dans le plat : pourquoi Job voit-il Dieu comme l'auteur du mal ? Quel sens donner au très énigmatique discours par lequel Dieu lui répond ? Et pourquoi Dieu fait-il l'éloge de créatures monstrueuses qui incarnent le tohu-bohu à l'oeuvre dans le monde ?
C'est à une lecture neuve et originale du célèbre texte biblique que nous sommes invités. On découvre ainsi que le Dieu du livre de Job n'est en rien celui du judaïsme classique ; plutôt un Dieu incompréhensible et déroutant qui ignore le bien et le mal. Un Dieu que Spinoza, Nietzsche et Simone Weil pourraient reconnaître.
Un Dieu finalement réjouissant, fortifiant et convaincant. Un Dieu pour aujourd'hui.

Job, ou le problème du mal

Les esprits, est-ce que ça existe ? Doit-on admettre la réalité de forces surnaturelles qui gouverneraient nos comportements ? Peut-on reconnaître le pouvoir des astres, de la parapsychologie, de la divination ou des morts sans sombrer dans l'irrationnel ? Y a-t-il une véritable différence entre le mystère auquel se réfèrent les religions et l'invisible dont se réclament les pratiques ésotériques (ou magiques) ? Deux théologiens, un spécialiste de la culture chinoise et un psychiatre démêlent, dans ce volume, l'écheveau complexe du monde des esprits. De l'animisme, dans lequel le monde est habité par les esprits, au monothéisme, dans lequel tout phénomène spirituel se réfère à Dieu seul, l'univers des croyances est vaste. Cet ouvrage croise les regards pour mieux décrypter cette étrange relation entre l'hyperrationalité contemporaine et le recours aux esprits.

Les esprits, est-ce que ça existe?

D'où vient l'univers ? Existe-t-il une question plus intrigante ? Le monde a-t-il été créé à partir de rien ou y avait-il quelque chose qui lui préexistait ? Quelle est la part du hasard dans ce qui s'est passé ? Y a-t-il un Créateur ? Deux scientifiques, Abd-al-Haqq Guiderdoni et Michel Malherbe, un théologien, Alain Houziaux et un philosophe, Jean-Louis Schlegel, confrontent leurs réponses. Deux interrogations radicales traversent leurs débats passionnés : est-il vraiment utile de se focaliser sur l'origine de l'univers alors que la planète Terre et ses habitants sont en danger ? Au vu des connaissances de la Science, comment peut-on encore croire en un Dieu créateur du monde ?

D'où vient l'univers ?

L'épreuve, le courage et la foi - Quinze méditations

Changer. Soit. Mais pourquoi ? et dans quel but ?
Aujourd'hui, changer est devenu une injonction, un
impératif. Mais peut-on se changer ? Peut-on se transformer en s'appuyant sur ses seules forces ? La question touche à la psychologie, à la morale et aussi à la
spiritualité.

Peut-on changer ?

On croyait l'antisémitisme relégué aux oubliettes de l'histoire. Il resurgit. Attaques contre les personnes et les synagogues, profanations de cimetières, les tensions sont vives. Malgré la condamnation unanime de ces gestes, les passions se déchaînent à propos de la définition de l'antisémitisme : d'aucuns pensent que les critiques faites à la politique d'Israël cachent un réel antisémitisme. D'autres pensent au contraire qu'assimiler antisémitisme et critique d'Israël est en fait un moyen fallacieux d'interdire toute remise en cause de la politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens. Acceptant chacun le principe d'un débat contradictoire, fait devenu exceptionnel, Jacques Attali, Pascal Boniface, Gérard Israël et Alain Houziaux livrent leurs analyses. Ils désamorcent les pièges d'une polémique qui aveugle, pour apporter des éléments de réflexion indispensables à la compréhension d'une question brûlante.

Mon silence te parlera

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