Avec Molière, c'est tout à la fois un acteur, un metteur en scène et un écrivain qui donnent au théâtre français un répertoire toujours vivant trois siècles plus tard.

Molière en toutes lettres

Dès 1678, Racine mène une double vie : celle d'un courtisan assidu et respecté, de plus en plus proche de Louis XIV, qu'il suit dans toutes ses campagnes militaires ; celle d'un patriarche qui court rejoindre sa petite famille parisienne dès qu'il le peut et qui maintient ostensiblement des liens avec la vaste famille de La Ferté-Milon.
Comment nos auteurs préférés vivent-ils quand ils s'interrompent d'écrire ? Certains vont et viennent, se promènent, vagabondent. D'autres se posent le temps d'une saison ou d'une tranche de vie, avec femme, compagnon ou amis. Ils habitent des lieux de passage ou des maisons, qu'ils imprègnent de leur parfum.
Leurs meilleurs biographes les ont suivis et nous racontent.

Jean Racine

Proposer un essai de génétique théâtrale appliqué à Corneille, et non une « poétique de Corneille » ou une « esthétique de la tragédie cornélienne », c'est tenter de mettre au jour la démarche créatrice du dramaturge, dans son mouvement particulier (comment s'élabore une tragédie), comme dans son mouvement général (comment se construit une poétique tragique). Produire un essai de génétique théâtrale signifie aussi qu'en l'absence de brouillons, il a fallu forger une méthode d'analyse originale pour dégager les strates constitutives d'une tragédie et retrouver les questions qu'a pu se poser le poète dans son travail créateur: méthode qui ne cache pas son statut d'hypothèse de travail, même si elle s'appuie sur les écrits théoriques de Corneille et de ses contemporains. Considérer Corneille à l'ouvre apprend enfin que sa tragédie est une constante mise à l'epreuve du genre même de la tragédie, et non point du rapport de l'homme au monde; bref qu'il s'agit d'un art de la mise en forme d'une matière poétique, qui va de la forme au sens, et non l'inverse - ce que Corneille explique lui-même, mais que la critique, fascinée par la dimension politique de son théâtre, a toujours refusé d'admettre. Par là ce livre, quoique présentant nombre de pièces, y compris les plus célèbres, sous un jour différent, ne prétend pas apporter une interprétation supplémentaire de la tragédie cornelienne. Chercher à comprendre le travail créateur d'un écrivain exige de se limiter à la description des conditions mêmes d'une interprétation - à partir de quoi pourront se construire derechef les « lectures » que reclame une ouvre dramatique aussi exceptionnelle que celle-ci.

Essai de génétique théâtrale - Corneille à l'oeuvre

Second  volet d'une enquête commencée avec l'Essai de génétique  théâtrale, Corneille à l'œuvre, le présent ouvrage s'interroge sur le caractère mimétique de la tragédie cornélienne : autrement dit, il essaie d'établir la nature du rapport qu'entretient ce théâtre avec le réel qu'il prétend représenter, en tenant compte de la conception de la fiction que l'on se faisait au XVIIème siècle. C'est la question du sens de la tragédie cornélienne qui est donc en jeu ici.
Comme la critique estime souvent que Corneille a, dès le XVIIème siècle, été considéré comme un auteur politique, on examine d'abord la forme qu'a prise la réception de la tragédie cornélienne en son temps : réception émotionnelle, lecture rhétorique, jamais idéologique. Cela posé, on étudie l'écriture de l'Histoire dans le genre tragique et la manière dont Corneille utilise l'Histoire pour créer un monde fictif acceptable comme vrai par son public. Mais dans la mesure où utiliser l'Histoire, c'est croiser des éléments de vérité avec des éléments purement fictifs ainsi qu'avec des discours d'idées, on s'interroge ensuite sur la nature du sens ainsi produit : cela engage donc le problème capital de l'intention de la tragédie cornélienne et met en cause le statut de la politique et de la morale dans ce théâtre. Enfin, on interprète cette conception de la morale et de la politique comme matériau dramatique, en examinant comment des éléments idéologiques s'organisent en dramaturgie et produisent des significations. Comment les idées sont partie prenante d'une dramaturgie.

Corneille. Le Sens D'Une Dramaturgie

Ce quatrième et dernier volume du Théâtre complet de Jean Mairet rassemble ses trois ultimes pièces. Alors que l'auteur se déclarait persuadé d'avoir produit là ses meilleures oeuvres, les contemporains les ont accueillies sans passion et les historiens du théâtre, en relayant cette réception mitigée, ont achevé de les faire oublier. Il est vrai que Mairet avait pris le risque de tourner le dos au courant de la tragédie romaine qu'il avait lui-même lancé et d'enchaîner trois tragi-comédie expérimentales au moment où la mode de la tragi-comédie refluait : avec son Roland furieux, il proposait une poétique de la variété et de la bigarrure ; avec Athénaïs, une "tragi-comédie de dévotion" ; enfin avec Sidonie, son ultime pièce, une "tragi-comédie héroïque", configuration encore plus inouïe. Cette audace n'a pas été récompensée en son temps, mais aujourd'hui, à la lecture de ce volume, on peut la juger passionnante.

Théâtre complet - Tome 4, Le Roland furieux ; L’Athénaïs ; La Sidonie

Invention jaillie au coeur de ce qu'on appelle aujourd'hui l' " age baroque," le procede du Theatre dans le theatre a contribue a donner leur relief aux chefs-d'oeuvre de Shakespeare (Hamlet, La Tempete), de Calderon (Le Grand theatre du monde), de Corneille (L'Illusion comique) et de Moliere (L'Impromptu de Versailles, Le Malade imaginaire). Si la definition en est simple - enchasser une piece ou des fragments de piece dans une autre -, la technique mise en oeuvre est autrement plus complexe que celle de l'ancien jeu romanesque du recit dans le recit. Le Theatre dans le theatre est tout a la fois un exercice de virtuosite litteraire jouant sur les effets de miroir, une entreprise subtile de demontage des rouages de l'art dramatique, et une mise a distance reflexive de la condition humaine. La matiere de l'examen est fournie par une quarantaine de pieces de Rotrou, Corneille, Moliere, Scudery et quelques contemporains."

Le Theatre Dans Le Theatre Sur La Scene Francaise Du Xviie Siecle

Cet ouvrage publie les actes du colloque fondateur du Centre de Recherches sur les classicismes antiques et modernes de l'Université de Reims, tenu en 1991. La question posée : "Un classicisme ou des classicismes ? " portait sur la nature des liens qui ont uni les littératures européennes modernes aux littératures de l'antiquité gréco-latine et sur la validité du concept de classicisme qui permet de les rapprocher le plus commodément. Les réponses qui ont été apportées par des spécialistes de l'Antiquité gréco-latine et de l'époque moderne témoignent des écarts et parfois des apories qui caractérisent les réflexions actuelles sur le classicisme. Moments essentiels d'une histoire de la recherche actuelle, les textes ici présentés marquent un pas vers la clarification de concepts opacifiés par un siècle de soumission à des classifications inopérantes.

Un clacissisme ou des classicismes ?

Montaigne - La Manière et la Matière

Comment devient-on le plus grand pistolier franais du XVIIIe sicle ? Il y faut de l'ambition, des voyages, des relations, des circonstances favorables, de la culture et de l'ducation, sans compter le gnie, cela va sans dire.

Molière en toutes lettres

Résumé

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