Allemagne, Un Conte D'Hiver

Heinrich Heines bekanntestes Werk »Deutschland: Ein Wintermärchen« von 1844 ist ein satirischer Bericht über eine Reise aus Frankreich nach Hamburg, Aachen und Köln. Heine berichtet in 27 Versen, wie er aus dem »Sommer« , gemeint ist das fortschrittliche Frankreich, in den »Winter« des preußischen Staats kommt und kontrastiert beide Erfahrungen miteinander. Heinrich Heine war 1831 nach Frankreich exiliert, um der deutschen Zensur zu entgehen.

Schon an der Landesgrenze empfängt man Heinrich Heine mit einer Durchsuchung seines Gepäcks, in dem verbotene Literatur vermutet, aber nicht gefunden wird. Heine kommentiert in den besuchten Städten vor allem die allerorten wahrnehmbare Atmosphäre zensierten Denkens und die im Straßenbild allgegenwärtigen Herrschaftssymbole Preußens. 

»Deutschland: Ein Wintermärchen« bietet einen satirischen Blick auf das Deutschland des Jahres 1844. Zahlreiche Autoren haben Heines Motiv aufgegriffen. Am bekanntesten ist Wolf Biermanns gleichnamige Adaption von 1972. Aber auch Sönke Wortmanns Filmtitel »Deutschland: Ein Sommermärchen« über die Fußball-Weltmeisterschaft 2006 spielt auf Heinrich Heines »Wintermärchen« an.

Deutschland. Ein Wintermärchen

In seinen »Memoiren« beschreibt Heinrich Heine (1797-1856) seine Jugendzeit, seine erste Liebe, und sein Elternhaus. Heine trägt unterhaltsam, entspannt, und essayistisch vor. Das Wesentliche schildert er anhand von Anekdoten. Heine will mit der autobiographischen Schilderung seiner prägenden Jugendjahre eher unterhalten als einen minutiösen geschichtlichen Bericht abgeben. Als die »Memoiren« erschienen, hält sich Heinrich Heine bereits im französischen Exil auf. So kommen auch einige erst vor kurzem erlebte Ereignisse aus seinem Leben »hier in Frankreich« vor.

Memoiren

"The Classic Collection of Heinrich Heine: Complete Poetical Works and Prose Writings" is a comprehensive anthology that brings together the timeless creations of the renowned German poet and writer, Heinrich Heine. This meticulously curated compilation spans Heine's prolific career, showcasing his poetic brilliance and insightful prose. Readers will delve into the profound themes, romantic lyricism, and social commentary that define Heine's literary legacy. From the enchanting verses of his poetic works to the thought-provoking narratives of his prose writings, this collection offers a nuanced exploration of Heine's multifaceted talent. Immerse yourself in the rich tapestry of Heine's words, gaining a deeper understanding of his impact on literature and his enduring relevance in the world of letters. This anthology serves as a treasure trove for enthusiasts of German literature and poetry, celebrating the enduring legacy of Heinrich Heine.
Contents:
PREFACE TO THE SECOND EDITION.
PREFACE.
EARLY POEMS.
SONGS OF LOVE.
MISCELLANEOUS POEMS.
GERMANY. 1815.
DREAM. 1816.
THE CONSECRATION.
THE MOOR'S SERENADE.
DREAM AND LIFE.
THE LESSON.
TO FRANCIS V. Z -- .
A PROLOGUE TO THE HARTZ-JOURNEY.
DEFEND NOT.
A PARODY.
WALKING FLOWERS AT BERLIN.
EVENING SONGS.
SONNETS.
BOOK OF SONGS.
PREFACE.
YOUTHFUL SORROWS.
LYRICAL INTERLUDE.
PROLOGUE.
THE GODS' TWILIGHT.
RATCLIFF.8
DONNA CLARA.
ALMANSOR.
THE PILGRIMAGE TO KEVLAAR
THE DREAM.
NEW POEMS.
NEW SPRING.
PICTURES OF TRAVEL
ATTA TROLL, A SUMMER-NIGHT'S DREAM.
GERMANY.
ROMANCERO.
JEHUDA BEN HALEVY
LATEST POEMS.
ADDENDA TO THE POEMS.
THE SONG OF SONGS.
THE SUTTLER'S SONG.
POSTHUMOUS POEMS.
HORSE AND ASS.
THE ASS-ELECTION.
BERTHA.
IN THE CATHEDRAL.
THE DRAGONFLY.
OLD SCENTS.
MISERERE.
TO MATILDA.
FOR THE "MOUCHE."

