Sant'Egidio. L'Evangile Au-Dela Des Frontieres

1943-1944 : il ne fait aucun doute que Rome n'est plus la capitale de l'éphémère régime fasciste de la République de Salo mais la ville du pape. Un pape qui ne combat pas l'occupation mais qui ne cède pas. Il résiste, s'implique, aide les fugitifs à se cacher. Les occupants allemands le menacent et lui imposent des règles strictes. Dans une Rome où les croix gammées s'arrêtent sous les fenêtres du pape, les nazis capturent environ deux mille juifs qui mourront dans les camps de concentration, dans les Fosses ardéatines. Environ dix mille survivront en se cachant dans des maisons privées, des couvents, des paroisses, dans des hôpitaux, des bâtiments institutionnels et des territoires du Vatican. Tout au long de ces pages, Andrea Riccardi nous rapporte l'histoire très approfondie de ces hommes et de ces femmes considérés comme des "justes" qui, lorsque le mal a frappé à leurs portes, ont fait preuve d'un grand courage.

L'hiver le plus long - 1943-1944 : Pie XII, les juifs et les nazis à Rome

Andrea Riccardi firma un agile volumetto che ripercorre la storia, la situazione attuale e le prospettive future della vita consacrata. « In questo nostro mondo, dove tutto è mercato e dove si sopprimono gli spazi del gratuito, la vita cristiana, ma soprattutto quella religiosa, rappresenta la rivolta del gratuito. Vivere non per accumulare, ma per donare gratuitamente, mostrando che c'è più gioia nel dare che nel ricevere: questo è il contrario dell'adattamento allo spirito del tempo ».

Vita consacrata, una lunga storia. Ha ancora un futuro?

Depuis la veille de la Seconde Guerre mondiale, l'action politique de l'Eglise catholique s'est développée dans plusieurs directions.
En effet, cette politique se présente comme un rapport triangulaire entre le Vatican, les communautés catholiques nationales et les Etats. Dans son rapport avec les Etats, deux éléments ont déterminé les choix du Vatican : d'une part la présence de l'Eglise locale, toujours consciente de son importance propre et de son autonomie, d'autre part la conscience d'être une communauté universelle non liée aux nations.
En tant qu'organisme international, l'Eglise a initialement regardé l'O.N.U. avec méfiance, puis elle l'a considérée comme un interlocuteur privilégié par lequel les catholiques pouvaient atteindre toute l'humanité. L'auteur analyse également l'exemple de l'Italie, qui est un cas particulier en raison du rôle que le pape et le Saint-Siège jouent dans le catholicisme national. Mais la grande nouveauté de cette seconde moitié du XXe siècle est la relation de l'Eglise de Rome avec les autres Eglises chrétiennes et avec les religions non chrétiennes.
Le rapport de l'Eglise catholique avec l'islam et avec le judaïsme est l'un des exemples du dialogue interreligieux commencé lors du concile Vatican II et poursuivi avec ténacité par Jean-Paul II. L'Eglise catholique n'a donc pas une politique mais une multiplicité d'options qui sont apparues depuis la Seconde Guerre mondiale, conflit qui a marqué en profondeur l'Eglise du XXe siècle.

Les politiques de l'église

" Vivre ensemble " : l'expression peut faire penser à un livre sur le couple ou les relations affectives... et pourtant, Andrea Riccardi nous parle ici du vivre ensemble entre les peuples, entre les nations. Selon lui, un chrétien ne peut pas se résigner au choc des civilisations et des cultures.  Il doit permettre dialogue et rapprochements.
" Comment vivre ensemble ? Je suis conscient qu'il n'y a pas de réponse unique à cette question, insiste l'auteur. Il faut s'efforcer de chercher des réponses variées pour des situations, des cultures, des pays différents. La réponse qui est répétée avec le plus d'insistance, en particulier dans les moments les plus critiques ou face aux conflits, est qu'il faut renforcer les frontières et dresser quelques murs de protection de plus. Mais la peur n'est pas une réponse. Comme ne le sont pas non plus les bons sentiments. La vie contemporaine nous porte inévitablement à vivre proche de gens différents. Il est normal que de semblables questions surgissent, auxquelles il n'est pas possible de répondre immédiatement, mais sans doute est-il nécessaire de tenter de les affronter avec patience. "
Voila pourquoi Andrea Riccardi s'affronte ici aux dossiers brûlants de l'actualité internationale : les " divorces entre les peuples " comme dans les Balkans, la force des identités dans un monde globalisé, le déclin de l'Europe et la " nouvelle carte "  des civilisations anciennes, le destin de l'Afrique en lien avec les pays européens, l'Islam entre fantasmes et réalités...
Une réflexion originale et pleine d'espoir, pour dépasser les logiques d'affrontement.

Vivre ensemble

Après vienne, Paris et Lisbonne, Bruxelles a relevé le défi d'organiser une semaine internationale de réflexion sur le thème " venez et voyez ". L'Eglise veut retrouver sa place dans les grandes villes et montrer comment elle contribue à une humanisation plus grande de la vie de nos contemporains. La Bonne Nouvelle est un message d'espérance et c'est d'espérance que nos contemporains ont le plus besoin. Comment dire Dieu aujourd'hui aux hommes et aux femmes dans les grandes villes ? Comment les aider à vivre une rencontre avec le Christ ? Comment manifester Sa présence en vérité, sans arrogance et sans complexe ? C'est à ces questions que quatre orateurs de renom tentent de répondre, au travers de leur expérience et de leur engagement. Le chrétien, l'ami des pauvres par Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de Sant'Egidio. " Avant même que Philippe ne t'appelle, alors que tu étais sous le figuier, je t'ai vu " (Jn I, 48) par Timothy Radcliffe, ancien Maître des Dominicains. Le grand mystère de l'Eucharistie par Nicolas Buttet, modérateur de la communauté Eucharistein. Prière et Evangélisation par Enzo Bianchi, Prieur de Bose. Ces interventions sont introduites par un très beau texte que le Cardinal Danneels a consacré à l'importance de l'évangélisation.

Venez et voyez - Bruxelles - Toussaint 2006 - Occasion

Jean Paul II - Un pape charismatique

Comment vivre ensemble, en respectant l’autre dans sa différence ? Le problčme n’est plus aujourd’hui réservé aux périphéries du monde, aux démocraties naissantes, aux Etats totalitaires ou au réveil des minorités. Il touche aussi les nations européennes les plus solides…Se résigner aux chocs des civilisations ? Non, répond Andrea Riccardi, mais réfléchir ŕ des solutions adaptées aux situations et aux cultures des différents pays pour réussir enfin ŕ dépasser la seule logique de la peur et du conflit. Il n’est plus possible d’ignorer la réalité d’un monde multipolaire en formation, oů tout acteur sait qu’il peut ętre présent en tous lieux et en toutes crises, et qu’il devra s’accorder, collaborer, créer et respecter des accords…S’affrontant aux dossiers brűlants de l’histoire internationale, Andrea Riccardi plaide pour une civilisation du vivre ensemble, fruit du réalisme politique et d’espérance humaine et religieuse.

Sant'Egidio. L'Evangile Au-Dela Des Frontieres

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