Nous sommes au Xe siècle de notre ère. Une longue lignée de rois vikings s'apprête à franchir les océans de glace qui les séparent d'une terre mythique : le Vinland, sésame de tous les fantasmes dont l'Amérique sera le nom. Cinq cents ans avant Colomb, Erik le Rouge, Leif le Chanceux, Freydis Eiriksdottir et quelques autres vont être ainsi les premiers découvreurs du Nouveau Monde. Ils toucheront ce pays de cocagne, terre de lait, de miel et de légendes, avant d'en être chassés par ses habitants natifs, les redoutables Indiens Skreelings... L'auteur des Fusils et de La Famille royale, dans son éternelle fascination pour les origines héroïques et sanglantes de l'Amérique, ne pouvait que s'emparer de cette épopée mythique, pour la transfigurer en y insufflant ses propres obsessions, avec la facétie, la folie des grandeurs et le génie littéraire qu'on lui connaît. La Tunique de Glace est un opéra tout en bruit et en fureur, une ode somptueuse et barbare à la splendeur des paysages arctiques et à la geste des Vikings, doublé d'un merveilleux récit de voyage et d'aventures...

La tunique de glace

Avec les Récits arc-en-ciel, William T. Vollmann a voulu décliner le spectre des couleurs humaines, traquer les nuances de violence et de beauté, de gloire et d'ignominie qui rendent si souvent les êtres intelligibles entre eux. Qu'il s'agisse des néons rouges qui saignent sur les prostituées du Terderloin, de cette robe verte dont le narrateur tombe éperdument amoureux ou de l'ardente Fournaise orange dans laquelle sont précipités trois juifs sous le règne de Nabuchodonosor, la quête est souvent la même : celle d'une douleur diffuse ou d'une passion souveraine, qui jour après jour et nuit après nuit donne à un corps sa teinte majeure. Le spectre vollmannien voit défiler les skinheads et les putes de San Francisco, les clochards du Gloden Gate Park et le bandit hindou Joorah Naig ; On y croise un terroriste irlandais, une " radieuse et vibrante princesse des Salamandres ", le Saint-Esprit, des machines rampantes… et Le Zombie, un serial killer qui rôde dans les " lointains bleus ". Tantôt disséquées, tantôt magnifiées, ces âmes perdues forment une tribu impossible qui, sous le plume élégante de William T. Vollmann, accède enfin à la lumière du soleil, de notre soleil.

Récits arc-en-ciel

« La storia del mondo è la storia della violenza ». Partendo da questo assunto di base, Vollmann si è posto l'obiettivo di « elaborare un sistema di calcolo morale [...] che chiarisse quando è accettabile uccidere, quante persone si possono uccidere e così via ». Elaborato nel corso di vent'anni, Come un'onda che sale e che scende si basa da un lato su un colossale lavoro sulle fonti (filosofia, teologia, biografie di tiranni, signori della guerra, criminali, attivisti e pacifisti), dall'altro su una serie di esperienze dirette, spesso estreme, che hanno portato l'autore nel cuore dei conflitti di fine Novecento e nelle zone più degradate delle grandi metropoli. Scorrono nelle pagine figure storiche - Platone, Montezuma, Cicerone, Robespierre, Lenin, Leonida, Hitler, san Tommaso, Gandhi, Giulio Cesare - e persone comuni che della violenza hanno fatto un metodo, di difesa o di offesa: i grandi della storia e gli individui più anonimi abbracciati con la stessa equanimità, priva di ogni morale preconfezionata ma sorretta da un'etica profonda e partecipe. Torna in una nuova edizione il capolavoro di Vollmann, trasformatosi negli anni in oggetto di culto e di ricerca per collezionisti: un saggio-mondo nel quale erudizione, indagine storica ed esperienza personale convergono creando una riflessione senza precedenti sulla natura umana e sulla sua perenne sospensione tra bene e male, sopraffazione e autodifesa, guerra e pace.

