La poésie funéraire épigraphique à Rome

Carmina Burana

Monstres et monstruosités de l'Antiquité à nos jours

Éminent cancérologue, ancien directeur du Centre Pierre et Marie Curie à l'université d'Alger, actuellement professeur à la faculté de Médecine de Paris, Jacques Bréhant sait de quoi il parle quand il aborde ce sujet éternel : le malade et le médecin devant la mort. La mort de l'enfant, la mort du vieillard solitaire, la mort du cancéreux... « J'ai choisi la mort des cancéreux, dit Jacques Bréhant, parce qu'elle est la plus apparente, la plus vécue, la plus guettée. Et puis aussi, pourquoi ne pas le dire, parce qu'elle est pour moi une vieille connaissance. Parce qu'elle a été tout au long de ma carrière ma plus intime ennemie. Parce que je lui ai livré maint et maint-combat et parce qu'elle m'a souvent vaincu. » Ces quelques mots donnent le ton d'un livre où la science et la culture n'étouffent jamais la sensibilité et le sens de l'humain. Car Jacques Bréhant est de ces grands médecins qui se soucient de l'âme autant que du corps. Et qu'il traite de l'euthanasie, de la vérité qu'il convient ou non de révéler au malade, du refus ou de l'appel de la mort, du deuil, des derniers hommages, des réactions des proches, c'est toujours la voix d'un homme qui n'a cessé de lutter pour la vie qui se fait ici entendre. Thanatos est un de ces livres de sagesse et de juste conduite dont notre temps a le plus grand besoin.

Thanatos - Le malade et le médecin devant la mort

L'ouvrage comprend une introduction sur Ausone, suivie de chapitres sur les trois oeuvres qui font l'objet de l'édition : les Epigrammata, la Bissula et le Ludus septem sapientum. Sont présentés la structure, les contenus et le style de ces oeuvres, avec une attention particulière pour leurs rapports avec les modèles et avec la tradition culturelle. Un chapitre est également consacré à la tradition manuscrite. Pour chacune des trois oeuvres, on retrouve le texte latin, la traduction française et des notes de commentaire. L'édition du texte présente plusieurs nouveautés par rapport aux éditions précédentes : elle bénéficie de la contribution d'un manuscrit jusqu'à présent négligé et plusieurs passages auparavant corrompus du Ludus et d'une dizaine d'épigrammes publiés dans une forme lisible et fiable. La traduction française repose sur une interprétation linguistique et philologique rigoureuse du texte latin tout en restant fluide et élégante. La traduction est accompagnée par des notes de commentaire synthétiques et légères, apportant des notions utiles et parfois même indispensables à l'interprétation des poèmes.

épigrammes, bissula, spectacle des sept sages / epigrammata, bissula, ludus septem sapientum

Continuant ses recherches vers des milieux où les activités étaient bien différentes, Bernard Auffray nous offre aujourd'hui, avec « Édouard Belin, le père de la télévision », la biographie d'un grand inventeur. Né en 1876, tenaillé dès l'enfance par le goût de l'observation et par l'esprit de recherche, mais issu d'un milieu de sévères hommes de robe alsaciens, Édouard Belin ne put faire les études scientifiques qu'il eut désiré. Et cependant, dès 1894, il prenait un premier brevet qu'on voulut lui acheter aux États-Unis et, dès 1895, il « imaginait » la télévision. Inventeur des premières téléphotographies exploitables, des « bélinogrammes », pionnier de la télévision, Édouard Belin fut, de son vivant, comblé d'honneurs. Trop oublié aujourd'hui, il était bon que fut rappelée son action en un ouvrage qui se place comme l'écrit Étienne Wolff, « non sur le plan scientifique, mais sur celui de l'esprit de la découverte ».

Édouard Belin, le père de la télévision

De l'Antiquité, nous avons conservé essentiellement huit romans, cinq grecs et trois latins. Hormis le Satiricon de Pétrone, ils sont en général peu connus, bien qu'ils jouissent depuis quelque temps d'un regain d'intérêt que leur fraîcheur et leur charme justifient. En effet les romans sont sans doute les œuvres des Anciens les plus accessibles à notre culture et notre sensibilité modernes, et il est regrettable qu'on s'imagine souvent qu'ils n'en ont pas écrit.
Ce livre étudie l'origine du genre romanesque dans l'Antiquité, analyse chacun des romans antiques, dégage leurs constantes et leurs différences - le roman grec est un roman d'amour, ce n'est pas vrai du roman latin -, et montre aussi l'influence déterminante qu'ils ont exercée sur les littératures de l'Europe moderne, au XVIIe siècle notamment.

Le roman grec et latin

Ce volume propose pour la première fois une traduction en français des épigrammes de Bobbio. Ce recueil de 71 poèmes trouvé en 1950 par Augusto Campana dans le manuscrit latin 2836 de la Bibliothèque Vaticane est la copie d'un manuscrit de l'abbaye de Bobbio (Emilie-Romagne) exhumé en 1493 et perdu ensuite. Ces poèmes, dont l'inspiration présente des affinités avec celle d'Ausone, possèdent des qualités littéraires indéniables, et donnent un bon aperçu de la culture, des penchants et des intérêts intellectuels des derniers (ou presque derniers) écrivains païens, à une époque où le christianisme est devenu la seule religion autorisée de l'Empire. Une introduction et des notes facilitent la mise en contexte et la compréhension.

La poésie funéraire épigraphique à Rome

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