Un historien du dimanche

Histoire de la vie privée

3. De la Renaissance aux Lumières

« La situation de départ sera la fin du Moyen Âge. Nous y trouvons un individu encadré dans des solidarités effectives, féodales et communautaires. La situation d'arrivée est celle du XIXe siècle. La société est devenue une vaste population anonyme où l'on ne se connaît plus. Le travail, le loisir, le séjour à la maison, en famille, sont désormais des activités séparées par des cloisons étanches. L'homme a voulu se mettre à l'abri du regard des autres. Comment est-on passé du premier au second des modèles ainsi grossièrement esquissés ? »

Philippe Ariès

Sous la direction de Roger Chartier, avec les contributions de Philippe Ariès, Maurice Aymard, Nicole Castan, Yves Castan, Roger Chartier, Alain Collomp, Daniel Fabre, Arlette Farge, Jean-Louis Flandrin, Madeleine Foisil, Jacques Gélis, Jean-Marie Goulemot, François Lebrun, Orest Ranum et Jacques Revel.

Histoire de la vie privée, dirigée par Philippe Ariès et George Duby.

1. De l'Empire romain à l'an mil

2. De l'Europe féodale à la Renaissance

3. De la Renaissance au Lumières

4. De la Révolution à la Grande Guerre

5. De la Première Guerre mondiale à nos jours

Histoire de la vie privée Tome 3 : De la renaissance aux lumières

"A ce procès de la famille, ou pour être plus exact, à l'enquête que notre temps poursuit sur la famille et l'enfance, le livre de Philippe Ariès apporte une contribution capitale".

L'enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime

Philippe Ariès (1914-1984) produziu os oito ensaios que compõem esta obra entre 1946 e 1951, sob o impacto da Segunda Guerra Mundial. No livro, ele reflete sobre a História a partir de experiências pessoais, autobiográficas, e analisa as diversas concepções da História então existentes – conservadoras, marxistas, científicas e existenciais. Os textos evidenciam a influência das ideias inovadoras constantes nos Annales, às quais Ariès foi um dos primeiros intelectuais a aderir. Mas também comprovam a originalidade do próprio autor, que propõe uma maneira singular de construir a História: ele parte da própria experiência e leva em conta a perspectiva do tempo presente. Por tais características, Ariès foi repudiado tanto pelos adeptos das escolas conservadoras quanto das escolas marxistas e ignorado pelos grandes editores. No primeiro ensaio, Ariès recorre a suas memórias de infância e adolescência vividas em uma família monarquista para refletir sobre como ele próprio percebe a História. Nos ensaios seguintes examina o modo como a História é avaliada por sua família, pelo meio universitário, pelos historiadores da Action françaisee pelos autores dos Annales. Em dois capítulos distintos,que prenunciam o que viria a ser a história da História, ele analisaa abordagem da História predominante na Idade Média e no período clássico. Das visões ideológicas da História Ariès faz uma análise tão implacável quanto coerente com sua própria concepção. Ele compara o materialismo histórico com o que chama “o historicismo conservador”, cuja matriz é a “escola capetiana do século 20”. E mostra que, com pontos de partida antagônicos – a nostalgia do passado de um lado e a esperança de uma ruptura radical de outro – as duas correntes confluem em seus princípios fundamentais. Ambas anulam as histórias das comunidades particulares, tornando-as uma história coletiva, a do Estado nacional ou a da humanidade inteira. Ambas pretendem estabelecer leis que regulem as repetições de situações idênticas. Ambas dissolvem as singularidades das existências concretas, seja na abstração das instituições, seja no anonimato das classes: “Aproximar assim Marx e Bainville, para criticá-los, era audacioso e, em todo caso, repudiava a filosofia da história proclamada por aqueles de quem Ariès estava familiar, afetiva e politicamente mais próximo”, escreve no prefácio Roger Chartier.

Le temps de l'histoire

Paru en 1977, le livre a connu immédiatement un succès très important : résultat de quinze ans de travaux sur plus d'un millénaire d'histoire occidentale, cette somme a animé et dominé un vaste mouvement de recherches et de publications sur les attitudes en face de la mort.
 Le gros volume de la première édition est repris intégralement dans " point histoire " en deux volumes :
1.  le temps des gisants 2.  la mort ensauvagée.

L'homme devant la mort Tome 2 ; la mort ensauvagée

"Tout en conservant et en perfectionnant son outillage scientifique de recherche, l'Histoire se conçoit comme un dialogue où le présent n'est jamais absent. Elle abandonne cette indifférence que les maîtres d'autrefois s'efforçaient de lui imposer.
L'historien d'aujourd'hui reconnaît sans honte qu'il appartient au monde moderne et qu'il travaille à sa manière à répondre aux inquiétudes - qu'il partage - de ses contemporains. Son optique du passé demeure liée à son présent - un présent qui n'est pas seulement une référence de méthode. Désormais, l'Histoire cesse d'être une science sereine et indifférente. Elle s'ouvre au souci contemporain dont elle devient une manière d'être dans le temps de l'homme moderne. 
A une civilisation qui élimine les différences, l'Histoire doit restituer le sens perdu des particularités."
Philippe Ariès.
Philippe Ariès (1914-1984) a écrit notamment L'Enfant et la vie familiale sous l'Ancien régime et L'Homme devant la mort.

Le Temps de l'histoire

Recueil de 24 articles qui ont déjà paru dans la revue L'Histoire. Des aspects variés sont traités, groupés autour de trois thèmes principaux: 1. L'amour en liberté: l'amour libre, l'homosexualité, les prostituées, l'amour passion et les troubadours, la contraception, l'adultère - 2. Le couple: Adam et Eve, les noces à Rome, le refus de plaisir, le mariage (chrétien, l'impuissance sexuelle, le divorce, etc.) - 3. Le plaisir et la souffrance: Sade, la syphilis, la masturbation, etc.

Amour et sexualité en Occident

Après l'histoire de la famille, Philippe Ariès a consacré ses recherches à l'histoire des attitudes de l'homme occidental devant la mort. Il livre ici l'essentiel de ses découvertes, à savoir comment on est passé progressivement de la mort familière, " apprivoisée ", au Moyen Âge, à la mort refoulée, maudite et " interdite " dans les sociétés contemporaines. Fuir la mort, telle semble être la tentation de l'Occident.

Un historien du dimanche

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