Pour Nous, La Loi (Sur Holderlin) Suivi De "Je Lis Holderlin Comme On Recoit Des Coups". Edition Illustree Des Quatres Cahiers De Lithographies De La Titanomachie De Lionel Guibout

Publié par William Blake & Co., le 07 mars 2000

60 pages

Résumé

Pourquoi, au sortir de cette lecture, presque toute poésie semble-t-elle à ce point lourde ? Sommaire ? Limitée ? De si peu d'enjeux ? Pourquoi ne tiennent, devant elle, hors les premiers Grecs, qu'un tout petit nombre d'œuvres : Leopardi, Hopkins, Nietzsche pour seulement pointer, dans notre passé proche, notre présent indépassé ? Pourquoi ce sentiment unique d'être alors en présence de la pensée comme chant, du chant comme pensée ? Chez Hölderlin, d'un bout à l'autre, la valeur supérieure est la joie. Voilà, à coup sûr, la première pensée moderne vraiment affirmative. Quand on sort de sa lecture, cette dilatation du monde, on augmente. On se retrouve quand elle cesse, dans un univers qui rétrécit.

Placer l'être en face de lui-même

Ecrits sur la poésie (1981-2012)

"Introduire un peu d'art dans nos sentiments"

Le plus réel est ce hasard, et ce feu

Défends-toi, beauté violente

"Un à-pic, comme l'existence" - "Il y a de la technique parce qu'il y a du possible. Il y a de l'art parce qu'il y a de l'impossible"

"Pour moi, dit-il, hélas, j'écris avec des ciseaux." : Entretiens inédits à propos du langage

Ecrits sur la poésie

Critiques