Balthus. Les Métamorphoses d'Eros

Cinq notes sur l'oeuvre de Louise Bourgeois

Un livre de raison, tenu sur quatre saisons, comme il y a quatre humeurs et quatre âges. Choses vues, notations, réflexions et aphorismes : l'humeur noire domine, portée parfois à la fureur devant la dévastation d'une culture, la ruine de la langue, la vulgarité arrogante des médias, les signes irréfutables, glanés au jour le jour, d'un effondrement sournois du monde et de la venue d'un nouveau temps des barbares. Mais l'étonnement, l'émerveillement, la tendresse, l'enchantement percent plus d'une fois dans ce petit livre de pensées, quand il s'ouvre à l'intime et au chant. «Justification, peut-être, de ce journal, cette réflexion de Julien Green : Le secret, c'est d'écrire n'importe quoi, parce que lorsqu'on écrit n'importe quoi, on commence à dire les choses les plus importantes.» Jean Clair.

Journal atrabilaire

Au tournant du nouveau siècle, Jean Clair a décidé de revenir sur le cas de Duchamp comme figure exemplaire de la modernité. Reprenant les essais de 1977, il les fait précéder d'une longue étude qui jette sur le père des pseudo ready-made, le rêveur inlassable de La Mariée, et le bâtisseur de ce « Château de la pureté » dont parlait son ami Octavio Paz, une lueur extrêmement dérangeante. En le situant dans une postérité qui est celle de des Esseintes et de Monsieur Teste, comme elle est celle de Max Stirner et de Rudolf Steiner, il lui confère un sens qui, par ricochet, tend à bouleverser l'image que l'on s'est construite de l'histoire de l'art moderne.

Sur Marcel Duchamp et la fin de l'art

Paradoxe sur le conservateur - (précédé de) De la modernité conçue comme une religion

Conservateur de plusieurs musées français et américains, organisateur d'expositions internationales, l'auteur propose ici des déambulations à travers l'art d'aujourd'hui, ses manifestations et ses expressions.

L'hiver De La Culture

Nous avons tenu à garder de cet échange avec Sam Szafran, qui eut lieu en 1999 dans son atelier, son caractère propre, sans rien modifier de son vocabulaire, de sa syntaxe, sans effacer ses écarts, ses excès, ou toute incorrection de ton, de style ou de grammaire. C'était là respecter la singularité de l'artiste, en faire saisir la complexité, entre raffinement et grossièreté, en faire réentendre la voix, et retrouver la cadence. Samy, le gamin des rues, était le familier des Halles avant leur destruction, quand elles étaient encore le repaire de la faune brutale des vendeurs, voleurs et prostituées. Petit à petit, lentement, il a élaboré une peinture à la sensibilité raffinée, d'une grande érudition. Le barbouilleur, ignorant tout de l'enseignement de sa pratique, deviendra l'un des plus grands peintres de son temps. 

Jean Clair

Sam Szafran - Un gamin des Halles - Conversation avec Jean Clair et Louis Deledicq

Nous avons tenu à garder de cet échange avec Sam Szafran, qui eut lieu en 1999 dans son atelier, son caractère propre, sans rien modifier de son vocabulaire, de sa syntaxe, sans effacer ses écarts, ses excès, ou toute incorrection de ton, de style ou de grammaire. C'était là respecter la singularité de l'artiste, en faire saisir la complexité, entre raffinement et grossièreté, en faire réentendre la voix, et retrouver la cadence. Samy, le gamin des rues, était le familier des Halles avant leur destruction, quand elles étaient encore le repaire de la faune brutale des vendeurs, voleurs et prostituées. Petit à petit, lentement, il a élaboré une peinture à la sensibilité raffinée, d'une grande érudition. Le barbouilleur, ignorant tout de l'enseignement de sa pratique, deviendra l'un des plus grands peintres de son temps. 
Jean Clair

Sam Szafran - Un gamin des Halles

Après trois ans en Amérique du Nord, quand triomphe l'expressionnisme abstrait. Jean Clair regagne Paris où le climat intellectuel depuis mai 68 est propice à s'ouvrir à "l'avant-garde". Temps des premières "installations", des premiers "concepts" et des premiers "happenings"... Jean Clair est de ceux qui écrivent, avant les autres, sur la nouvelle génération d'artistes, les Buren, Boltanski, Sarkis, Le Gac, Viallat, dans une revue que venait de fonder Aimé Maeght, "Les Chroniques de l'art vivant", et qu'il dirigea de 1969 à 1975. Cette revue, qui vit le jour avant "Art Press" (1972) était un lieu d'observation privilégié pour rendre compte des mutations qui agitaient le milieu de l'art, tant dans les arts plastiques, que dans la musique, le cinéma et la danse.

Balthus. Les Métamorphoses d'Eros

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