splash screen icon Lenndi
splash screen name leendi
Scène - Suivi de Dialogue sur le dialogue | Philippe Lacoue-Labarthe • Jean-Luc Nancy
Scène - Suivi de Dialogue sur le dialogue | Philippe Lacoue-Labarthe • Jean-Luc Nancy

Scène - Suivi de Dialogue sur le dialogue

Publié par Christian Bourgois, le 14 mars 2013

105 pages

Résumé

La longue collaboration de Philippe Lacoue-Labarthe et de Jean-Luc Nancy - marquée entre autres par des livres comme Le titre de la lettre et l'Absolu littéraire - ne supposait pas un simple accord monotone. Comme il se doit, il y avait des discords, ou AVP D 22/41 Mars 2013 comme on voudra dire : des dissonances, des discordances. L'un de ces discords se jouait autour du théâtre. Ce fut peut-être le plus marqué, en tout cas le plus explicite. Philippe Lacoue-Labarthe avait pour le théâtre un attachement essentiel qui tenait à sa pensée de la nécessité de la représentation, à l'insistance chez lui du motif de l'"apparaître" dont la portée était rien de moins qu'ontologique. Aussi en vintil à parler d'"archi-théâtre" et à lier au théâtre son dissentiment toujours plus prononcé avec Heidegger et singulièrement avec le silence de ce dernier sur le théâtre de Holderlin, que d'ailleurs il a traduit et mis en scène avec Michel Deutsch ou avec Jean- Louis Martinetti (les traductions des versions holderliniennes de l'Antigone et de l'Oedipe de Sophocle ont été publiées dans la collection "Détroits" en 1998). Cette passion, toutefois, s'accompagnait d'une extrême méfiance envers le "spectacle", envers l'emphase de la représentation. Il soulignait ainsi fortement l'affirmation d'Aristote selon laquelle la tragédie produit tous ses effets à la seule lecture. Jean-Luc Nancy était à la fois entraîné par son compagnon de travail dans la direction d'une pensée principielle de la (re)présentation et en même temps réservé envers un impératif de sobriété qui lui paraissait voué à méconnaître une dimension nécessaire de la scène et du paraître, celle d'un certain éclat, fût-il discret, et d'une présence des corps. Deux occasions leur furent données de traiter leur débat en public. D'abord en 1992 un numéro de la Nouvelle revue de Psychanalyse sur "la scène", plus tard en 2004 un colloque organisé par Jean-Pierre Sarrazac sur "le dialogue de théâtre". Ces deux textes sont réunis ici, sans changement, comme l'expression d'un travail et d'une discussion toujours secrètement en cours bien qu'il y manque depuis 2006 la présence visible de Philippe Lacoue-Labarthe.

Plus de livres de Philippe Lacoue-Labarthe

Voir plus

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques

Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