Le sang du petrole : irak

L'annee des fiascos ; memoires des ondes 2003

Durant des millénaires, l'humanité a été dépendante de son environnement physique. Platon, Aristote, géopolitologues vingt-trois siècles avant qu'un professeur suédois invente le mot, ont traité de l'influence des climats, de la géomorphologie, des prodigalités et des lésines de la nature, sur l'homme, la société, l'Etat. L'environnement déterminait et, dans une large mesure, dominait. L'ère industrielle inversa les rapports entre l'homme et le milieu. Le premier exploita le second, l'asservit afin de satisfaire des besoins sans cesse croissants. Ce ne sont plus les lois de la nature qui règlent alors son existence, mais celles de l'organisation politico-sociale qu'il a progressivement créée. Assuré de son triomphe, il " arrange " les lois naturelles pour qu'elles justifient ses desseins les plus ambitieux et les moins fondés. Il n'est pas surprenant que les écrits des premiers géopolitiques des temps modernes soient contemporains de l'ère industrielle et qu'ils aient servi de fondement au pangermanisme et à ses funestes débordements. Aujourd'hui, l'humanité est placée devant une nouvelle inversion : elle constate qu'elle a épuisé - et qu'elle va épuiser davantage encore - son environnement physique, si bien qu'elle n'est plus assurée de pouvoir continuer d'en vivre ni même d'y vivre. Ni les spécialistes de géographie physique ni ceux des relations internationales ne suffisent désormais à guider le Politique. A nouveau, les exigences du milieu naturel s'imposent à lui. "Conscience géographique de l'Etat", la géopolitique embrasse tous les rapports d'une humanité prolifique avec un environnement en constante évolution. Ce livre relate cette indissociable et changeante relation homme/nature à travers les âges.

Geopolitique. Les Voies De La Puissance

Le sablier du siecle

À la veille des élections législatives de mars 1973, le club Nouvelle Frontière, présidé par Jean Charbonnel, ministre du Développement industriel et scientifique, présente à tous ceux qui refusent de décider sans savoir - et de voter sans comprendre - une radioscopie des oppositions. L'opposition, en 1973, c'est d'abord le Programme commun signé par les Communistes, les Socialistes et les Radicaux de gauche. Ce que révèle de nostalgies, d'inconséquences - et de duplicité - cette prétendue charte de l'unité, c'est ce que Nouvelle Frontière a voulu savoir ; sous les litanies rassurantes d'une vie peinte en rose, quels sont les grands choix nationaux qui sous-tendent le Programme commun ? Passant au fil d'une critique - souvent acerbe mais toujours rigoureuse - les institutions, la politique militaire, l'action internationale et le modèle économique rêvés par la Gauche, Nouvelle Frontière met en lumière les contradictions d'un projet qui ne doit qu'à son ambiguïté de n'être pas perçu immédiatement - et par tous - comme l'acte inaugural d'un désastre national. Mais l'opposition, en 1973, ce n'est pas seulement un texte, il y a aussi les forces politiques : où en sont centrisme réformateur, Parti communiste et Parti socialiste, près de quinze ans après l'établissement de la Ve République : c'est à quoi la seconde partie de cet ouvrage s'efforce de répondre, en décrivant « les trois visages de l'opposition ». Cette étude du club Nouvelle Frontière est suivie d'un véritable dossier d'information, composé d'une série d'analyses réalisées par des membres du club.

Radioscopie des oppositions

Tout au long de la dramatique année 2001, le général Gallois a tenu, sur Radio-Courtoisie, la chronique d'un début de millénaire brutal et chaotique. Qu'il analyse les destinées géopolitiques de l'Asie, l'affaissement de la France, les luttes intestines de l'Europe " unie ", qu'il s'indigne des procédés de l'" Amérique tortionnaire " ou de l'hypocrisie du Tribunal de La Haye, c'est toujours avec un souci du fait incontestable, de l'idée claire, de l'enseignement qu'offrent à l'esprit les affaires les plus ténébreuses. Témoignages capitaux sur un temps, ses chroniques tracent également les contours d'une pensée intègre, limpide, structurée, se détachant singulièrement des interprétations controuvées et partielles que l'on entend presque partout ailleurs. Car comme le note Jean Ferré dans sa préface, " le général Gallois prépare chaque émission comme s'il s'agissait d'ébaucher les chapitres d'un livre. Ces notes étant datées, le lecteur peut à la fois profiter des lumières d'un grand esprit, se remémorer utilement des situations mal comprises et, ayant vécu la suite, comparer. Bien entendu, on peut n'être pas toujours d'accord avec les interprétations du général Gallois, mais comment ne pas reconnaître, en lisant ses notes, qu'elles sont toujours fécondes ? "