Come un'onda che sale e che scende - Pensieri su violenza, libertà e misure d'emergenza

Jimmy vit dans un hôtel miteux des bas quartiers de San Francisco, avec pour seuls revenus sa maigre pension d’ancien combattant du Vietnam. Le voilà dans une cabine publique qui semble parler à une femme, Gloria. Mais la cabine ne fonctionne plus depuis longtemps. Gloria représente seulement pour lui une dernière petite lueur qui éclaire son existence d’alcoolique, la crasse et la détresse de sa vie. Pour ne pas perdre cette lumière, il lui faut sans cesse récupérer Gloria, et pour ce faire « visiter » les prostituées qui hantent le Tenderloin, le quartier chaud de la ville. Passant de putain en putain, il multiplie les expériences, navigue dans les bars de travestis, entre saouleries et mains baladeuses, avec l’image de Gloria en perspective, son étoile lointaine.Au fil des jours, il pille l’âme et le corps des prostituées, blanches et noires. Mèches de cheveux, regards, attitudes, sexes, souvenirs d’enfance qu’il se réapproprie, constituent la matière dont il se sert pour reconstituer un étrange puzzle féminin. Gloria est toutes les femmes en même temps…Entre rêverie, errance sentimentale et sociologie du sordide, Des putes pour Gloria est une dérive au cœur du désespoir et de la solitude, qu’accompagne une tendresse véritable pour les tapineuses vieillissantes et les pochardes pathétiques. Poème lyrique de la rue, ce roman est la quête d’une impossible rédemption.

Des putes pour Gloria

En mars 2011, un tremblement de terre et un tsunami ravagent la côte est du Japon. S’ensuit un enchaînement catastrophique d’événements qui, à la centrale de Fukushima, aboutissent au plus grave accident nucléaire civil depuis Tchernobyl. L’écrivain William T. Vollmann se rend sur les lieux. Équipé de protections rudimentaires et d’un dosimètre à la fiabilité incertaine pour mesurer le taux de radioactivité, il parcourt des villes et une campagne sinistrées aux abords de la « zone interdite ». Fidèle à sa méthode, il constate, il décrit et il interroge — avec les questions les plus simples — témoins et victimes de la tragédie. À l’opposé de tout sensationnalisme, son reportage révèle l’étrange fatalisme de la population face à un mal impalpable… alors que comme chaque année les cerisiers refleurissent. Dans ce Japon qu’il connaît et aime de longue date — et où le traumatisme des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki est encore vif — Vollmann pose, à nouveau, la question du nucléaire et de l’information sur le nucléaire. Une préoccupation qui était déjà celle du jeune William Vollmann lorsqu’il était étudiant, et qui est à l’origine des interrogations morales développées dans son œuvre majeure : Le Livre des violences (Tristram, 2009).

Fukushima : dans la zone interdite - Voyage à travers l'enfer et les hautes eaux dans le Japon de l'après-séisme

Vollmann is a relentlessly curious, endlessly sensitive, and unequivocally adventurous examiner of human existence. He has investigated the causes and symptoms of humanity's obsession with violence (Rising Up and Rising Down), taken a personal look into the hearts and minds of the world's poorest inhabitants (Poor People), and now turns his attentions to America itself, to our romanticizing of "freedom" and the ways in which we restrict the very freedoms we profess to admire. For Riding Toward Everywhere, Vollmann himself takes to the rails. His main accomplice is Steve, a captivating fellow trainhopper who expertly accompanies him through the secretive waters of this particular way of life. Vollmann describes the thrill and terror of lying in a trainyard in the dark, avoiding the flickering flashlights of the railroad bulls; the shockingly, gorgeously wild scenery of the American West as seen from a grainer platform; the complicated considerations involved in trying to hop on and off a moving train. It's a dangerous, thrilling, evocative examination of this underground lifestyle, and it is, without a doubt, one of Vollmann's most hauntingly beautiful narratives. Questioning anything and everything, subjecting both our national romance and our skepticism about hobo life to his finely tuned, analytical eye and the reality of what he actually sees, Vollmann carries on in the tradition of Huckleberry Finn, providing a moving portrait of this strikingly modern vision of the American dream.

