L'existence d'un penseur passionné; Pascal et son temps; l'homme sans Dieu; l'homme devant Dieu.

La philosophie de Pascal

Jean Brun, l'un des auteurs les plus prolixes de la collection Que sais-je ?, est passé maître dans l'art de la synthèse. Cet opuscule, certes académique et scolaire au bon sens du terme, platonicien s'entend, est docte sans excès d'érudition, sans imprécisions ni allusions. Il évite à la fois l'écueil de la vulgarisation et le risque, en voulant trop en dire, de perdre de vue l'essentiel. C'est donc l'outil de travail idéal pour l'étudiant en quête d'une introduction rapide mais solide à la pensée de Platon.Ce tableau rigoureux de l'oeuvre et de son influence est conçu de telle sorte qu'un débutant ne peut pas s'y perdre. Le texte se prête d'ailleurs volontiers au fichage systématique. Amateur de fluorescence, à vos surligneurs ! Une initiation sans forceps à la maïeutique.

Platon et l'Académie

L'histoire des sciences et des techniques doit être lue d'une manière radicalement différente de celle que nous a léguée une tradition positiviste. On voudrait nous faire croire, en effet, que l'histoire des sciences n'est qu'une suite parfaitement logique de découvertes conceptuelles confirmées par des expérimentations rigoureuses et couronnées par des applications purement utilitaires. En réalité, elle est animée par un Désir auquel il importe d'arracher ses masques si l'on veut comprendre pourquoi la science et la technique, qu'on nous présente comme des instruments de libération, finissent par devenir des armes de mort. A ce sujet les mythes grecs sont pour nous d'un précieux secours car, contrairement à ce que l'on soutient avec conviction, les mythes n'ont pas été dissipés par les lumières de la Raison, ils ont été, au contraire, les plus puissants moteurs de celle-ci. Toutefois, les Grecs rêvèrent la technique sans jamais rêver sur elle. L'Occident a technifié ces mythes en les rendant opératoires. Raison et Action ne furent que les Masques portés par le Désir de l'homme cherchant à ouvrir les digues de son être. Aujourd'hui, dans l'euphorie ou dans le cauchemar, nous revivons ces mythes auxquels nous avons fébrilement insufflé la force des machines dont ils furent les pères. Une technique qui se prend elle-même pour fin a envahi notre vie quotidienne. Mais elle triomphe encore plus profondément dans des repaires insoupçonnés et, notamment, dans la spéculation philosophique ; poussées à leur paroxysme, les dialectiques du dévoilement et du dépassement ont réduit l'existence à un simple jeu de plis faits par un voile qui ne cache plus rien. Maître et esclave d'un Désir qui prétend devenir la clef de sa propre serrure, l'homme n'en demeure pas moins dans une perpétuelle attente de ce que les mythologies ne sauraient lui donner.

Les masques du désir

Jean Brun, la vérité et le chemin

Les Stoïciens : Textes choisis

"La pensée d'Aristote a eu une influence considérable sur le développement des idées dans le monde occidental, à tel point que, fort souvent, ceux mêmes qui n'ont pas lu Aristote s'en trouvent nourris à leur insu. [...] On pourrait se demander si toutes les critiques adressées à Aristote ne l'ont pas été parce que l'on ne pouvait lui pardonner d'avoir inconsciemment rédigé le programme de notre civilisation moderne. Cet ouvrage propose une présentation de la philosophie d'Aristote dans sa grande variété d'objets et de ses suites, au travers de son école, le Lycée, d'abord, pais de sa relecture par saint Thomas, qui a imprégné toute la pensée de l'Occident chrétien.

Aristote et le Lycée

Jean Brun (1919-1994), philosophe, auteur d'une oeuvre considérable, fut un chercheur de sens dans dans un monde qui n'accepte d'autre sens que celui qu'il prétend déterminer souverainement lui-même. Protestant mal à l'aise dans le monde réformé, collaborateur de la revue Catholica les cinq dernières années de sa vie, il n'eut de cesse de débusquer les repaires de ce qui lui faisait le plus horreur, la monstruosité de cette prétention à "l'autonomie" si essentiellement moderne, et l'immense détresse dont elle est le masque. Le Mal est comme un dernier mot concluant une oeuvre aux multiples entrées mais profondément unie par une même inspiration. Les chapitres qui forment ce livre ont été composés entre mai et novembre 1993. Sombres "Lumières" est le dernier texte relu et corrigé par Jean Brun, la veille même de sa mort. Monica Papazu, qui préface Le Mal, d'origine roumaine et vivant au Danemark, est écrivain, chercheur indépendant en littérature comparée et théologie, et membre du comité de rédaction de la revue danoise Tidehverv.

Le Mal - Suivi de Sombres "Lumières"

La pensée stoïcienne appartient à ces domaines qui ne nous sont connus que par les textes laissés par leurs détracteurs ou leurs apôtres. C'est donc dans les œuvres de Cicéron, de Sénèque, d'Epictète, de Marc-Aurèle, qu'il faut se plonger pour tenter de reconstituer une philosophie développée originellement par Zénon de Citium, autour des années 300 avant notre ère. L'auteur nous livre ici une claire et vaste fresque de l'histoire, de la teneur et de la postérité de cette école de pensée, qui est loin de se réduire à l'austérité résignée dans laquelle on a pu de prime abord l'enfermer.

La philosophie de Pascal

Résumé

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