Tarass Boulba

Taras Boulba

La Brouille des deux Ivan" par Nicolas Vassilievitch Gogol. Nicolas Vassilievitch Gogol etait un ecrivain russe d'origine ukrainienne (1809-1852).

La Brouille des deux Ivan

In Imperial Russia, Chichikov, a middle-class man, arrives in a small town and approaches landowners to collect their "dead souls"-serfs who have passed away but who are still registered as the landowner's property. Although Chichikov initially reveals little about his purpose except to say that he does have a use for the souls, when his motive is exposed, the novel takes a dramatic turn, revealing the absurdity of the middle class. Dead Souls was first published by Nikolai Gogol in 1842, and is widely regarded as one of the best known Russian political satires. Written in the style of Dante's Inferno, Dead Souls was meant to be the first of a trilogy that introduced a solution to this ailing system, although Gogol did not complete the following two novels. HarperPerennial Classics brings great works of literature to life in digital format, upholding the highest standards in ebook production and celebrating reading in all its forms. Look for more titles in the HarperPerennial Classics collection to build your digital library.

Dead Souls

Un épisode imaginaire de la lutte des cosaques contre les Polonais dans l'Ukraine du XVIIe siècle. Le vieux Taras Boulba, cosaque des temps héroïques, après avoir initié à la guerre ses deux fils, perd l'aîné sous les coups de l'ennemi et tue de ses propres mains le cadet qui, amoureux d'une Polonaise catholique, a trahi sa famille et la foi orthodoxe. À la suite de deux grandes batailles, Taras Boulba est fait prisonnier et meurt brûlé vif sur le bûcher. La réussite du récit, écrit par Gogol quand il a à peine vingt-six ans, tient à ce que le souffle épique y côtoie sans cesse la truculence quasi rabelaisienne de la fête, des beuveries cosaques, mais aussi l'évocation poétique d'une Ukraine primitive.

Jouée pour la première fois à Saint-Pétersbourg en 1836, cette pièce est la plus célèbre du théâtre russe. Un freluquet sans scrupules se fait prendre par les autorités d'une petite ville de Russie – le gouverneur en tête – pour le révizor (inspecteur général), envoyé en secret pour enquêter sur les abus de l'administration municipale, où la concussion est de règle. «Tout le monde en a pris pour son grade, et moi le premier!» se serait exclamé à l'issue de la représentation le tsar Nicolas Ier, pourtant enchanté d'un spectacle qu'il avait autorisé. C'était sous-estimer l'immense portée satirique d'une comédie qui marquait les débuts de la «période gogolienne» de la littérature russe, désormais instrument irremplaçable de critique sociale.

Le Révizor

Bibebook (Lien -> http://www.bibebook.com)

Le Nez

Aujourd'hui, dans une nouvelle traduction d'Anne Coldefy-Faucard qui restitue aux Âmes mortes leur irrésistible pouvoir comique, le lecteur reconnaîtra pour la première fois " la ville de N. " de Gogol... dans le Vitebsk de Chagall !Grands et petits fonctionnaires qui n'ont d'existence que par leurs fonctions, mégères castratrices ou femmes idéales sur papier glacé, figures d'hommes persuadés de " peser " sur la vie et le monde mais toujours en rivalité avec d'autres qui ont encore " plus de poids ", menteurs et arnaqueurs, parfois non dénués de talent, tels sont les personnages de Nikolaï Gogol. Le décor de ses textes – car il s'agit bien d'un décor – n'est guère plus réjouissant : une métropole qui a poussé comme un champignon en un lieu insalubre et qui écrase l'individu, le poussant dans la mort ou la folie ; un territoire immense, sorte de gigantesque fondrière dans laquelle il est aisé de s'enliser et pourtant traversée par un véhicule qui vile à vivre allure : où va-t-il ainsi ? Vers quoi ? Pas de réponse... L'ensemble paraît dramatique, sinon désespéré. Or, le mot, la phrase de Gogol font rire. Rire absurde, grotesque, qui peut être méchant ou débonnaire. Sous la plume de l'écrivain, les perspectives s'inversent, le grand se fait insignifiant, l'insignifiant se fait grand, l'humanité se désincarne ou part en morceaux. Comme l'avait bien vu Nabokov, entre le comique et le cosmique il n'y a chez Gogol qu'une lettre de différence... Ce n'est donc pas un hasard si Marc Chagall, avec son goût pour les calembours graphiques, ses personnages volants et son invraisemblable tendresse, a trouvé en Gogol un frère spirituel. À la demande de Ambroise Vollard, Chagall livre en 1924 sa relecture des Âmes Mortes en quatre-vingt-seize eaux-fortes, qui ne seront publiées qu'en 1948 par Tériade, pour le bonheur de quelques privilégiés, dans une édition de luxe à tirage limité.

Tarass Boulba

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