L'Annee Des Terrorismes. Memoire Des Ondes 2001

" Ce livre, "Devoir de Vérité", se veut être un constat sans faux-semblant, un état des lieux objectif et rigoureux de la situation de la France d'aujourd'hui. Parvenir à le publier, et surtout à lui donner la diffusion qu'il mérite, constitue déjà un tour de force dans la France de 2002, désormais placée sous l'hypnose létale du mythe de " la construction européenne " indéfinie, ou du " virus Jean Monnet ", selon l'heureuse formule de l'auteur. Ce constat choquera. Il effrayera le lecteur. Cette thérapie de choc est pourtant le préalable indispensable à tout sursaut possible. Il fallait que ces choses fussent écrites. Un tel livre n'existait pas. Il constitue maintenant la première pierre du renouveau. Ce constat nous rappelle comment, voici peu d'années, la France, avec des moyens matériels très inférieurs à ceux d'aujourd'hui, avait su se rendre capable de faire entendre fortement sa voix dans un monde tumultueux. Dans l'histoire de la civilisation chrétienne, dans l'histoire de l'Europe, la France a toujours su faire prévaloir les principes supérieurs. C'est là sa mission. C'est là ce que les peuples ont toujours espéré de ce pays singulier, nation qui toujours a su prêter " sa voix à ceux qui n'en ont pas ", suivant la parole du général de Gaulle et qui toujours, depuis le plus haut Moyen Âge, a su se dresser contre toutes les tentatives impériales. " (Extrait de la Préface) -- " This book takes stock of France's situation today, objectively and rigorously. Simply getting it published with the diffusion it deserves is a tour de force in France in 2002, under the lethal hypnosis of the hazy notion of 'European Construction'- or the 'Jean Monnet virus', - both are the author's expressions. The findings will shock. The reader will be alarmed. Yet this shock therapy is the necessary preamble to a rude awakening. Things have to be clearly stated. There was no such book before. Now it constitutes the first foundation stone of renewal. Reading this makes us remember how only a few years ago, with material resources that were much inferior to today's, France was able to make her voice heard over the tumult of nations. Throughout the history of Christian civilisation - the history of Europe -, France has always been able to enforce superior principles. It is her mission. That is what other peoples have always expected from this unique nation, from this country that would " lend her voice to those who have none " as General de Gaulle put it. And that has always been " since the beginning of the Middle Ages - able to stand up to threats of imperialism. " (From the preface)

Devoir de vérité

Les études que l'on va - peut-être - lire ont été rédigées entre deux victoires, l'une consacrant la défaite de l'Allemagne, l'autre celle du Japon, et aussi après Hiroshima, à l'aube de l'ère nucléaire. Elles forment deux ensembles bien distincts : l'un traitant des bouleversements consécutifs à l'après-guerre, l'autre analysant un assaut nocturne contre le IIIe Reich, la stratégie offensive de la Royal Air Force et les stratagèmes de la défense utilisés par la Luftwaffe aux abois. En somme deux évocations de la réalité, l'une s'efforçant d'exposer des idées, l'autre décrivant une gigantesque machine de guerre en action.
Les textes formant la première partie de cet opuscule ont été publiés par le mensuel La France Libre dont André Labarthe était le directeur et Raymond Aron le secrétaire de la rédaction. Pour les exilés temporaires que nous étions, cette revue était un lien avec la patrie occupée par l'ennemi. A ses sommaires figuraient des noms prestigieux : Bernanos, Roger Caillois, Albert Cohen, Aragon, Edmond Roblès, Paul Eluard, Marcel Arland et nous pensions, Jules Roy et moi, que c'était un rare privilège que d'y être publié.
Les articles qui figurent dans les pages suivantes avaient été précédés de bien d'autres, publiés sans signature... l'obligation de réserve. En revanche, au printemps 1945, affecté à l'état-major des Forces Aériennes Françaises Libres, j'obtins du colonel Coustey, chef d'état-major, la permission de signer mes écrits. C'est pourquoi ne sont rassemblés ici que des textes postérieurs à l'arrêt des hostilités en Europe. L'un d'eux, non signé afin d'éviter deux mêmes signatures dans un seul numéro de la revue, celui du 15 septembre 1945, commente Hiroshima et Nagasaki (août 1945).
La seconde partie de ce petit ouvrage décrit une nuit de bombardements stratégiques de l'Allemagne.
P.M. Gallois.

Le sang du petrole : irak

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