Conservateur de plusieurs musées français et américains, organisateur d'expositions internationales, l'auteur propose ici des déambulations à travers l'art d'aujourd'hui, ses manifestations et ses expressions.

L'hiver De La Culture

De l'invention simultanee de la penicilline

Un essai sur l'industrie du faux, devenue empire de la spéculation. L'auteur réfléchit ici à la crise du marché de l'art, à l'inflation muséographique et au sens de l'art lui-même.

éloge du faux

Le nu et la norme - klimt et picasso en 1907

Publiée à l'occasion de l'exposition "Egon Schiele 1890-1918" présentée à la Fondation Louis Vuitton, Paris, cette monographie retrace le parcours d'un artiste qui compte parmi les plus grands dessinateurs du XXe siècle. Auteur d'une oeuvre intime et sans concession, Schiele a réalisé au cours de sa brève carrière quelque trois cents toiles et plusieurs milliers de dessins. Faisant évoluer son style, il passe de la ligne ornementale de ses débuts - héritée de la Sécession viennoise - à la ligne fragmentée de ses dernières années - reftet du traumatisme de la Première Guerre mondiale. Ses dessins montrent les corps dans leur vérité crue. Ils sont l'expression des tourments intérieurs de l'artiste et d'une quête existentielle, jamais assouvie.

Egon Schiele

Cinq notes sur l'oeuvre de Louise Bourgeois

« J'ai longtemps préféré le pays maternel, son aspect closier, ses fées, ses garous et ses sorts, et surtout ces écrans des haies, comme des coulisses de théâtre ouvrant sur des mystères, ou dessinant capricieusement, selon les saisons, les limites et les lieux, et que l'humidité enveloppait d'un voile.
Plus tard, c'est le pays paternel que j'ai aimé, parce qu'à l'inverse, il dépliait l'horizon, l'étirait et le haussait jusqu'aux monts du Morvan, sur les flancs desquels ne poussaient guère que des chênes - et des digitales pourprées.
J'ai dû composer avec ces deux origines, sans trop trahir l'une ou l'autre, et sans rien mépriser d'aucune. »
J. C.

La tourterelle et le chat-huant

Un livre de raison, tenu sur quatre saisons, comme il y a quatre humeurs et quatre âges. Choses vues, notations, réflexions et aphorismes : l'humeur noire domine, portée parfois à la fureur devant la dévastation d'une culture, la ruine de la langue, la vulgarité arrogante des médias, les signes irréfutables, glanés au jour le jour, d'un effondrement sournois du monde et de la venue d'un nouveau temps des barbares. Mais l'étonnement, l'émerveillement, la tendresse, l'enchantement percent plus d'une fois dans ce petit livre de pensées, quand il s'ouvre à l'intime et au chant. 

'Justification, peut-être, de ce journal, cette réflexion de Julien Green : "Le secret, c'est d'écrire n'importe quoi, parce que lorsqu'on écrit n'importe quoi, on commence à dire les choses les plus importantes.' 

Jean Clair.

Journal atrabilaire

Après trois ans en Amérique du Nord, quand triomphe l'expressionnisme abstrait. Jean Clair regagne Paris où le climat intellectuel depuis mai 68 est propice à s'ouvrir à "l'avant-garde". Temps des premières "installations", des premiers "concepts" et des premiers "happenings"... Jean Clair est de ceux qui écrivent, avant les autres, sur la nouvelle génération d'artistes, les Buren, Boltanski, Sarkis, Le Gac, Viallat, dans une revue que venait de fonder Aimé Maeght, "Les Chroniques de l'art vivant", et qu'il dirigea de 1969 à 1975. Cette revue, qui vit le jour avant "Art Press" (1972) était un lieu d'observation privilégié pour rendre compte des mutations qui agitaient le milieu de l'art, tant dans les arts plastiques, que dans la musique, le cinéma et la danse.

L'hiver De La Culture

Résumé

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