Tout en jalonnant la vie et la carrière de Tchékov, chacune des seize nouvelles qui composent ce recueil, révèle son art inégalé de la concision.

Le violon de Rotschild et autres nouvelles

Ce sont ou bien des pages brèves où l'auteur recrée, avec une intensité surprenante, les drames en grisaille de la vie quotidienne et ses minces joies, ou bien les premières grandes œuvres où le sens de la nature et la reconnaissance sans concessions de la destinée humaine sont largement exprimés. Dans l'économie et le dépouillement des unes, comme dans l'inimitable équilibre des autres, avec la tendresse retenue et la compassion que l'on sait, Tchékhov rend compte d'une Russie profonde qui n'a pas changé avec les années.

Oeuvres, tome 2

After getting caught at a friend's estate during a sudden storm, Ivan tells his friends the story of his brother who was determined to raise enough capital to buy himself a townhouse where he could plant gooseberry bushes. Through ruthless ambition, marrying an old widow for his own financial gain along the way, Ivan's brother was able to fulfill his desires, but became an unlikable and proud person in the process. HarperPerennial Classics brings great works of literature to life in digital format, upholding the highest standards in ebook production and celebrating reading in all its forms. Look for more titles in the HarperPerennial Classics collection to build your digital library.

Gooseberries - Short Story

L'atmosphère est morbide : les fleurs sont piétinées à peine offertes, Treplev tue une mouette pour la déposer aux pieds de Nina... Mais l'oisiveté des personnages ne saurait être la seule cause de ce malaise. C'est l'été, et comme tous les étés, on se retrouve dans la propriété de Sorine. Seul personnage véritablement sympathique, il n'échappe pourtant pas à la règle : les acteurs de ce drame de l'indécision et de l'inachèvement sont des personnages stéréotypés, s'exprimant au moyen de clichés galvaudés et vide de sens. Pièce sans héros véritable, sans action spectaculaire, La Mouette est un chef-d'oeuvre de l'implicite, et l'on est tenté d'accorder une portée symbolique au moindre détail. Or, si la mouette peut bien sûr être comprise comme un symbole de liberté, elle peut aussi être appréciée pour sa valeur dramatique, maillon de tout un réseau d'échos que Tchékov met en place pour figurer l'enfermement, qui culmine dans le rétrécissement du lieu de l'action. Le théâtre en plein air même ne saurait constituer une ouverture, illusion factice qui tombe en lambeaux sur les bords d'un lac stagnant ajoutant encore à l'étouffement par son simple pouvoir de réflexion. --Sana Tang-Léopold Wauters

Théâtre complet, tome 1 : La Mouette - Ce fou de Platonov - Ivanov - Les Trois Soeurs

Published to tie in with the world premiere at the Abbey Theatre, DublinIn Chekhov's tragi-comedy - perhaps his most popular play - the Gayev family is torn by powerful forces, forces rooted deep in history and in the society around them. Their estate is hopelessly in debt: urged to cut down their beautiful cherry orchard and sell the land for holiday cottages, they struggle to act decisively. Tom Murphy's fine vernacular version allows us to re-imagine the events of the play in the last days of Anglo-Irish colonialism. It gives this great play vivid new life within our own history and social consciousness.

La Cerisaie

En 1880, Anton Tchekhov n’a que vingt ans ; ses études de médecine ne suffisant pas à le nourrir, il s’engage dans l’écriture de nouvelles qui seront aussitôt publiées par d’importantes revues humoristiques. Au fil de leur lecture, on assiste à la naissance d’un écrivain dont la précocité a quelque chose de stupéfiant : autant dans les dialogues que les paysages leur servant de rapide arrière-fond, c’est le génie d’un maître de la nouvelle qui éclate. Mais qu’ils soient farceurs ou tragiques, et bien souvent les deux à la fois, ces courts récits frappent surtout par une exceptionnelle modernité littéraire dont Tchekhov paraît avoir pressenti toutes les facettes.

Premières nouvelles

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La cerisaie; comédie en 4 actes [par] A.P. Tchekhov. 1e version française par C. Mostkova et A. Lamblot. Précédée d'un poème de Wega et d'une étude du Alexandre Eck

A son retour de Paris, Lioubov Andreevna doit se rendre à l’évidence et, "ne serait-ce qu’une fois dans sa vie, regarder la vérité en face". Il lui faut vendre son domaine et, avec lui, la cerisaie qui en fait le raffinement et la beauté.La Cerisaie offre un tableau de l’aristocratie russe de la fin du XIXe siècle, vieillissante et inadaptée au monde moderne des marchands. Avec son écriture légère, son style enlevé — dont la nouvelle traduction d’André Markowicz et Françoise Morvan rend toute la saveur et le naturel —, c’est à la fois une partition théâtrale et une petite musique bouffonne, tragique, qu’a composées Tchekhov. Par cette œuvre incisive, Lopakhine le parvenu, Trofimov l’éternel étudiant sont devenus de véritables types de la littérature russe et du théâtre européen.

Tchekhov est de ces rares auteurs capables, en quelques pages, de nous plonger dans un univers singulier et de nous raconter une histoire qui ne nous quittera plus. Dans ces contes, c'est son ironie qui semble dominer, une ironie bienveillante. Tchekhov connaît ses semblables et il est un maître de l'art narratif. Il est heureux de l'avoir près de soi, à portée de main. Il nous conte les travers, les préjugés, les coutumes quelque peu comiques de ses contemporains. Les hommes changent peu et lire Tchekhov - son génie est là tout entier - est toujours un étrange réconfort. Ces contes furent publiés entre 1885 et 1887 dans le Journal de Petersbourg et dans Les Eclats.

Le violon de Rotschild et autres nouvelles

Résumé

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Critiques

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