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Le Banquet, Ou de l'Amour | Plato
Le Banquet, Ou de l'Amour | Plato

Le Banquet, Ou de l'Amour

Publié par Independently published, le 05 février 2020

126 pages

Résumé

Le Banquet est un texte de Platon écrit aux environs de 380 av. J.-C. Il est constitué principalement d’une longue série de discours portant sur la nature et les qualités de l’amour. Tò sumpósion en grec est traduit traditionnellement par Le Banquet, terme désignant une réception, une fête mondaine.Le Banquet est avec le Phèdre l'un des deux dialogues de Platon dont le thème majeur est l’amour. Dans ce texte, Platon fait entendre des voix différentes pour parler d’amour et de beauté, qui sont affaires du Bien. Dans ce dialogue, Éros est représenté différemment en fonction des personnages du dialogue. Pour le personnage de Phèdre, Éros est une divinité primordiale, «celui qui fait le plus de bien aux hommes, il inspire de l'audace», «est le plus ancien, le plus auguste, et le plus capable de rendre l’homme vertueux et heureux durant sa vie et après sa mort». Pausanias fait la distinction entre deux amours et relations sexuelles. Comme il y a deux Aphrodites, l’Aphrodite céleste, plus âgée, née d'Ouranos, et l’Aphrodite appelée Aphrodite Populaire, née du mâle et de la femelle, Zeus et Dioné, plus jeune ; il y a deux Éros, un Éros populaire, «c’est l’amour qui règne parmi les gens du commun. Ils aiment sans choix, non moins les femmes que les jeunes gens, plutôt le corps que l’âme, ils n’aspirent qu’à la jouissance; pourvu qu’ils y parviennent, peu leur importe par quels moyens» et un Éros fidèle, qui «ne recherche que les jeunes gens», qui n’aime que le sexe masculin, «naturellement plus fort et plus intelligent». Au chapitre II du Banquet de Xénophon, Socrate dit que «la nature de la femme n'est pas inférieure à celle de l'homme: il ne lui manque qu'un peu plus d'intelligence et de vigueur». Suit un éloge de l’amour vertueux, fidèle, non attaché au corps. Faisant parler Éryximaque, Platon approuve la distinction des deux Éros faite par Pausanias, et la complète: l’Éros ne réside pas seulement dans l’âme mais aussi dans la beauté, « dans les corps de tous les animaux, dans les productions de la terre, en un mot, dans tous les êtres.» L’Éros légitime et céleste est celui de la muse Uranie: «Mais pour celui de Polymnie, qui est l’Éros vulgaire, on ne doit le favoriser qu’avec une grande réserve, en sorte que l’agrément qu’il procure ne puisse jamais porter au dérèglement». Platon et Xénophon ont tous deux écrit un Banquet: l’un en proscrit les joueuses de flûte, l’autre les y admet; l’un produit Socrate comme buvant jusqu’à l’aurore l’autre dissuade de boire dans de grands vases. Platon dans son Phédon, citant ceux qui se trouvaient auprès de Socrate, ne parle pas de Xénophon. Certains anachronismes ont été relevés par Athénée chez Platon: selon Athénée, Platon a quatorze ans à l’époque où ledit banquet a dû se dérouler.

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