Paris de lutece a beaubourg

Henri IV, a frequent guest at Chantilly, called it "the most beautiful house in France". The chateau strikes visitors with its originality, expressed both in the arrangement of the natural site and the story of the men and women who shaped it and dwelt there.
The manner in which the gardens arc laid out is the first indication of Chantilly's exceptional nature; Le Nôtre chose to create a random order, abandoning the option of a single axis as seen at Versailles.
The architecture too demonstrates undeniable originality. The château's residents - the d'Orgemonts, Montmorencys, Condés and later the duc d'Aumale - all had the same fondness for the place, which prompted them constantly to build, demolish, rebuild and alter it, calling on the finest architects of the day: Chambiges, Bullant, Mansart, Aubert and Daumet.
The rich history of France has led Chantilly to occupy the eminent position appropriate to it. The château surrounded by its huge estate has had a place in that history from, the start of the Capetian Dynasty. Over the centuries it belonged to outstanding men who were ever closer to the power of the monarchy, and then to the royal family itself By the end of the seventeenth century, in the hands of these champions of aristocratic power, Chantilly had become virtually a rival principality to Versailles, its splendid festivities and legendary hunts attracting large numbers of courtiers, artists and men of letters. At the time of the French Revolution the Grand Château was dismantled, and it was not until the duc d'Aumale, who inherited Chantilly half a century later, undertook major restoration work that the château was returned to its former splendour. He also made it the setting for the superb collections of paintings and works of art he had amassed throughout his life. In 1887 the duc bequeathed the whole complex to the Institut de France which still owns it, enjoining them open the museum and gardens to the public.
It is the thrilling story of this place and its occupants that is told here. The old documents and plan drawings allow us to visualise the château century after century, portraits acquaint us with its owners, and superb photographs of the house and grounds today enable us to follow the adventure of Chantilly right up to the present time.

Chantilly. Edition En Anglais

Le château de Chantilly

Ce texte, publié pour la première fois en 1980 dans La Revue de l'Art et désormais introuvable, est devenu un écrit de référence pour la définition de la notion de patrimoine, tant dans le monde universitaire que dans le monde professionnel. Les auteurs se sont attachés à étudier comment la notion s'est récemment développée en France, au terme d'une longue histoire du domaine, des biens et de la sensibilité, dont l'enchaînement progressif est ici examiné à travers l'art religieux, monarchique, familial, national, administratif et scientifique. Cette étude demeure d'une grande actualité à un moment où le patrimoine culturel et architectural est à l'ordre du jour, pour sa conservation et pour sa modernité.

La notion de patrimoine

« Dans la précieuse guirlande des châteaux de la Loire, où l'art de la Renaissance a trouvé sa plus belle expression française, servie par des paysages chantés par tous les poètes, Chenonceau est probablement le joyau le plus admiré, le plus apprécié. L'échelle humaine de ses proportions, l'ingéniosité de ses dispositions, l'unique poésie du lieu, une rivière qu'un château semble franchir à grandes enjambées pour passer d'une rive à l'autre... tant de beauté attire des amateurs de tous les pays de la planète. »Jean-Pierre BABELONLE LIVRE DE RÉFÉRENCE SUR CHENONCEAU, LE GRAND JOYAU DE LA RENAISSANCE, CE CHÂTEAU DES « DAMES » QUI FUT LA PROPRIÉTÉ DE DIANE DE POITIERS, CATHERINE DE MEDICIS, LOUISE DE LORRAINE OU ENCORE LOUISE DUPIN.

Chenonceau: Le château sur l'eau

Chenonceau

Chateaux de france au siecle de la renaissance 878 photos noir et blanc, 59 coul

Dans la mémoire des Français, Henri IV est le seul roi à n’avoir connu aucune disgrâce. Sa mort l’a auréolé d’une indestructible popularité et son règne est vite devenu l’auberge espagnole de notre histoire. Le Gascon caustique méprisant la peur, l’homme d’action ennemi des parlottes, le bon vivant, l’homme de la poule au pot, le Vert-Galant sûr de ses conquêtes : autant d’images d’Epinal que Jean-Pierre Babelon réajuste sans parti pris ni complaisance, pour expliquer le phénomène Henri IV.Le 1er août 1589, assiégeant Paris en pleine rébellion, Henri III, victime d’un attentat, murmure à celui qui sera demain Henri IV :« Vous voyez comme vos ennemis et les miens m’ont traité. Il faut que vous preniez garde qu’ils ne vous en fassent autant. » Le dernier des Valois disparu, Henri de Navarre devient roi d’une France déchirée par les guerres de la Ligue, où la monarchie traverse un de ses pires moments.Cinq ans sont nécessaires au premier Bourbon pour ouvrir les portes de la capitale, quatre autres pour apaiser les armes et les consciences. Il ne lui reste que douze ans pour créer, avec l’aide de Sully, un Etat moderne : l’économie, l’agriculture, l’urbanisme, l’université, il n’a de cesse de tout réorganiser et de continuer la tradition monarchique séculaire, comme s’il avait su que peu de temps lui était octroyé pour accomplir sa tâche.Pour Henri IV, ce célibataire mal marié, qui se reconnaissait trois plaisirs, la guerre, la chasse et l’amour, la plus grande joie fut sans doute la naissance du dauphin, le futur Louis XIII. Il avait alors 48 ans. Après avoir rétabli l’unité de son royaume et assuré le « bien-être de ses peuples », il fondait une nouvelle dynastie. Le fils de Jeanne d’Albret pouvait-il rêver d’une plus belle destinée ?Au bout du compte, un caractère et un comportement peu ordinaires, un pragmatisme et un relativisme qui tranchent vigoureusement sur les mentalités de l’époque, et un esprit qui nous est étrangement proche.

Paris de lutece a beaubourg

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