Regards sur le patrimoine

A partir du XIe siècle, les artisans et les marchands des villes décidèrent de se regrouper par métier afin de s'entraider. Charpentiers, boulangers, cordonniers... formèrent ainsi les premières corporations. Mais comment fonctionnaient-elles ? Qui pouvait en faire partie ? Pour fabriquer et vendre leurs produits, les corporations avaient besoin de main-d'œuvre. Aussi les enfants y étaient accueillis pour aider aux petites tâches et apprendre le métier. François Icher, en nous racontant leur vie quotidienne, leur apprentissage du métier, leur espoir de devenir compagnon, nous fait pénétrer dans l'univers de ces petits apprentis du Moyen Age.

Apprentis Et Compagnons Au Moyen Age

Moines et chevaliers, serfs et seigneurs, guerriers et nobles dames… la société médiévale met en scène des figures qui aujourd’hui encore frappent l’imaginaire.François Icher s’emploie ici à décrypter cette civilisation, en faisant revivre les codes qui la régissent et les hommes qui l’animent, qu’ils prient, qu’ils combattent ou qu’ils travaillent, les lieux emblématiques qui la constituent, cathédrales, châteaux et forêts, et les peurs qui hantent les peuples, pour restituer, le Moyen Âge français dans toutes ses dimensions et sa complexité.

La société médievale

Au Moyen Âge, dans un univers où la guerre est chose banale, les chevaliers occupent une place essentielle. Dès l'âge de sept ans, les jeunes garçons se préparent au dur apprentissage du métier de chevalier. En qualité de pages, ils écoutent et suivent les conseils des dames et du chapelain du château. À quatorze ans, ils deviennent écuyers et consacrent alors l'essentiel de leur temps au maniement des armes. François Icher décrit ici la formation des jeunes chevaliers en retraçant jusqu'à leur adoubement le long parcours de ces enfants destinés à devenir des hommes de guerre. Une plongée passionnante dans le quotidien de ceux pour qui l'art de combattre était un devoir et un honneur.

Au temps des chevaliers

Depuis plus de sept siècles, le compagnonnage véhicule une conception très noble de l'homme de métier dit manuel, bâtisseur et créateur, en relation avec une certaine idée de la formation et de la transmission des savoirs. Il offre une invitation au voyage, le fameux tour de France, au cours duquel le futur compagnon se forme, tant sur le plan professionnel que moral et humain. Dans cet ouvrage, l'historien François Icher met en relief les valeurs et les principes de cette institution. Le voyage, l'accueil, la vie communautaire, la transmission, l'initiation, le chef-d'oeuvre, les lieux de mémoire sont évoqués autour d'une vision très originale du métier, qui attire de plus en plus de jeunes en ce début de troisième millénaire. François Icher livre ici les clés principales pour comprendre et apprécier cette institution séculaire, en y intégrant les nouveautés liées à l'évolution du compagnonnage depuis une vingtaine d'années, à l'image de son ouverture récente aux femmes.

Les compagnons du Tour de france

À travers plus de 470 notices abordant les différentes facettes du compagnonnage, François Icher dresse, au fil des mots et des pages, le portrait d'une association d'hommes et de femmes de métier, construite et organisée autour de valeurs et de principes, offrant un parcours reconnu par l'Unesco qui a inscrit en 2010 le compagnonnage sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

Le compagnonnage

Lieu de culte, la cathédrale n'est pas un bâtiment comme les autres. Durant plusieurs décennies, apprentis, compagnons et maîtres se relaient pour la construire. Peu la verront terminée, mais tous ont conscience de participer à un chantier extraordinaire... Un zoom historique, humain et architectural sur la construction des cathédrales au Moyen Âge. La découverte d'un patrimoine culturel et des raisons de le protéger, de le sauvegarder et de le transmettre aux générations suivantes.

Cathédrales : chantiers au Moyen Age

Les Compagnons du Tour de France sont la plus ancienne association ouvrière en activité. Issus des corporations médiévales, les Compagnons ont mis en place des institutions que défient le temps : des règlements fondés sur l'honneur et la solidarité, la pratique du voyage, la qualité du travail sanctionné par le chef-d'oeuvre. Des figures emblématiques et vigoureuses comme Agricol Perdiguier rehaussent un message que va bien au-delà de la haute technicité en s'adressant a l'homme dans sa globalité. François Icher retrace l'histoire d'un Compagnonnage que a su préserver son identité et concerne aujourd'hui près de 20000 personnes dans la France entière.

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