L'anarcho-indigénisme - Roxanne Dunbar-Ortiz, Véronique Hébert, Gord Hill, Freda Huson, J. Kēhaulani Kauanui, Clifton Ariwakehte Nicholas et Toghestiy
Contre-Histoire des Etats-Unis
Publié par Wildproject Editions
323 pages
Résumé
Rarement une « contre-histoire » aura aussi bien porté son titre que le puissant essai de l’historienne Roxanne Dunbar-Ortiz. Son projet ? Raconter l’histoire des Etats-Unis du point de vue des peuples indigènes, Lakota, Mohawks, Cherokee, Lumbee ou Navajo. Déconstruire le grand récit national de l’Amérique mythique, celui des colons puritains qui firent « alliance avec Dieu pour s’accaparer la terre », celui de « la nation unie et multiculturelle » ou de la « nation d’immigrés ». Ce récit est faux, dans son essence même, « en dépit de la liberté d’expression et de l’abondance d’informations disponibles ».Les Etats-Unis n’ont jamais été un « Nouveau Monde », supposément vierge et sauvage lors de sa « découverte » en 1492 : c’était un réseau de 500 communautés et nations indigènes, plus de 15 millions d’habitants, pour la plupart des fermiers dans des petites villes. Et s’il y eut bien une première fois, ce fut celle du grand carnage. Car, à la source de l’histoire des Etats-Unis, il y a d’abord une « colonie de peuplement » par un Etat qui, « comme les empires européens, écrasa et subjugua les civilisations indigènes des territoires conquis ». Les Etats-Unis, écrit Roxanne Dunbar-Ortiz, se sont construits « sur un génocide ». Il se traduisit non seulement par l’extermination et les déportations d’êtres humains, village par village, mais aussi par l’effacement de l’existence passée des peuples indigènes. L’historienne détaille les étapes et méthodes de ce cas d’école de « guerre totale » et de grand transfert des terres indigènes aux colons euro-américains, au fil d’une démonstration précise et implacable. Une manière de faire la guerre qui perdure dans « le concept que l’armée des Etats-Unis utilise encore, dans le monde entier, pour désigner tout territoire ennemi : “pays indien” ». | An indigenous peoples’ history of the United States, traduit et préfacé par Pascal Menoret, éd. Wildproject, 336 p.Weronika Zarachowicz
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