Ypres, 22 Avril 1915. La Premiere Attaque Aux Gaz

Après les échecs de décembre 1914, la lutte se poursuit le long de l'éperon de Notre-Dame de Lorette, dans des conditions très difficiles pour les combattants. Rien de décisif n'est obtenu jusqu'au 15 mars 1915, lorsque le Grand éperon est enfin pris aux Allemands et conservé malgré de terribles contre-attaques. En avril, l'éperon des Arabes est conquis, mais les Allemands demeurent maîtres de la crête proprement dite, qui se trouve à environ 1000 mètres des tranchées françaises. Le 9 mai 1915, dans le cadre de l'offensive d'Artois, l'offensive est reprise par le 21e corps d'armée du général Maistre. Malgré des pertes effrayantes, trois lignes de tranchées allemandes sont enlevées, mais l'assaut est bloqué devant les ruines de la chapelle de Notre-Dame de Lorette, transformées en fortin.

Notre Dame de Lorette Tome 2 ; 1915

La plupart des visiteurs du champ de bataille de Verdun se rendent sur les sites emblématiques que sont les forts de Douaumont et de Vaux, l'ossuaire ou encore la tranchée des Baïonnettes et le mémorial de Fleury. Il s'agit évidemment d'une très bonne approche du site de Verdun et qui peut suffire à beaucoup, mais d'autres veulent aller plus loin et c'est à eux qu'est destiné ce guide de la collection "Voir et comprendre". Depuis 1918, la physionomie de l'ancien champ de bataille a beaucoup changé. Le paysage totalement dévasté, nu et constellé de cratères d'obus et de restes de tranchées a laissé place à une forêt quasi généralisée, qui ne correspond pas non plus au paysage d'avant 1916, époque à laquelle les bois étaient nettement moins nombreux puisque les terres étaient cultivées par des habitants des neuf villages disparus. Malgré cette modification de la physionomie du secteur, il n'est possible de bien comprendre la bataille de Verdun qu'en se rendant sur place, et pas seulement sur les sites touristiques, mais au coeur même de la forêt, qui porte encore les stigmates des combats, et où l'importance du relief devient apparente. Nos randonnées permettent de mieux comprendre la bataille. Certaines permettent de découvrir de nombreux vestiges, d'autres offrent une meilleure perception des endroits où évoluaient les soldats, soit pour monter au front, soit pour combattre.

Verdun - Randonnées sur le champ de bataille

Après la défaite alliée en Flandre et l'évacuation de Dunkerque, l'armée française tente de reconstituer un front sur la Somme et sur l'Aisne, mais le temps manque et les effectifs aussi. Une ligne est cependant mise en place, la ligne Weygand, qui doit briser les tentatives allemandes de percée. L'offensive allemande débute le 5 juin 1940 et se heurte à une très forte résistance française : c'est la bataille de la dernière chance.

La ligne Weygand à l'épreuve

Ce livre de 160 pages présente un panorama complet des événements de 1914-1918 dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais. Yves Buffetaut, rédacteur en chef de la revue Tranchées, regroupe ainsi les meilleurs articles sur le Nord pendant la Grande Guerre ; Maud-Dagmey Lacment, originaire de Cambrai, relate les différents aspects de l'occupation allemande et ses conséquences sur l'économie et la vie des civils.

Le Nord en guerre (1914-1918)

La bataille de Verdun n'est que la continuation des tentatives d'encerclement faites sur les ailes en 1914 et en 1915, dans le saillant de Saint-Mihiel et en forêt d'Argonne. Nous développons donc le récit des combats menés par les Bavarois dans la trouée de Spada en septembre 1914, qui aboutissent à la prise de Saint-Mihiel, ainsi que l'avance progressive du corps d'armée von Mudra en Argonne. pour les lecteurs qui veulent en savoir plus sur l'Argonne à partir du 14 juillet 1915, nous recommandons notre livre La Guerre en Argonne, tome 2.

Verdun 1914-1915 - Les tentatives d'encerclement

Une monographie de 32 pages sur les premiers chars de l'histoire, du Mark I employé en 1916 dans la Somme par l'armée britannique, au Mark V qui a été de tous les combats de l'été et de l'automne 1918, en passant par le fameux Mark IV rendu célèbre par la bataille de Cambrai, en novembre 1917. Avec des profils en couleur, des plans et de très nombreuses photographes d'époque. Ce livret de 32 pages, illustré d'excellentes photographies d'époque et de profils en couleur de Jean Restayn et d'Eric Schwartz fait partie d'une série de monographies parues chez Ysec Editions, sur le char Renault FT, le canon de 75 et l'Argonnenbahn.

The Infantry Tank Mark I, IV, V (1916-1918)

L'A7V est le seul char allemand de la Première Guerre mondiale, ce qui explique par le manque d'intérêt du général Ludendorff pour les blindés. Il n'a été construit qu'à une vingtaine d'exemplaires, ce qui n'a pas empêché son emploi dans toutes les grandes batailles de 1918, à commencer par l'opération Michael, le 21 mars. Son petit nombre à empêché qu'il puisse jouer un véritable rôle tactique sur le terrain.

Le char allemand A7V - L'A7V Sturmpanzerwagen

Après la première bataille d'Ypres, en octobre 1914, le corps expéditionnaire britannique est exsangue et ne peut plus tenir un secteur du front aussi important. L'armée française le relève donc et pendant tout l'hiver 1914-1915, tient le saillant d'Ypres, en essayant d'améliorer ses positions.

Ypres, 22 Avril 1915. La Premiere Attaque Aux Gaz

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