Paul Baudry dessinateur

Catalogue de l’exposition du cabinet de dessins Jean Bonna, cet ouvrage présente pour la première fois le recueil de caricatures légué par Louise Garnier, la femme de l’architecte, en 1922 et restauré en 2008-2009. L’album rassemble 268 dessins, portraits ou caricatures, qui convoquent Paul Baudry, Jules Lenepveu, Jean-Baptiste Carpeaux, Pierre Larousse, Ludovic Halévy, Henri Meilhac, Jean-Louis Meissonier ou François Arago. Exécutés par l’artiste tout au long de sa carrière, cet ensemble est complété par quelques feuilles collectionnées par Louise Garnier et dues à ses contemporains et amis. Cet ensemble offre un extraordinaire témoignage annoté à la fois par Charles et Louise, de l’entourage de l’architecte qui épingle les travers de ses amis. La vie en communauté à la Villa Médicis est retracée avec verve par des portraits-charges des camarades peintres, architectes ou parfois musiciens, le plus souvent lauréats du Grand Prix et pensionnaires à
Rome dans les années 1850. Un autre groupe de dessins, plus tardifs, dresse une galerie variée des membres de l’Institut et de l’Académie des sciences. D’autres feuilles, scènes, portraits et caricatures témoignent de séjours sur la Côte d’Azur (Bordighera, Menton ou Monte Carlo.) Très rapides à la plume et à l’encre brune, ou extrêmement soignées, traitées au crayon noir et parfois rehaussés d’aquarelle, ces dessins attestent la virtuosité et l’humour redoutable de Garnier, dont le trait incisif est toujours efficace. Le texte scientifique par Emmanuelle Brugerolles et Camille Debrabant, nourri d’anecdotes passionnantes, situe les personnages représentés et les moments de la vie de Garnier auxquels ils sont liés. Maud Domange détaille la constitution du recueil. Un texte sur l’histoire de la caricature par Ségolène Le Men, historienne spécialiste du XIXe siècle, permet d’envisager l’art du caricaturiste dans son époque. Enfin, les restauratrices du carnet proposent une
vision technique du travail effectué sur les feuilles de l’album. En marge de l’importante exposition programmée sur le quai Malaquais à l’automne 2010 autour de la personnalité de l’architecte Charles Garnier, l’exposition au cabinet des dessins se tiendra du 26 octobre 2010 au 31 janvier 2011.

L'oeil et la plume - Caricatures de Charles Garnier

En 1881, le prince Georges Stirbey fait don à l'Ecole des Beaux-Arts de 696 dessins de Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875) réunis dans deux albums en maroquin rouge. Croquis extraits de différents carnets ou feuilles isolées de grand format, ces oeuvres traitent de sujets les plus divers dans des techniques très variées, allant de la pierre noire à la gouache sur des papiers colorés parfois très vifs. Couvrant toute sa carrière, ils témoignent de la culture et du bagage culturel de l'artiste, sensible dans ses copies à l'art de grands maîtres, notamment Michel-Ange, Watteau, Rubens, Géricault et Delacroix. Ils rendent compte aussi de son insatiable curiosité et de son sens de l'observation, croquant des scènes de la vie quotidienne ou des portraits. Enfin certaines études correspondent à des premiers projets pour des scultpures comme la Danse de l'Opéra Garnier. Ce carnets d'études rassemble 90 dessins exceptionnels de Carpeaux accompagnés de notices de présentation. Il est introduit par une préface de Nicolas Bourriaud. Un texte d'Alain-Madeleine Perdrillat, Un dessinateur inquiet, traite à la fois de la vie, de l'art de Carpeaux et de son rapport au dessin. Cette étude est complétée par deux textes d'Emmanuelle Brugerolles, conservatrice du Cabinet des dessins qui analysent Les caractéristiques stylistiques de Carpeaux dessinateur et précisent La provenance des albums de l'Ecole des Beaux-Arts. Cet ensemble est complété par une bibliographie.

Jean-Baptiste Carpeaux - Dessinateur

Apparu sur la scène artistique au milieu des années 1980, Philippe Cognée est essentiellement connu pour ses peintures à l’encaustique dont le fondu très particulier, obtenu au fer à repasser, constitue une véritable marque de fabrique et tend à résumer son travail aux yeux du public. Pourtant, il est aussi à l’origine d’une oeuvre graphique constituée de dessins, d’aquarelles et d’estampes. Ce carnet d’études vient compléter l’exposition présentée au Cabinet des dessins Jean Bonna de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris.

Philippe Cognée - Dessins

Ingres et ses célèbres élèves : Edouard Bertin, Théodore Chassériau, Sébastien-Melchior Cornu, Hippolyte et Paul Flandrin, Louis Lamothe, Henri Lehmann, en quarante-deux superbes dessins inédits. Un rare et incomparable témoignage sur l'art graphique d'un maître et l'exercice de la transmission.

Ingres et ses élèves

Dessiner le quotidien chaque jour tout au long de leur vie". A la manière des musiciens qui font leurs gammes, les peintres du Siècle d'or hollandais s'exercent à dessiner figures et motifs de leur environnement pour enrichir leur répertoire. Qu'ils soient peintres de genre, peintres d'histoire ou paysagistes, tous témoignent d'une même volonté, spécifiquement hollandaise, de représenter le quotidien. Rembrandt, qui s'affirme dès le début de sa carrière comme le pionnier de cette pratique, Caspar Netscher, Adriaen van Ostade ou Jan van Goyen, pour ne citer que les maîtres les plus célèbres, mettent en scène les villes – la Hollande est au XVIIe siècle l'une des régions les plus urbanisées d'Europe – et les campagnes. Jours de fête ou de marché, jeux de patinage, scènes militaires, travaux domestiques ou plaisirs triviaux des tavernes, près d'une centaine de feuilles, des collections du musée du Louvre et des Beaux-Arts de Paris, mais aussi d'autres musées à Paris comme en région, dessinent dans cet ouvrage le portrait d'une jeune nation aux multiples facettes, entre instantané, reconstitution et " utopie visuelle".

Dessiner le quotidien - La Hollande au siècle d'or

L'Académie mise à nu - L'Ecole du modèle à l'Académie royale de peinture et de sculpture

en:trance se construit autour d'une série de workshops, dans lesquels des artistes d'horizons différents sont invités à collaborer avec des groupes d'étudiants et de professionnels pour transformer ces ateliers en actes participatifs et partagés. L'objectif n'est pas tant la réalisation d'œuvres que la mise en place de processus de réflexion et d'échanges qui conduisent à la naissance d'une idée, à la création et à la réception de l'œuvre, et révèlent les connivences et / ou courts-circuits qui existent entre ces étapes. en:trance ne met pas au premier plan les objets, mais l'expérience. Dans cette perspective aussi, le thème de la perception devient un prétexte pour susciter des rencontres, pour questionner le statut des projets collaboratifs, pour vérifier la possibilité d'existence aujourd'hui de zones d'expérimentation. Ce catalogue est réalisé à l'occasion d'en:trance #3 Paris et en retrace toutes les phases.

Paul Baudry dessinateur

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