Riding Toward Everywhere

Installé au centre de la scène de l'Histoire du XXe siècle telle qu'elle s'est en partie jouée entre l'Allemagne et l'Union soviétique, Central Europe est une colossale machine littéraire qui. en faisant entrer en résonance une trentaine de récits enchevêtrés procède à l'autopsie des mécanismes totalitaires qui ravagèrent l'Europe au siècle dernier. En s'attachant à quelques destins singuliers - dont celui du compositeur Chostakovitch ou du cinéaste Roman Karmen, du général russe Vlassov ou de son homologue allemand Paulus- sur lesquels planent l'ombre à deux têtes du Somnambule ( Hitler) et du Réaliste ( Staline ), le livre entraîne le lecteur sur les complexes chemins que durent, sous l'emprise de dictatures adverses, emprunter des hommes et des femmes dont il fait partager les passions, les doutes ou les aveuglements. Et c'est en choisissant d'interpréter, à la lumière de l'histoire la plus intime comme de l'Histoire collective, le parcours du geste artistique aussi bien que celui de l'action guerrière que Vollmann dévoile l'horizon éthique dont chacun eut, dans ces décennies de fer et de sang, tant de fois à se détourner, afin de poursuivre sa mission ou sa vocation propres... Cette incroyable traversée de l'Europe des guerres et des pogroms. qui brûle de l'éternelle déchirure où s'abîment, à l'heure des choix, des pans entiers de l'humanité, se voit transformée par les puissances de la fiction en un creuset d'où surgit la sidérante cacophonie de l'individu dans toutes les " vérités " qui le fondent. Et c'est pourquoi, si Central Europe réussit, au fil d'une impeccable orchestration, le prodige de se constituer tout ensemble comme une critique éclairée du totalitarisme, comme un surprenant portrait de Chostakovitch et une analyse de la gestation des œuvres d'un compositeur, ou encore comme une implacable radiographie de la conscience créatrice, ces pages peuvent sans conteste également se lire comme un traité d'éthique à l'usage de l'Europe que nous habitons aujourd'hui. Dédié à la mémoire de Danilo Kis et de son Tombeau pour Boris Davidovitch - Central Europe obtenu. en 2005. le National Book Award, la plus haute distinction littéraire aux Etats-Unis.

Central Europe

This stunning new collection of stories confirms William T. Vollmann's growing reputation as the American writer whose books "tower over the work of his contemporaries by virtue of their enormous range, huge ambition, stylistic daring, wide learning, audacious innovation, and sardonic wit" (Washington Post Book World). All these qualities are in evidence in this collection in which the character of the writer and that of some of his intimates - both real and imaginary - surface and resurface in a series of extraordinary situations and encounters. Two astonishing stories frame this collection. The first, "The Ghost of Magnetism, " tells about a young man leaving San Francisco to become a sort of literary hobo living on his freeze-dried memories. The last, "The Grave of Lost Stories, " describes the death of Poe in a fungus-encrusted tomb somewhere deep in the earth. Here is the colorful and disreputable group of people familiar to us from Vollmann's earlier fiction - pimps, tramps, pornographers, witch doctors and massage-parlor girls. Within these stories, Vollmann gives us one of the most searching, bizarre, and subversive views of America today.

Treize récits et treize épitaphes

That was the simple yet groundbreaking question William T. Vollmann asked in cities and villages around the globe. The result of Vollmann's fearless inquiry is a view of poverty unlike any previously offered. Poor People struggles to confront poverty in all its hopelessness and brutality, its pride and abject fear, its fierce misery and quiet resignation, allowing the poor to explain the causes and consequences of their impoverishment in their own cultural, social, and religious terms. With intense compassion and a scrupulously unpatronizing eye, Vollmann invites his readers to recognize in our fellow human beings their full dignity, fallibility, pride, and pain, and the power of their hard-fought resilience. Some images that appeared in the print edition of this book are unavailable in the electronic edition due to rights reasons.

La tunique de glace

Résumé

Plus de livres de William T. Vollmann

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques