La robe rose

«Una pequeña máquina de fabricar belleza, una manera feliz de describir la a veces invisible luz argentina» Guillermo Saavedra, La NaciónJohan Moritz Rugendas, a quien el mismo Humboldt admiraba como un maestro en el arte pictórico de la fisonomía de la naturaleza, fue el mejor de los pocos pintores viajeros que hubo en Occidente. De su segundo viaje a América resultaron miles de óleos, acuarelas y dibujos cuyo objeto fueron primordialmente las selvas y las montañas tropicales. Pero el objetivo secreto de su viaje fue Argentina: solo allí, pensaba, podría encontrar el reverso de su arte. La visitó en dos ocasiones: en 1847, en Buenos Aires, registró en abundancia los paisajes y tipos rioplatenses, y fue ésta su visita más fructífera. Diez años antes, sin embargo, una breve y dramática visita a Mendoza le dio la ocasión de aventurarse al centro soñado. Sobre el rastro de las carreteras gigantes, Rugendas se puso en el camino de la recta interpampeana a la espera de aquello que, por fin, desafiara a su lápiz y lo obligara a crear un procedimiento nuevo.Lo acompañó el pintor alemán Robert Krauze. Sin duda, Rugendas rozó, al menos por unos instantes, ese centro imposible, solo que a un precio muy alto, casi exorbitante. Un extraño episodio, que no pudo evitar absorber, salvajemente, en su cuerpo entero, interrumpió la travesía y marcó de un modo irreversible, y fulminante, su vida, su arte y su juventud.La crítica ha dicho...«El personaje de este libro es el paisajista Rugendas, el pintor que registra con lápices febriles una realidad donde todo lo excede. Aira lo sigue de cerca; el retratista tiene un testigo no menos preciso. Rugendas contempla las carretas enormes y lentísimas que tardan varias generaciones en ir de una aldea a otra: la vida parece medirse en eras geológicas hasta que una tarde de borrasca el artista es alcanzado por un rayo. Su carne se electriza y tuerce y deforma. El pintor cae del caballo, en plena combustión...»Juan Villoro

Un épisode dans la vie du peintre voyageur

La Princesse Printemps règne sur une île paradisiaque et minuscule, au large du Panama. Jeune, belle et célibataire, elle mène une existence austère dans un palais de marbre blanc avec vue sur la mer. Pour subvenir à ses modestes besoins, elle traduit avec constance des romans médiocres, publiés sous le manteau par des éditeurs pirates. Mais un jour, un nuage de mauvais augure apparaît à l'horizon : il annonce un vaisseau noir hérissé de canons venu menacer la quiète solitude de la discrète altesse... Ce conte de fées surréaliste, à la fois roman d'aventures et manifeste poétique, est un hommage exubérant aux pouvoirs subversifs et monstrueux de l'imaginaire.

La Princesse Printemps

César Aira nous livre ici l'histoire inouïe et hilarante de l'implacable enchaînement de causes et d'effets qui conduit un homme ordinaire - vieux garçon, taxidermiste amateur, visité à heures fixes par de mystérieuses voix nocturnes - à créer à son insu, dans les douze heures qui suivent un incident plutôt embarrassant (le règlement de son salaire en fausse monnaie), le chef-d'oeuvre de la poésie d'Amérique centrale. Étonnante et irrésistible mise en scène du génie littéraire par un grand écrivain, dont chaque nouveau roman surprend délicieusement ses lecteurs et redessine à sa manière, radicalement nouvelle, les contours de la littérature latino-américaine d'aujourd'hui.

Varamo

Quand le jeune et beau Ferdie, acteur-vedette d'une série télévisée pour adolescents, va s'inscrire dans un gymnase du quartier de Flores, à Buenos Aires, il espère obtenir un corps qui provoquera "la peur chez les hommes et le désir chez les femmes." Ce qu'il ignore, c'est que le gymnase Chin Fu, qu'il fréquente assidûment, est engagé dans une guerre sans merci contre le gymnase Hokkama, et que les épisodes spectaculaires de ce conflit vont remettre en cause l'idée qu'il se faisait du sport, des femmes, de la virilité et de l'identité sexuelle... L'enjeu de la guerre pourrait être son pucelage, le sort de l'Argentine tout entière ou bien celui de son cerveau mal-mené. À la fois hilarant et inquiétant, jubilatoire et crépusculaire, La Guerre des gymnases est un roman d'apprentissage en forme de cauchemar échevelé qui rend un hommage délirant à l'art du récit et affirme l'existence de mondes parallèles et imaginaires.

La Guerre des gymnases

È la mattina dell'ultimo dell'anno, a Buenos Aires il caldo è soffocante, una squadra di operai è al lavoro in un edi?cio in costruzione e i futuri inquilini visitano i lussuosi appartamenti. Intorno a loro ?uttuano nell'aria alcuni fantasmi, uomini nudi cosparsi di calce che ridono a crepapelle dei discorsi dei proprietari del palazzo, ma solo i bambini e alcuni muratori cileni riescono a vederli, e non sembrano preoccuparsi troppo della loro presenza. Non si tratta di spettri minacciosi né dei classici abitanti di una casa stregata: sono piuttosto dei voyeur che si aggirarano negli spazi non ancora ultimati. Intanto fervono i preparativi per la festa imminente. Patricia, la ?glia della coppia di guardiani, un'adolescente alle prese con le prime inquietudini sessuali, è affascinata e turbata dai fantasmi, che associa ai discorsi della madre sui « veri uomini ». Ed è proprio a Patricia che i fantasmi si rivolgono (è la prima volta che qualcuno li sente parlare) per invitarla al loro veglione di mezzanotte. Lei non esita ad accettare, ma per poter partecipare alla festa dovrà prima morire... Nei Fantasmi César Aira coniuga sapientemente una narrazione quasi iperrealistica e suggestioni da romanzo gotico, sprazzi di humour e atmosfere cariche di suspence che rendono questo romanzo divertentissimo e indimenticabile.

I fantasmi

Ce livre réunit les transcriptions réélaborées et corrigées de quatre conférences sur Alejandra Pizarnik (1936-1972), données au Centre Culturel Ricardo Rojas de l'Université de Buenos Aires, au mois de mai 1996. L'intention a été de retracer le processus créatif d'une poésie et d'une vie que la légende et l'inconsistance critique sont venues obscurcir. D'où le propos d'effectuer une remise à plat, ou, à tout le moins, d'esquisser un programme de remise à plat, de ce que nous pouvons appréhender et comprendre aujourd'hui d'Alejandra Pizarnik. Une figure de poète dans laquelle une certaine tradition a cristallisé pour atteindre son point culminant, et avec laquelle un monde a été clos, de façon hermétique et pour toujours.

Alejandra Pizarnik : un pur métier de poète

À l'article de la mort, dans la grandedemeure délabrée où il réside en Suisse,le Magicien Ténor convoque le présidentHoffmann pour lui remettre son testament.Il fait de Bouddha l'Éternel son uniquebénéficiaire. Mais quelle est la natureexacte de cet héritage?Quel intérêt la société Brain Forcetrouve-t-elle à soutenir financièrementce Bouddha, ruiné et retiré dans une valléereculée de l'Inde ? Jean Ball, l'assistantd'Hoffmann, va-t-il découvrir un mystérieuxsecret en traversant l'océan pourremettre à Bouddha l'enveloppe que leMagicien Ténor lui a destinée?

La robe rose

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