La singularite d'etre wallon

La Bretagne, la mer, la guerre, l'Amérique, sont les principaux thèmes de l'œuvre de Michel Mohrt. L'auteur de La Prison maritime, de La Campagne d'Italie, de Deux Indiennes à Paris, de La Guerre civile, a écrit des romans d'apprentissage mettant en scène des hommes seuls face à l'histoire et des femmes qui donnent envie d'aimer. Né à Morlaix en 1914, avocat, il se bat contre les Italiens en 1940, avant de partir aux Etats-Unis où il enseignera la littérature. A son retour en France, il entre chez Gallimard où il devient responsable du domaine anglo-saxon, membre du comité de lecture, éditeur de Kerouac, de Faulkner, de Styron. Dans son essai sur Michel Mohrt, Pol Vandromme retrace la vie aventureuse et intellectuelle de cet écrivain qui préféra les cavaliers seuls aux mouvements d'idées. Il souligne aussi la force d'une œuvre qui concilie le style du lieutenant et celui du libertin où se retrouvent les amoureux de Stendhal, de Flaubert et de Hemingway.

Michel Mohrt. Romancier

Ce recueil compose une galerie de portraits (de Saint-Simon à André Fraigneau, du cardinal de Retz à Dominique de Roux, de lord Byron à Louis Nucéra, rien que l'évocation d'écrivains disparus).
Il se réclame du plaisir de lire ; il se signale par le naturel et l'intensité de ses chroniques. Pour ajouter à l'agrément de cette promenade buissonnière, Pol Vandromme propose une quinzaine de pastiches. C'est sa façon d'illustrer, en une sorte de critique mimétique, ce qui constitue le seul principe de son gai savoir ; la littérature est une esthétique ; on écrit avec des mots, et les mots ont leur musique qui initie à la volupté.

L'humeur des lettres - chroniques et pastiches

Voici les souvenirs d'un écrivain belge qui a choisi la langue et la littérature françaises. Mêlé à l'aventure intellectuelle des années cinquante, il devint l'ami, entre autres, de Marcel Aymé, de Blondin, de Nimier, de Déon. 
Une carrière de journaliste, une passion pour le monde d'Hergé, un talent intempestif de critique littéraire marquent un parcours inclassable, loin des conformismes, avec le style et le panache en guise de morale. 
Cinquante ans de joutes littéraires sont évoquées au fil de ces souvenirs avec une plume acerbe et narquoise.

Bivouacs d'un hussard - ivresses et escagasseries litteraires. souvenirs

Je suis noire et maigre... Moi je ne veux pas comprendre... Moi je veux tout, tout de suite - et que ce soit en entier - ou alors je refuse !... Je suis là pour dire non et pour mourir... La vie, ce n'est peut-être tout de même que le bonheur... Ah ! vos têtes, vos pauvres têtes de candidats au bonheur... C'est reposant la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir... On est tous innocents en somme !

Antigone de Jean Anouilh

Jours d'avant

De Michel de Ghelderode, la France ne connaît que le théâtre.
C'est, pour elle, une oeuvre étrange, et même étrangère un pittoresque flamboyant qui la déconcerte et qui la dépayse. Or ce qui explique ce théâtre, ce qui le nourrit obscurément, c'est, pour une part, l'histoire d'un peuple et d'un pays, et, pour une autre part, l'univers obsessionnel d'un écrivain qui a reconnu ses phobies dans le chant nostalgique qui berce les survivants de cette région.

La singularite d'etre wallon

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