HEINE'S PROSE WORKS
HEINE.
REISEBILDER.
LAST WORDS (Reisebilder).
ENGLISH FRAGMENTS.
JAN STEEN.
THE ROMANTIC SCHOOL.
RELIGION AND PHILOSOPHY IN GERMANY.
FLORENTINE NIGHTS.
DON QUIXOTE.
GODS IN EXILE.
CONFESSIONS.
THE JOURNEY TO THE HARZ.
BOYHOOD DAYS.
LAFAYETTE.
THE ROMANTIC SCHOOL.

The Classic Collection of Heinrich Heine. Illustrated

Ce livre a été écrit un mois de janvier à Paris, et l'air de liberté qu'on respire ici, a pénétré certaines strophes plus profondément que je ne l'eusse désiré. Je ne manquai pas d'adoucir et de retrancher sur-le-champ même tout ce qui me parut incompatible avec le climat de l'Allemagne. Néanmoins lorsqu'au mois de mars j'en adressai le manuscrit à mon éditeur à Hambourg, j'eus encore à compter avec des scrupules de diverses sortes... Ce que je prévois encore avec plus de peine, ce sont les clameurs de nos Pharisiens de la nationalité allemande, qui vont maintenant bras dessus bras dessous avec les gouvernements, et qui jouissent de l'amour et de la haute estime de la censure ; dans la presse ils ont la prédominance, aussitôt qu'il s'agit de combattre leurs adversaires qui sont en même temps les adversaires de leurs très-hauts et très-puissants princes et principicules. Nous avons le cour cuirassé contre la mauvaise humeur de ces héroïques laquais à la livrée noire, rouge et or. Je les entends déjà crier de leur grosse voix : Tu blasphèmes les couleurs de notre drapeau national, contempteur de la patrie, ami des Français à qui tu veux livrer le Rhin libre. Calmez-vous ; j'estimerai, j'honorerai votre drapeau, lorsqu'il le méritera, et qu'il ne sera plus le jouet des fous ou des fourbes. Plantez vos couleurs au sommet de la pensée allemande, faites-en l'étendard de la libre humanité, et je verserai pour elles la dernière goutte de mon sang. Soyez tranquilles, j'aime la patrie, tout autant que vous. C'est à cause de cet amour que j'ai vécu tant de longues années dans l'exil ; c'est à cause de cet amour que j'y passerai peut-être le reste de mes jours, sans pleurnicher, sans faire les grimaces d'un martyr. J'aime les Français, comme j'aime tous les hommes, quand ils sont bons et raisonnables, et parce que je ne suis pas assez sot et assez méchant moi-même pour désirer que les Allemands et les Français, ces deux peuples élus de la civilisation, se cassent la tête pour le plus grand bien de l'Angleterre et de la Russie, et pour la plus grande joie de tous les gentillâtres et les mauvais prêtres de ce globe. Soyez tranquilles, jamais je ne livrerai le Rhin aux Français, par cette simple raison que le Rhin est à moi. Oui, il est à moi par un imprescriptible droit de naissance, je suis de ce soi-disant Rhin libre le fils encore plus libre et indépendant. C'est sur ses bords qu'est mon berceau, et je ne vois pas pourquoi le Rhin appartiendrait à d'autres qu'aux enfants du pays...

Allemagne, Un Conte D'Hiver

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